Depuis des années, les élus se penchent sur la question du transport public en Pays de Quimperlé. A partir de 2008, nous avons mis le cap sur la création d'un réseau de transport en commun. Durant les municipales, nous avions tous entendu la même attente de mobilité de la part de nos concitoyens.
En 2009, nous créons un nouveau service dédié aux personnes âgées et aux personnes handicapées, le transport à la demande. C'est un succès immédiat, tant en volume qu'en amélioration de la qualité de vie de la population.
En parallèle, nous engageons un lourd travail pour définir le niveau de service que nous souhaitons, la forme juridique que devra prendre ce service et les budgets qui viendront le pérenniser. Enfin, la procédure de Délégation de Services Publics désigne la société Buspaq comme opérateur pour notre réseau, à la veille de l'été 2011. Tout ceci ne s'est pas passé sans débats, mais l'important c'est que élus, patrons, citoyens, nous ayons surmonté tout cela pour l'intérêt du territoire.
Nous poursuivons trois objectifs avec notre réseau TBK : améliorer la mobilité, renforcer le service public, conforter notre territoire.
Nous sommes aujourd'hui exemplaires. Il n'existe pas ailleurs de réseau aussi dense que TBK sur le territoire d'une intercommunalité rurale. Unique en Bretagne, TBK est un des rares réseaux ruraux en fonctionnement en France. Mais nous avons fait ce pari pour hisser le Pays de Quimperlé vers le haut. Comme avec tous les autres services publics que nous gérons, notre ambition est d'offrir à nos concitoyens des services publics de qualité, dignes d'une agglomération.
D'ailleurs, je souhaite souligner l'apport majeur que représente TBK pour la Ville de Quimperlé. En concentrant ses lignes vers Quimperlé, en permettant plus de fluidité à l'intérieur de la Ville, avec un cadencement de 30 minutes, une navette permanente entre la haute et la basse ville, TBK permet de répondre à une géographie singulière. Je suis convaincu que c'est un atout de poids pour l'avenir de notre Ville-centre. Je suis très heureux que notre communauté de communes permette un tel développement. Cela illustre bien ce que nous répétons depuis des années : ce qui est bon pour la Cocopaq est bon pour Quimperlé et inversement. Preuve en est qu'il ne sert à rien de dresser les uns contre les autres les intérêts de la Ville et ceux de son intercommunalité. Nous avons partie liée. C'est le mouvement de l'histoire.
Avec un budget de 3,6 millions d'euros annuels, ce réseau est un nouveau maillon de l'attractivité de notre territoire.
War Raok TBK !
Photo Le Télégramme.
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