Le blog de Nicolas Morvan

Quimperlé Terre Océane

Office de tourisme

Rassemblés le 18 septembre à Moëlan, 250 acteurs du tourisme ont créé l’office du tourisme du Pays de Quimperlé. Cette assemblée générale vient donner naissance à une structure, fruit de quatre ans de travail. Les étapes ont été nombreuses depuis 2008.

La première est d'acter la fusion de notre pays d’accueil touristique, le Pays des Portes de Cornouaille (PPC), avec celui de Quimper, pour une meilleure structuration de la Cornouaille. Louis Le Pensec m’avait fait l’amitié de me confier la présidence du PPC et donc de continuer son œuvre de modernisation du tourisme.

La deuxième étape est de fusionner les offices de tourisme, pour répondre à la nécessaire professionnalisation du secteur. La Bretagne voit son attractivité s’effriter sous l’effet conjugué de la concurrence, des changements de comportements de la clientèle, de l’émergence d’internet et de la crise. Comme ailleurs, le Pays de Quimperlé est secoué par cette réalité. Nous posons le même diagnostic et la même ordonnance que de nombreux voisins : il nous faut mutualiser nos moyens. A cinq communes, nous créons l’office de tourisme Aven Bélon. C’est un succès, qui fait bouger les lignes.

La troisième étape est de doter la Cocopaq de la compétence “Accueil, information, promotion”. Il y a un an, le Conseil communautaire délibère sur cette question. La majorité des 57 délégués vote ce projet. Il est ensuite présenté aux conseils municipaux de nos 16 communes, qui l’approuvent sans réserve. A partir de ce moment, la Cocopaq est seule dotée d’une compétence permettant de créer un Office de tourisme, les communes s’en étant départies en sa faveur. Le 1er janvier 2012, nous prenons donc en charge le budget des offices de tourisme existants.

Ce 18 septembre, nous avons franchi la dernière étape avec la création de l’office de tourisme du Pays de Quimperlé. Les nombreux professionnels présents à Moëlan ont salué la démarche et beaucoup souhaitent s’investir dans cette nouvelle structure. Pour marquer les esprits, nous avons dévoilé la nouvelle marque touristique sous laquelle nous souhaitons les unir : Quimperlé Terre Océane, j’y reviendrai.

4 ans, quatre étapes majeures, qui sont autant d’occasions d’échanges et de dialogues. L’enthousiasme des professionnels est réel, l’attente d’efficacité ne l’est pas moins. La consultation, l’implication des professionnels et des élus a été permanente. Je ne peux que regretter que certains, depuis quatre ans, se croient au-dessus des règles de la démocratie et s’exonèrent du simple respect dû à leurs collègues. Pour notre part, nous nous attacherons à ce que la Cocopaq, comme ce nouvel office de tourisme, répondent aux besoins économiques de notre territoire. Au final, il vaut mieux construire que détruire. Le temps fera son œuvre, plongeant dans l’oubli les éternels mécontents…

Longue vie à l’Office de tourisme du Pays de Quimperlé !

Bilingues !

Ce Lundi, nous avons eu le plaisir d’inaugurer la première classe bilingue de Moëlan-sur-Mer. Ouverte depuis le 4 septembre, cette classe de maternelle rassemble 23 élèves à l’école publique de Kermoulin.

Pour la municipalité, c’est une forme d’aboutissement de son engagement continu en faveur du breton. Depuis les élections de 2008, nous avons fait de la promotion de la langue bretonne un axe politique fort de notre équipe. Le 6 mars 2009, sous le parrainage d’Alan Stivell, nous avons signé la charte Ya d’ar brezhoneg, proposée par l’Office public de la langue bretonne. Nous nous engagions ainsi à favoriser le bilinguisme breton-français dans la communication municipale (logo, courrier, journal municipal, signalétique, etc.). Nous n’aurions pas pensé, ce jour là, réussir l’ouverture d’une filière bilingue sur la commune.

Pourtant, depuis cette rentrée, 23 enfants suivent le programme scolaire en breton et en français. Cette classe doit beaucoup à la volonté de Marie-Dominique Le Guillou, adjointe à l’éducation, qui a su s’appuyer sur les excellents services de l’Office public de la langue bretonne et sur un partenariat avec l’association de parents d’élèves Div Yezh. Ensemble, nous nous sommes tournés vers le Rectorat pour nous accompagner. C’est à partir d’une méthodologie commune, définie avec le Conseil régional, que nous avons interrogé les parents. Malgré quelques résistances, parfois très archaïques, nous avons reçu rapidement un message positif de parents de l’école de Kermoulin. Nous étions donc ravis de recevoir ce Lundi l’ensemble de nos partenaires, dont Léna Louarn, présidente de l’Office public de la langue bretonne et vice-présidente du Conseil régional. Ce fut l’occasion pour elle de se féliciter du mouvement général très positif dans lequel s’inscrit cette ouverture.

Le nombre important d’enfants concernés, la détermination du Conseil régional de Bretagne, la volonté constructive du Rectorat ont fait que cette classe s’est ouverte tout naturellement. Ce n’est pas si courant et cela favorise certainement l’intégration de l’enseignante dans l’équipe éducative et la place, naturelle, des enfants parmi leurs camarades.

Emouvante cérémonie

Avril 1943, lors d’une mission de nuit, un bombardier anglais est mitraillé par les allemands au large de Moëlan. A son bord, un jeune pilote de la Royal Air Force, Arthur Henry Radbourne et quatre autres compagnons : Eric William Aldridge, Wallace Carter, Thomas Luscombde, Jack Stok.

Seul, le corps du pilote sera repêché, le lendemain, par l’équipage d’un bateau de Brigneau nommé l’Ange Gardien, un chalutier à voile, propriété de Joseph le Torrec. Malgré la volonté de la population de Moëlan, il sera inhumé par les Allemands, pratiquement en cachette au cimetière de la commune.

Depuis, 69 ans, le temps s’est écoulé, tristement silencieux. C’est donc avec une certaine émotion, que nous avons reçu, le 6 septembre, une délégation anglaise en présence du neveu de Mr Radbourne.

Cette cérémonie doit beaucoup au travail de recherche mené par la Société Nationale d’Entraide de la Médaille Militaire, section de Moëlan. Elle nous a permis d’honorer la mémoire d’un homme et de ses compagnons, celle d’alliés, tombés dans l’oubli, qui ont donné leurs vies pour notre liberté.

Fantastique festival des Rias !

Le Festival des Rias s’achève sur un bilan plus que prometteur. Pour sa quatrième édition, les élus de la Cocopaq lui avaient confié, à l’unanimité, un objectif : irriguer l’ensemble du Pays de Quimperlé de sa marée de théâtre de rue. Avec 34 000 spectateurs et 8 communes visitées, mission accomplie ! C’est un festival aux multiples dimensions qui a pris son envol sur notre territoire.

La première dimension est culturelle. Chacun a  apprécié à sa juste valeur la qualité de la programmation concoctée par l’équipe du Fourneau. Un grand bravo à eux et à tous les artistes. Chaque spectacle était une rencontre avec des professionnels talentueux et amoureux de leur art.

La deuxième dimension est populaire. L’inauguration l’a montré à l’extrême, avec 7000 participants dans les rues de Quimperlé, pour le spectaculaire “Drôles d’oiseaux et Art Blaxon“ de la compagnie Générik Vapeur. Que ce soit à Quimperlé, Scaër,Locunolé, Le Trévoux, Arzano, Riec, Clohars ou Moëlan, partout le public a répondu présent avec envie. C’est un public mélangé, de toutes les générations, qui se massait devant les artistes. Nous étions nombreux, je crois, à être heureux de constater le succès des rendez-vous proposés.

La troisième dimension est politique. Comment ne pas souligner le plaisir qu’on pris les spectateurs à déambuler sur l’ensemble du Pays de Quimperlé ? La photo de l’inauguration, comme la qualité de l’accueil dans chacune des communes, ont montré que la population et les élus souhaitaient donner corps à un territoire. D’ors et déjà le Festival des Rias est une fierté collective.

Enfin, il faut évoquer la dimension touristique. Avec ce festival, nous avons acquis une image positive. Il reste à la transformer en séjours. C’est une des missions que nous pourrons confier au futur Office de tourisme du Pays de Quimperlé que nous allons créer dans les jours qui viennent. Ainsi, nous pourrons toujours plus faire aimer et partager le Pays de Quimperlé.

Bravo et merci à ceux qui ont donné de leur temps, souvent depuis 2009, pour que ce festival prenne vie. Vivement les Rias 2013 !

Marée de théâtre de rue

Demain, Mardi 28 août 2012, nous lançons la quatrième édition du festival des Rias. C’est parti pour une nouvelle marée de théâtre de rue, qui séduira les puristes comme le grand public.

Ce festival est né de la volonté des élues à la culture des trois communes littorales du Pays de Quimperlé et de leur rencontre avec les professionnels du centre national des arts de la rue, Le Fourneau. Durant trois ans, un public toujours plus large s’est rassemblé pour participer à ces spectacles de rue, dans des lieux sans cesse réinventés.

Cette année, la Communauté de communes prend le relais et donne un nouvel essort aux Rias. Désormais le festival irrigue l’ensemble du Pays de Quimperlé du Mardi au Dimanche. Avec plus de 25 spectacles et 40 représentations, c’est le plus grand rendez-vous breton des arts de la rue. Cette nouvelle dimension sera très présente demain soir pour le spectacle de la compagnie marseillaise Générik Vapeur. Rendez-vous donc à 19h12, Pont du Moulin de la Ville à Quimperlé pour un lancement tout en couleur et un spectacle monumental.

Les Rias 2012 ? Vous vous en souviendrez !

Découvrez le programme des Rias 2012 en cliquant ici.

Retrouvez le profil Facebook là et le site internet dédié ici.

Heureux et mobilisés

Retour de La Rochelle, où j’ai participé, au sein d’une délégation finistérienne très fournie, à l’université d’été de la Fédération nationale des élus socialistes et républicains et ensuite à celle du Parti Socialiste. Nous étions heureux d’être rassemblés autour de Marc Coatanéa, premier secrétaire fédéral et tout nouveau secrétaire national aux questions de société.

L’ambiance était à la fois à la joie et à la mobilisation. A la joie, car chacun avait en mémoire les excellents résultats de la présidentielle et des législatives. A la mobilisation, car personne n’oubliait l’état de notre pays et l’ampleur des défis qu’il nous faut résoudre.

A ceux qui se plaignaient du rythme des réformes, nous avons rappelé, selon le bon mot de Richard Ferrand, que les 100 jours sont de l’histoire napoléonienne et que seuls les 60 engagements comptent. Nous comptons en engagements, pas en jours. Que serait cette rentrée si François Hollande n’avait pas emporté la présidentielle ? L’allocation de rentrée scolaire n’aurait pas été augmentée, les loyers ne seraient pas bloqués, la TVA sociale s’appliquerait de manière imminente, l’injustice fiscale perdurerait, etc.

Mais nous savons qu’il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir. Il nous faut inscrire notre action dans la durée, en faisant œuvre de pédagogie et sans céder aux impatiences. Pour ce faire, le gouvernement doit pouvoir compter sur un Parti Socialiste rassemblé, travailleur, qui relaye et nourrit le travail législatif. C’est tout l’enjeu de notre congrès de Toulouse et c’est pour œuvrer à cette unité que j’ai souhaité signer la contribution Aubry-Ayrault, Réussir le changement, que je vous invite à découvrir.

Dans les boîtes

Le tourisme est une activité majeure. Créateur d’emploi, il anime la commune et ses commerces dès que viennent les beaux jours. Ce sont nos sites naturels, notre patrimoine et notre gastronomie que viennent découvrir les touristes. Pourtant, loin d’être une activité « naturelle », cette économie nécessite une attention soutenue.

Les moteurs de cette attractivité sont nos ports, nos sentiers littoraux, mais aussi nos plages. Le site de Kerfany, par sa beauté, est de loin le plus connu. Il faut dire qu’il permet des points de vue exceptionnels sur les embouchures du Bélon et de l’Aven.

Pourtant, ce site est aujourd’hui en perte de vitesse. En lien avec les commerçants et les riverains, nous travaillons actuellement à le mettre en valeur en réorganisant l’arrière-plage. L’idée est de gagner des espaces pour des animations, de mieux relier la plage avec la vallée de Kermen, de mieux voir les commerces... C’est un grand chantier, qui prendra encore de longs mois avant de se concrétiser, mais il est essentiel pour conserver notre dynamisme.

Il s’inscrit dans la mobilisation que nous portons, au sein de la communauté de communes du Pays de Quimperlé, pour renforcer et moderniser notre offre touristique. Dans quelques mois, un office de tourisme du Pays de Quimperlé verra le jour. En fin d’été, le Festival des Rias, né sur nos communes côtières il y a trois ans, irriguera l’ensemble du territoire communautaire. Il sera le plus grand festival de théâtre de rue de Bretagne et un des plus grands de France. De quoi faire connaître notre destination et en renouveler l’image.

Retrouvez l’actualité de nos projets municipaux en cliquant ici.

Succès

En session au Conseil Régional, je viens d’avoir confirmation, via Marie-Isabelle Doussal, Maire d’Arzano, d’une excellente nouvelle : le retrait du dossier d’ouverture de carrière de la part du groupe Pigeon.

Je me réjouis du retrait de ce dossier. Il est heureux que chacun ait compris qu’il fallait arrêter de vouloir faire passer un dossier unanimement rejeté.

A la fin de l’’été 2009, je m’étais rendu sur site avec Gérard Mével, à l’époque Vice-président du Conseil Régional de Bretagne à l’environnement. La Mairie et des responsables associatifs nous accompagnaient. Plus tard, Marcel Jambou, Vice-président de la Cocopaq à l’environnement et Président du Schéma d’aménagement et de gestion des eaux nous succèdera. Très vite, nous convenons que ce projet ne peut pas voir le jour. Inutile de revenir sur les multiples arguments que nous avons développés, vous les trouverez ici.

Il s’en suivra une mobilisation forte des associations, des citoyens. Il faut les féliciter d’avoir été des interlocuteurs exigeants, mais patients. En parallèle, une mobilisation de tous les élus s’est engagée, du député aux conseillers municipaux en passant par les conseillers communautaires, multipliant les motions, les prises de position et –nouveauté- les présences physiques et solennelles.

Tout ceci nous amène au succès d’aujourd’hui. Que chacun en soit remercié et y trouve la récompense de ses efforts. Nous resterons pour notre part vigilants, avec les élus du Pays de Quimperlé, pour que ce site exceptionnel soit préservé.

Dans les boîtes

La France sort du grand débat entamé lors des élections présidentielles et poursuivi durant les législatives. Même si nous connaissons trop d’abstention, la participation a été importante sur le Pays de Quimperlé. Cela montre que, même en période de crise, la démocratie reste le meilleur outil pour définir les orientations que nous souhaitons.

Nos concitoyens ont voulu un changement de cap pour construire le redressement du pays dans la justice. C’est un message d’espoir et de fraternité qui a été formulé, même si chacun connaît la fragilité de notre situation économique et sociale. Il nous faut maintenant, malgré la vigueur des débats, savoir nous rassembler pour œuvrer à l’intérêt général.

A ce titre, j’observe que le nouveau gouvernement accueille de nombreuses personnalités issues de responsabilités locales. Il marque ainsi sa confiance dans les territoires. Un nouvel acte de la décentralisation est en préparation. Cette mobilisation des énergies locales passera par un renforcement des intercommunalités. Nous y sommes prêts.

En tenant ses promesses, la Cocopaq montre tous les jours l’intérêt de la coopération intercommunale. Cet été encore, avec le Festival des Rias, nous créons l’évènement pour faire rayonner le Pays de Quimperlé bien au-delà de nos frontières. Pour réussir ce défi, nous sommes soutenus par le Ministère de la Culture comme par l’ensemble des collectivités. Un bel exemple de coopération autour d’une conviction : en période de crise, la Culture est plus que jamais nécessaire, car elle nous offre le monde.

Vous trouverez le dernier numéro du Mag 16 en cliquant ici.