Le premier tour des élections régionales se tiendra dimanche prochain, malgré la terreur que veulent installer dans nos esprits des fous sanguinaires. Voter, c’est leur adresser clairement le message d’une République debout, forte de ses valeurs et de l’implication de ses citoyens.
Voter ici, en Bretagne, c’est aussi prendre son destin en main pour construire la Bretagne. Pour ma part, je la souhaite fière de sa culture et ouverte au monde, solidaire et fraternelle, engagée dans la transition énergétique et dans la mutation de ses filières.
Depuis 2004, avec Jean-Yves Le Drian, nous avons fait du Conseil Régional un acteur incontournable du développement de la Bretagne. Ce n’est pas une évidence. Il y faut de la volonté et de la constance. Il faut en permanence rassembler plutôt que diviser. Je suis fier d’y avoir participé.
Nous avons fait de nos ambitions bretonnes, non pas des slogans, mais des politiques publiques qui portent leurs fruits : reconquête de la qualité de l’eau, égalité des territoires, fibre optique pour tous, gestion foncière, gain de plus de 45 minutes en TGV entre la pointe bretonne et Paris, dynamisation des projets pédagogiques dans tous les lycées, amélioration de l’offre de formation pour les adultes, accompagnement des nouvelles dynamiques universitaires, nouveau souffle pour la culture bretonne…
Rien n’est parfait. Il reste tant à faire. Mais la direction, le cap, doivent être maintenus.
Je comprends qu’au premier tour certains veuillent apporter des nuances, adresser des messages d’insatisfaction. Nous aurions pu aller plus loin, plus vite, sur certains points. L’élection se joue sur deux tours. J’espère que chacun aura à cœur de se rassembler ensuite. Pour ma part, dès le 1er tour, je voterai pour la liste de Jean-Yves Le Drian, pour lui donner de l’élan.
Car nous le savons tous, l’enjeu est de maintenir une Bretagne ouverte sur le monde, solidaire et fraternelle. Ce n’est plus une évidence. C’est désormais, plus que jamais, un combat.
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