La fin du “premier round” de la réforme territoriale s’achève cette semaine à l’Assemblée Nationale. Il sera suivi d’un “second round” à l’automne, avec une seconde lecture du Sénat, qui, au vu de la première et du renouvellement de la haute assemblée, sera certainement passionnante. Il sera aussi suivi d’un second texte sur les compétences des collectivités territoriales, qui, en posant la question cruciale de la répartition des compétences et de la réalités des moyens des collectivités rentrera, si j’ose dire, dans le vif du sujet.
Beaucoup a déjà été dit sur la carte, sa méthode d’élaboration et ses évolutions souhaitables. On ne peut que regretter qu’elle ait, dès l’origine, considéré les régions actuelles comme des blocs insécables. Cela a conduit au résultat, temporaire, de ce mois de juillet, qui maintient dans leurs limites actuelles la Bretagne, les Pays de la Loire et le Centre.
Ce résultat est insatisfaisant, mais il reste une base saine permettant de ne pas insulter l’avenir pour l’une ou l’autre de ces régions et de permettre de futures évolutions.
Les débats sur un réel droit d’option, permettant de manière simple, efficace et accessible, de consulter les populations d’un département pour connaitre leur souhait de rattachement doivent se poursuivre. Il est souhaitable qu’ils dégagent des consensus démocratiques pour la dizaine de départements concernés par un découpage, qui resterait sinon, par trop abrupt.
les députés bretons doivent œuvrer pour un droit d'option simple et réaliste ! Sinon, et s'ils font comme jusqu'à présent, l'addition sera payée cash par les socialistes en 2015...
Rédigé par : stéphane | 25 juillet 2014 à 13:11