Il est convenu, dans certains cercles, souvent coupés du réel, de considérer les départements comme dépassés. Il n’en est rien.
Héritiers de la Révolution française, ils ont permis de tourner la page des provinces. Ils sont, depuis 1982, de puissants acteurs de la décentralisation, permettant d'exercer, au plus près des citoyens et sous leur jugement, des compétences toujours plus nombreuses et plus complexes.
Le temps passant, ce niveau de collectivité fut trop souvent présenté comme passéiste par opposition aux régions, vues comme tournées vers l'avenir. Pourtant, loin des idées reçues, les départements sont en première ligne des évolutions de notre société.
Un exemple ? Qui oserait critiquer l'allongement de la durée de la vie ? C'est un progrès formidable ! Et bien, les départements ont permis que cette réussite médicale soit aussi une réussite sociale. En organisant les réseaux d'aide à domicile, les structures d'accueil et en modernisant les maisons de retraite, les départements ont relevé un défi majeur. Sans parler de la mise en œuvre de l'Aide Personnalisée à l'Autonomie. Qui voudrait revenir en arrière ?
Nous pourrions multiplier les exemples : petite enfance, éducation, transports, préservation de l'environnement...
Les Français plébiscitent le renouvellement de la vie politique. Ils souhaitent que les femmes accèdent à l'égalité réelle. Quel lien avec les élections départementales ? Tout simplement le fait que nous allons élire des binômes femme-homme, qui permettront une stricte parité. Si les candidats de Finistère et Solidaires l'emportent, une femme, Nathalie Sarabezolles, accèdera à la Présidence de l'assemblée départementale.
Si l'on y ajoute un fort renouvellement des candidats, nous avons là tous les ingrédients d'un scrutin moderne, au service d'une collectivité au prise avec nos réalités.
Une raison majeure pour s'engager et pour voter le 22 mars !
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