Le blog de Nicolas Morvan

Faire vivre le CKCQ !

Depuis plus de 20 ans, le Canoë-Kayak Club de Quimperlé attend la réhabilitation de la base de la Mothe. En effet, ce club citoyen est “logé” dans un bâtiment fortement dégradé, propriété de la ville de Quimperlé. L’Education Nationale menace de retirer son agrément pour l’accueil des scolaires. Plusieurs municipalités se sont penchées sur ce dossier, sans aboutir.

Le CKCQ exerce à La Mothe une activité sportive, pour laquelle il remporte régulièrement de belles victoires, mais aussi une activités d’initiation des scolaires aux sports nautiques. Grace à la Cocopaq, près de 80% d’une classe d’âge a accès à une pratique nautique en primaire. Nous sommes un des premiers territoires, au niveau national, dans ce domaine.

Lors du mandat précédent, Daniel Le Bras, Maire de Quimperlé, avait souhaité que le dossier de la réhabilitation soit mené par la Cocopaq. Michaël Quernez, alors Président de la Cocopaq, s’était heurté à l’hostilité de nombreuses communes. Sans s’y arrêter, en tant que Conseiller Régional, j’ai obtenu en 2005 une subvention de la Région Bretagne.

En 2009, suite à une demande d’Alain Pennec, Maire de Quimperlé, j’ai demandé aux délégués communautaires et aux communes d’attribuer ce dossier à la Cocopaq, via une compétence “nautisme scolaire” élargie. Cette proposition a recueilli l’unanimité. Elle était assortie de l’engagement de la Ville de nous apporter un fond de concours de 150 000 € pour la construction du bâtiment.

En 2010, dans le cadre du Contrat de Territoire, j’ai souhaité, en lien avec le Conseiller Général Michaël Quernez, inscrire ce projet comme un élément structurant pour le Pays de Quimperlé. Ce fut fait, avec à la clef l’attribution d’une deuxième subvention.

En 2011 et 2012, nous nous sommes concentrés sur l’obtention du permis de construire de la base, ce qui n’est pas chose aisée puisque le site est inscrit dans un Périmètre de Prévention du Risque Inondation. J’ai aussi recherché un financement de l’Etat, ce qui fut obtenu via le CNDS.

En parallèle, la ville de Quimperlé nous a fait connaitre les difficultés qu’elle rencontrait pour financer les travaux de la voie d’accès. J’ai donc proposé au conseil communautaire de prendre 50% de cette voirie à notre charge.

Depuis 2009, quatre années sont passées. Elles n’ont pas été inutiles, mais la Ville de Quimperlé continue à nous faire état de difficultés de financement pour cet équipement. Même si je considère que les arguments des élus quimperlois sont spécieux –n’envisagent-ils pas de baisser les impôts par ailleurs ?- j’estime qu’il nous faut mener le dossier à bien dans le cadre de notre mandat.

Lundi dernier, j’ai donc pris l’initiative d’un plan en 4 points, validé par le Bureau communautaire du Mardi 5 février 2013, en souhaitant qu’il nous permette enfin de conclure ce dossier :

1. La Cocopaq prendra à sa charge exclusive la réhabilitation de la base de la Mothe.

2. La Ville de Quimperlé prendra à sa charge exclusive la rénovation de la voirie.

3. La Ville de Quimperlé cèdera, comme elle s’y est engagé depuis le début du dossier, le foncier à la Cocopaq pour l’euro symbolique, dès son conseil municipal du 6 mars 2013.

4. La Ville de Quimperlé fera connaitre, au plus tôt, le calendrier de réouverture de la voirie, de façon à ce que la Cocopaq puisse attribuer les marchés de travaux nécessitant le passage d’engins de chantier.

14 maires et un vœu !

Vous trouverez ci-dessous le texte de l’appel, lancé en janvier par 14 maires du Pays de Quimperlé, toutes tendances confondues. N’ayant pas été publié intégralement, il m’a semblé qu’il méritait d’être versé au débat public.

En ces périodes de vœux, nous souhaitons que les élus de la majorité quimperloise trouvent toute leur place dans leur intercommunalité. Depuis maintenant 5 ans, malgré la participation remarquable d'une élue quimperloise à la gouvernance communautaire, nous constatons des retards et des blocages dans des dossiers d'avenir pour notre territoire. À chaque fois, les discussions s’éternisent avec les représentants de la Ville Centre, figeant les dossiers, repoussant les projets, complexifiant les procédures. Au détriment de nos populations respectives.

Et pourtant nous mettons tout en œuvre pour que notre territoire, riche de ses 53000 habitants, progresse. En rassemblant 15 communes autour de la ville centre, la Cocopaq, deuxième intercommunalité rurale de Bretagne, donne à nos communes et à la première d’entre elles, une force. C'est cette force qui permet de rendre de nombreux services à la population du Pays de Quimperlé. Nous agissons au quotidien pour soutenir la ville de Quimperlé et ses habitants: construction d'une piscine, d'une nouvelle déchèterie, création d'un office de tourisme intercommunal qui porte le nom de la ville centre, requalification des zones d'activités, renforcement de la gare (Pôle d'échange multimodal),
équipement en très haut débit via la fibre optique...

C’est naturellement Quimperlé qui a été l’épicentre du festival des Rias, pourtant né sur les communes littorales. Il a rassemblé plus de 33 000 personnes et sa couverture médiatique a porté sur l'ensemble du territoire national. En 2012, en plus d'une attribution de compensation de 4,3 millions d'euros, c'est plus de 2 millions d’euros que la communauté a versé à Quimperlé (économie d'énergie, requalification des zones d'activités, subventions au cinéma, à l'école de musique, prise en charge des mises à disposition de personnel, transport...). Un montant que la Cocopaq prélève sur ses fonds propres. Elle n'a pas d'obligation en la matière, car ce soutien financier résulte d'une volonté politique et non d'obligations juridiques. C’est à l’unanimité que nous nous sommes prononcés à chaque fois depuis 2008 dès qu'il s'est agi de voter de tels financements. Cette unanimité, c'est celle de l'unité recherchée, celle de l’entente nécessaire pour surmonter les passes difficiles, celle de la solidarité collective qui est le seul moteur possible pour progresser ensemble.

La Cocopaq ne doit pas se résumer à une seule caisse enregistreuse ou à une caisse de résonance de campagnes politiques. Elle est notre bien commun et mérite égards et considération. Alors oui, nous souhaitons que les élus de la majorité quimperloise retrouve le chemin du dialogue avec nos communes, avec nos populations. C'est urgent, indispensable, et gagnant pour tous.

Vous pouvez retrouver l’ensemble du texte et la liste des signataires en cliquant ici.

Vœux communautaires

Les vœux de la Cocopaq marquaient cette année les 20 ans de l’intercommunalité. A cette occasion, nous avons, comme toujours, remis des médailles du travail aux salariés, mais aussi honorés les entreprises et individus, qui font vivre le Pays de Quimperlé, via la remise de trophées.

L’année 2012 se résume en trois mots : réussite, solidarité, efficacité ! Réussite avec le succès du Festival des Rias, le lancement de l’Office de Tourisme intercommunal Quimperlé Terre Océane ou encore les Assises du Pays de Quimperlé. Solidarité avec une tarification revue de nos services aux familles, des actions sur l’égalité femme-homme, solidarité surtout avec les communes membres. Efficacité sur l’environnement et les transports.

2013 sera une année de réforme et d’action.

Réforme de l’action publique locale autours d’un nouveau projet de décentralisation, dans lequel je suis convaincu du rôle potentiel des communautés de communes. Réforme des rythmes scolaires, qu’il nous faudra mener collectivement avec comme seule boussole l’intérêt de l’enfant. Réforme enfin du marché du travail, car nous devons tendre la main au plus jeunes via les contrats d’avenir et mener à bien l’expérimentation commencée en 2012 sur l’emploi des séniors en Pays de Quimperlé.

Action au travers des nombreux chantiers que nous lançons, comme celui de la fibre optique, ou que nous poursuivons. En 2013, la Cocopaq a 20 ans et elle construit un toit pour chacun : un toit pour nos entreprises à Loge Begoarem, à Kervidanou, un toit pour nos jeunes au Zabrenn, un toit pour nos enfants à Bannalec, à Scaër, un toit pour nos sportifs à La Mothe, au Pouldu, au Kérou, un toit pour nos services techniques et surtout un toit pour la démocratie à Trélivalaire !

Il y a 20 ans, Guy Savin réunissait quelques communes autour de lui, avec un objectif : la solidarité. Aujourd'hui, cet objectif est toujours d'actualité. C'est dans ce temps long que s'apprécie une action. Personne, au bout de 20 ans, ne se souvient des péripéties ou les pinaillages, qui jalonnent la vie d'un projet. Ne reste que le projet et la vie qu'il a permis. C'est pourquoi je suis du côté des projets, du côté de ceux qui font bouger le Pays de Quimperlé, qui construisent son avenir en s'appuyant sur son passé.

Retrouvez l'ensemble de mon discours ici.

Vous pouvez vous faire une idée de la cérémonie des trophées du territoire en cliquant là.

Dans les boîtes

La Cocopaq aura 20 ans en 2013 et elle a déjà une longue histoire. Pour mieux comprendre les évolutions passées, présentes et à venir, nous avons souhaité rassembler les acteurs du territoire, à l’occasion des Premières assises du Pays de Quimperlé.

Attractif, le Pays de Quimperlé accueille désormais en permanence des populations nouvelles. Les études démographiques prédisent que nous dépasserons les 60 000 habitants en 2040, soit une augmentation de 8 000 habitants.

Ce développement nous impose de renforcer encore nos atouts. A commencer par notre environnement, que nous devons préserver, tout en pensant à l’avenir de l’agriculture, de la conchyliculture, de la pêche et de l’agroalimentaire. Territoire industriel, le Pays de Quimperlé doit faire connaitre la richesse de son tissu économique, mais aussi développer de nouvelles activités, notamment tertiaires et touristiques.

Pays riche de sa population, nous avons une haute idée du vivre ensemble, de la solidarité et du service public, que nous souhaitons maintenir. Notre géographie nous invite à renforcer le rôle de locomotive de Quimperlé, tout en jouant notre rôle de « porte d’entrée de la Cornouaille », y compris avec Lorient.

Face à la crise, il y a des territoires qui tombent et d’autres qui se maintiennent. Tout dépend des dynamiques dans lesquelles ils s’insèrent et de la façon dont ils se stimulent. Au-delà des nécessaires solidarités nationales, il nous appartient de défricher les chemins de la sortie de crise. C’est ce à quoi s’engagent, jour après jour, les élus communautaires.

Retrouvez ici le dernier Mag16.

Premières assises du Pays de Quimperlé

Samedi 17 novembre, les acteurs du Pays de Quimperlé avaient rendez-vous pour les Premières assises du Pays de Quimperlé, au cinéma Le Kerfany à Moëlan. Elus, chefs d’entreprises, responsables associatifs ou syndicaux, techniciens étaient conviés à analyser les forces et les faiblesses de notre territoire.

En effet, la Cocopaq a bientôt 20 ans et elle a une longue histoire derrière elle. Avec les Vice-présidents de la Cocopaq, nous avons pensé qu’il serait pertinent de nous rassembler pour mieux comprendre les évolutions passées, présentes et à venir. Nous l’avons fait avec un panel d’invités très large, qui ont contribués au succès de cette journée d’échange.

Entre terre et mer, nous préservons notre environnement, tout en pensant l’avenir de l’agriculture, de la conchyliculture, de la pêche et de l’agroalimentaire. Territoire industriel, le Pays de Quimperlé doit faire connaitre la richesse de son tissu économique, mais aussi développer de nouvelles activités, notamment tertiaires. Pays riche de sa population et de ses services publics, nous avons une haute idée du vivre ensemble, de la solidarité et du service public que nous voulons maintenir face à la crise.

Dans son dernier livre, l'économiste et géographe Laurent Davezies analyse La crise qui vient. A partir d'une observation fine des territoires (il a d'ailleurs auditionné la Cocopaq sur sa réaction aux crises de 2006/2007), il note avec raison que l'on sous-estime trop souvent la dimension territoriale des phénomènes économiques et sociaux. Tout se passe comme si nos territoires n'étaient que des champs d'épandage de la crise, le lieu passif de ses retombées. Pourtant, il n'en est rien. Il y a des territoires qui tombent et d'autres qui se maintiennent. Tout dépend des dynamiques dans lesquelles ils s'insèrent. Tout dépend aussi de la façon dont ils se stimulent. Au-delà des nécessaires solidarités nationales, il nous appartient de défricher les chemins de la sortie de crise.

Vous retrouverez quelques vidéos de nos grands témoins sur le site internet de la Cocopaq, ainsi que le portrait de territoire réalisé par l’Insee, en attendant un compte-rendu global des échanges, en cliquant ici.

Voir l’ensemble des articles parlant des Assises du Pays de Quimperlé en cliquant là.

Dans les boîtes (bis)

Le quatrième festival des Rias s’achève sur un bilan prometteur. Je tiens d’ailleurs à remercier chaleureusement tous ceux qui ont pris part à son organisation. Nous lui avions confié un objectif : irriguer l’ensemble du Pays de Quimperlé de sa marée de théâtre de rue. Avec 34 000 spectateurs et 8 communes visitées, c’est déjà un festival aux multiples dimensions :

Culturelle, car chacun a apprécié à sa juste valeur la qualité de la programmation concoctée par l’équipe du Fourneau. Un grand bravo à tous les artistes.

Populaire, l’inauguration l’a montré avec 7 000 participants dans les rues de Quimperlé, pour le spectaculaire “Drôles d’oiseaux et Art Blaxon“ de la compagnie Générik Vapeur.

Humaine, car comment ne pas souligner le plaisir qu’ont pris les spectateurs à déambuler ensemble sur le Pays de Quimperlé ? La photo de la place Saint-Michel, comme la qualité de l’accueil dans chaque commune, ont montré que nous souhaitions tous donner corps à notre territoire. D’ores et déjà le festival des Rias est une fierté collective.

Touristique enfin. Avec cet évènement, nous avons acquis une image positive. Il reste à la transformer en séjours. C’est une des missions que nous allons confier à l’Office de tourisme du Pays de Quimperlé. Grande nouveauté, cet outil collectif va se mettre au service des professionnels et du territoire. Nous aurons ainsi plus de visibilité et d’efficacité.

Un beau projet de mutualisation, qui montre que la Cocopaq sait rassembler les énergies pour les mettre au service de l’intérêt général.

Retrouvez le dernier numéro du Mag 16 sur le site de la Cocopaq en cliquant ici.

Réalisations bis

Mercredi 24 octobre, en compagnie de nombreux élus de Cornouaille, nous avons inauguré la nouvelle déchèterie de Quimperlé.

Réalisé par le syndicat de gestion des ordures ménagères, Valcor, ce nouvel équipement prend le relais de celui qui avait été construit au début des années 90. Il a été conçu pour accueillir 120 000 véhicules par an et respecte l’ensemble des préconisations environnementale, notamment concernant le respect de l’eau.

Intégrant un centre de transfert des ordures ménagères, l’ensemble du site représente un investissement de 2,7 millions d’euros. Cet investissement est porté par Valcor, mais partagé par les communautés de communes adhérentes, dont la Cocopaq.

Intervenant après ma collègue Muriel Le Gac, Présidente de Valcor, j’ai eu l’occasion de rappeler que le budget ordures ménagères était le premier budget de la Cocopaq, représentant plus de 6 millions d’euros en 2012. C’est une somme considérable, que nous consacrons à éliminer ou à retraiter ce dont nous n’avons pas besoin. Cette nouvelle déchèterie représente un progrès environnemental indéniable. Elle doit nous inciter à trier. Pour autant, elle ne doit pas apparaître comme un blanc-seing. Chacun d’entre nous à un rôle à jouer pour réduire sa production de déchet.

C’est dans cet esprit que je me réjouis d’une part de l’aménagement à venir d’une déchèterie zone de Kersalut à Moëlan, mais aussi de la création prochaine d’un groupe de travail sur la mise en place d’une tarification incitative sur le Pays de Quimperlé. Si les travaux de ce groupe de travail avancent bien, cette tarification incitative pourrait s’appliquer dans les deux ans qui viennent.

Convention des communautés de France

Cette semaine, j’ai participé à la convention nationale de l’Association des communautés de France (AdcF) à Biarritz. Tous les élus qui animent nos communautés étaient rassemblés pour témoigner à la fois de leur engagement pour leur territoire, mais aussi de la place centrale que prend désormais le fait intercommunal dans l’organisation du pays.

Le Président de l’AdcF, Daniel Delaveau, pouvait légitimement être fier de recevoir de très nombreux invités de qualité dont le Président de l’Assemblée des Régions de France, le Président de l’Assemblée nationale, la Ministre du Logement, la Ministre de la Décentralisation et de la Réforme de l’Etat… Une telle affluence dit bien le rôle croissant que jouent les intercommunalités, urbaines comme rurales, dans les politiques publiques.

Cette convention a permis à l’AdcF de passer un certain nombre de messages à l’heure où le gouvernement met la dernière main à son projet d’acte 3 de la décentralisation. J’en retiens deux, essentiels à mes yeux.

Le premier message, c’est la nécessité d’une démocratisation de nos intercommunalités. Elles doivent pouvoir être élues au suffrage universel dès 2014, par fléchage s’il le faut, avant d’accéder au scrutin de liste en 2020. Les budgets que nous gérons, les services publics que nous mettons en œuvre doivent être au cœur d’un débat citoyen. Il est normal que nos concitoyens soient interrogés sur l’avenir de leur territoire de vie, sauf à se résoudre à une baisse de la citoyenneté et de la participation. De même, les élus communautaires ne peuvent plus se contenter d’une élection de second rang, dans laquelle ils sont en permanence soumis au bon vouloir d’un conseil municipal, sauf à renoncer à l’intérêt communautaire et à la recherche d’un intérêt général de territoire.

Le second message, c’est de privilégier le couple région et intercommunalité pour la décentralisation à venir. La région serait une échelle de coordination et de contractualisation, quand l’intercommunalité sera une échelle de territorialisation. Bien entendu, cela n’enlève aucun rôle au département, qui restera un échelon essentiel des solidarités et des fonctions supports. Au titre de cette réflexion, l’AdcF propose une contractualisation territoriale unique (contrat de territoire, contrat de pays, contrats européens et nationaux, CAF, etc.) de “plein pieds” qui réunissent toutes les contractualisations existantes dans un seul et même document à l’échelle d’un territoire.

On le voit, le mouvement intercommunal est en plein essor. Il n’a pas fini d’apporter à nos concitoyens les services et les solidarités dont ils ont besoin au quotidien. Il est aujourd’hui un interlocuteur fiable et solide pour une République qui doit à la fois répondre à des demandes sociales de plus en plus complexes et rationaliser son action.

Quimperlé Terre Océane

Office de tourisme

Rassemblés le 18 septembre à Moëlan, 250 acteurs du tourisme ont créé l’office du tourisme du Pays de Quimperlé. Cette assemblée générale vient donner naissance à une structure, fruit de quatre ans de travail. Les étapes ont été nombreuses depuis 2008.

La première est d'acter la fusion de notre pays d’accueil touristique, le Pays des Portes de Cornouaille (PPC), avec celui de Quimper, pour une meilleure structuration de la Cornouaille. Louis Le Pensec m’avait fait l’amitié de me confier la présidence du PPC et donc de continuer son œuvre de modernisation du tourisme.

La deuxième étape est de fusionner les offices de tourisme, pour répondre à la nécessaire professionnalisation du secteur. La Bretagne voit son attractivité s’effriter sous l’effet conjugué de la concurrence, des changements de comportements de la clientèle, de l’émergence d’internet et de la crise. Comme ailleurs, le Pays de Quimperlé est secoué par cette réalité. Nous posons le même diagnostic et la même ordonnance que de nombreux voisins : il nous faut mutualiser nos moyens. A cinq communes, nous créons l’office de tourisme Aven Bélon. C’est un succès, qui fait bouger les lignes.

La troisième étape est de doter la Cocopaq de la compétence “Accueil, information, promotion”. Il y a un an, le Conseil communautaire délibère sur cette question. La majorité des 57 délégués vote ce projet. Il est ensuite présenté aux conseils municipaux de nos 16 communes, qui l’approuvent sans réserve. A partir de ce moment, la Cocopaq est seule dotée d’une compétence permettant de créer un Office de tourisme, les communes s’en étant départies en sa faveur. Le 1er janvier 2012, nous prenons donc en charge le budget des offices de tourisme existants.

Ce 18 septembre, nous avons franchi la dernière étape avec la création de l’office de tourisme du Pays de Quimperlé. Les nombreux professionnels présents à Moëlan ont salué la démarche et beaucoup souhaitent s’investir dans cette nouvelle structure. Pour marquer les esprits, nous avons dévoilé la nouvelle marque touristique sous laquelle nous souhaitons les unir : Quimperlé Terre Océane, j’y reviendrai.

4 ans, quatre étapes majeures, qui sont autant d’occasions d’échanges et de dialogues. L’enthousiasme des professionnels est réel, l’attente d’efficacité ne l’est pas moins. La consultation, l’implication des professionnels et des élus a été permanente. Je ne peux que regretter que certains, depuis quatre ans, se croient au-dessus des règles de la démocratie et s’exonèrent du simple respect dû à leurs collègues. Pour notre part, nous nous attacherons à ce que la Cocopaq, comme ce nouvel office de tourisme, répondent aux besoins économiques de notre territoire. Au final, il vaut mieux construire que détruire. Le temps fera son œuvre, plongeant dans l’oubli les éternels mécontents…

Longue vie à l’Office de tourisme du Pays de Quimperlé !