Le blog de Nicolas Morvan

Pacte d’avenir pour la Bretagne

Le Premier ministre a réuni aujourd’hui les principaux ministres engagés dans l’action en faveur de la Bretagne. L’objectif était de réaffirmer la mobilisation du gouvernement en faveur de notre région.

Un Pacte d’avenir Bretagne a été lancé, avec des premières actions annoncées aujourd’hui, des actions plus structurelles qui viendront dans le Plan Bretagne pour l’agro-alimentaire et, enfin, une accélération du Contrat de Plan entre l’Etat et la Région.

Une mission d’appui auprès du préfet de région sera mise en place. Elle sera composée de fonctionnaires de haut niveau spécialisés dans le développement agricole et agroalimentaire, dans le reclassement des salariés et la redynamisation des territoires et en matière d’accompagnement économique et financier des entreprises. L’ensemble du dispositif sera directement suivi sous l’autorité du Premier Ministre, par Gilles Ricono.

De nombreuses mesures d’urgence ont été avancées pour les salariés de l’agroalimentaire : accompagnement personnel, maintien du salaire durant 12 mois, formation, accompagnement de la réindustrialisation des territoires concernés… De même, 15 millions d’euros sont mobilisés en soutien aux entreprises fragilisées pour les aider à franchir le cap et à rebondir. Un examen particulier des difficultés liées à l’écotaxe est demandé par le Premier Ministre, ce qui est sans doute insuffisant ou doit s’accompagner, à tout le moins, d’un moratoire sur cette mesure dans l’attente de cette étude d’impact.

La Bretagne traverse un moment difficile de son histoire économique. Le Finistère est particulièrement touché. Gestion hasardeuse de certains opérateurs régionaux, avidité d’entreprises internationales, concurrence exacerbée intra-filière, insuffisances européennes, laisser-faire du précédent gouvernement en terme d’industrie et de respect environnemental, problèmes bancaires… Les responsabilités sont largement partagées. Après 10 ans d’inaction, elles font système et nécessitent une action résolue et coordonnée pour que notre région franchisse ce cap et dessine son avenir.

Unis pour construire l'Europe

Depuis 45 ans, Moëlan-sur-Mer est jumelée avec la ville de Lindenfels en Allemagne. Une belle histoire de réconciliation après les tourments de la seconde guerre mondiale, mais aussi une grande histoire d’amitié à taille humaine entre trois générations d’habitants, conscients de construire concrètement l’Europe.

En 1963, le Traité de l’Elysée, initié par le Général De Gaulle et Konrad Adenauer, fut un moment fort de la réconciliation. C'est dans cet esprit qu'on agit les promoteurs de notre jumelage, à la fin des années 60 : Monsieur Adam Pfeifer, Bourgmestre, Madame Hasselbach, de l'Office Franco-allemand de Francfort, Monsieur Louis Orvoen, ancien député-maire de Moëlan-sur-Mer, mais aussi Monsieur Bernard Petithomme, ancien adjoint au Maire.

Le jumelage sera signé en 1968, après quelques prises de contact préparatoires. Par cet acte, des hommes et des femmes ont choisi librement de se faire les artisans de la paix. En cela, ils ont suivi la pensée de Winston Churchill, qui déclarait au premier « Congrès de l'Europe » de La Haye en mai 1948 :

« Nous ne nous sauverons des périls qui approchent qu'en oubliant les haines du passé, en laissant mourir les rancœurs nationales et les idées de revanches, en effaçant progressivement les frontières et les barrières qui aggravent et congèlent nos divisions, et en nous réjouissant ensemble de ce trésor glorieux de littérature, d'éthique, de pensée et de tolérance, qui nous appartient à tous, et qui est le véritable héritage de l'Europe, l'expression de son génie et de son honneur, et que par nos querelles, nos folies, nos guerres et les actes cruels et terribles qu'amènent les guerres et les tyrans, nous avons failli perdre. »

Alors que nous allons avoir, dans quelques mois, la liberté de choisir le destin de notre continent, je crois que l'engagement des pères fondateurs de ce jumelage, en France comme en Allemagne, et l'esprit qui anime encore aujourd'hui nos échanges sont un véritable appel contre la résignation, le repli sur soi et le rejet de l'autre. Partout en Europe, nous voyons ressurgir les ferments de la haine. Ayons de la mémoire. Secouons-nous ! Réveillons l'opinion publique. Montrons-nous dignes de ceux qui ont bâti pour nous un espace de paix, de fraternité et -au regard de l'état du monde- de prospérité !

Europe

Ce week-end, Moëlan-sur-Mer fête le 45^ème anniversaire de son jumelage avec la commune allemande de Lindenfels.

Nous avons voulu mettre en avant un parcours de vie singulier, illustrant l’importance de notre amitié. En accueillant la délégation allemande, nous avons inauguré la place Bernard Petithomme, en présence de son épouse et de deux de ses enfants.

Dans les années 60, Monsieur Petithomme fut adjoint au Maire de Louis Orvoën, en charge de l’enseignement, de la jeunesse et du tourisme. Mais ce ne fut pas tout… loin de là.

Dès l’âge de 15 ans en 1940, âge de l’insouciance, il manifestait son patriotisme et sa foi dans la France Libre. Il fut arrêté en 1941 par la Gestapo et interné durant trois mois à la prison de Rennes. A 16 ans, il n’a pas voulu s’incliner devant ceux qui voulaient asservir la France.

Homme généreux et passionné, il a lutté toute sa vie pour la justice. Il sera le premier responsable des relations avec Lindenfels. Ayant connu la guerre, il a milité toute sa vie en faveur de la paix. Lui qui avait tant souffert des nazis, n’hésita pas à partir en Allemagne nouer les premiers contacts avec les habitants de Lindenfels. Son objectif était que naisse une profonde amitié entre les peuples d’Allemagne et de France. Hélas, sa santé fragile l'emportera quelques temps seulement avant la signature de la charte officialisant notre jumelage en 1968.

Monsieur Petithomme était un adjoint au maire qui a marqué les esprits. Lors de son décès, le maire de l'époque, Louis Orvoën, souligna son intelligence, sa sensibilité, son indépendance d’esprit, mais aussi la sympathie qu’il suscitait. La jeunesse était son moteur. Les années ont passé… mais il n’a pas été oublié. Le conseil de quartier du bourg, qui a travaillé à la dénomination des rues, a souhaité que nous lui rendions hommage. C’est un juste retour.

45 ans après l'officialisation de l'amitié Moëlan-Lindenfels, à quelques mois des élections européennes, nous souhaitons nous souvenir de son ardeur et honorer son engagement pour la France, pour l'amitié avec l'Allemagne et pour l'avènement d'une Europe fraternelle. C’est une leçon pour nous tous !

Vous retrouverez le programme du week-end sur le site internet de la commune.

Candidat pour Moëlan

Depuis 2008, j'ai l'honneur d'animer l'équipe municipale. Ce travail collectif a été mené avec détermination, au service de nos concitoyens, dans l'écoute et la concertation. Il a porté ses fruits : salle omnisport Albert Martin, place Lindenfels et abords de l'école du bourg, maison des solidarités, réhabilitation de Pont-Dourdu pour protéger le Bélon, stade municipal, remise à plat de la gestion portuaire, place du breton avec l'ouverture d'une filière bilingue...

A côté d'un urbanisme enfin posé grâce à un PLU bien avancé, de nombreux chantiers sont encore en cours : école de Kermoulin, nouveaux services techniques, logements sociaux, rénovation de Kerancalvez, implantation d'une déchetterie, entretien du patrimoine...

Ceci a été rendu possible en impliquant les Moëlanais via les Conseils de Quartier, en nous investissant dans la gestion intercommunale et en maintenant des finances saines. De nouveaux services répondent aux besoins de la population : transports et notamment pour les personnes âgées ou handicapées, centre de loisirs des Petites Salles, surveillance des plages, office de tourisme intercommunal...

Les progrès réalisés dans les domaines culturel, sportif et éducatif, font que l'action menée depuis 6 ans a amélioré la vie des habitants et donné une belle image de la commune. Que l'on songe simplement à la fête du sport, à Kerfany en fête ou au Festival des Rias.

Aujourd'hui, fort de ce bilan et du soutien de l'équipe municipale sortante, je fais acte de candidature pour un deuxième mandat. Je veux constituer une équipe, qui s'appuie sur l'expérience acquise et s'ouvre à de nouvelles compétences. Elle rassemblera ceux qui veulent faire vivre, concrètement, les valeurs de solidarité, de respect de l'environnement, d'ouverture culturelle et de dynamisme économique.

Des groupes de travail vont voir le jour, pour que « Vivre ensemble à Moëlan et au Pays de Quimperlé » ne soit pas un slogan, mais un projet pour 2020 !

Bâtiments communautaires

Enfin ! Le lancement, cette semaine, du chantier des bâtiments communautaires est une bonne nouvelle, qui met fin à une attente vieille de plus de 10 ans.

En effet, l’idée de disposer de locaux est né en 2001. A cet époque, la communauté a presque une décennie et la perspective de voir la ville de Quimperlé revenir en son sein permet d’imaginer quelques projets. Malheureusement, le dossier, très avancé, n’aboutira pas.

Depuis lors, la Cocopaq est restée locataire de différents locaux privés. Nos services occupent ainsi 8 sites différents, qui sont en général trop petits et inadaptés. Annuellement, cela représente une somme de 146 000€ de loyers. Peu pratiques pour les salariés, ces locaux ne permettent pas d’accueillir le public dans de bonnes conditions. Sans parler des élus, qui ne disposent que d’un seul espace de travail privatif, ce qui n’est pas bon pour leur implication et donc, au final, mauvais pour la démocratie.

Dès mon élection en 2008, j’avais indiqué que la réalisation de ces bâtiments communautaires serait une des priorités de mon mandat. Nous nous sommes donc mis à la recherche de terrains sur la ville de Quimperlé, car il était logique que notre ville-centre accueille cet équipement. Après de nombreux rebondissements, les terrains de Trélivalaire furent acquis à des personnes privées et à la ville de Quimperlé. Leur surface permettait d’envisager la construction d’un site complet regroupant nos services administratifs (Hôtel de communauté) et nos services techniques '(essentiellement la répurgation).

La Cocopaq propriétaire, il restait à définir précisément le projet architectural. Ce fut fait au travers d’un groupe de travail original associant élus, fonctionnaires et citoyens, dans une optique de d’écologie urbaine. Les bâtiments qui vont sortir de terre seront respectueux de l’environnement de part leur principes constructifs comme des matériaux utilisés. Ainsi, grâce à l’utilisation du bois-énergie et de panneaux photovoltaïques, ils seront des bâtiments à énergie positive.

Confiés à une équipe d’architectes et de spécialistes locaux réunis autour du cabinet quimperlois Compère, ces bâtiments seront livrés dans 19 mois pour un coût total de 9,7 millions d’euros. Ce chiffre peut impressionner du fait de la construction concomitante de deux bâtiments, administratif et technique. Pourtant, il faut souligner que le coût au m² est très raisonnable puisque nous sommes à 1380€/m² sur le bâtiment administratif et de 1110€/m² sur le bâtiment technique. Actuellement, les coûts sont plutôt de 1500 à 1600€/m² pour des bâtiments moins performants.

A l’issue de ce chantier, une nouvelle page de l’histoire intercommunale du Pays de Quimperlé pourra s’écrire, dans des locaux neufs, inscrits dans une vision du développement durable et solidaire et dédiés au service de l’intérêt général.

Vous pouvez retrouver, sur le site de la Cocopaq, toutes les étapes de ce dossier, au travers d’une time-line interactive.

Rénovation du stade

Il est des dates qui comptent dans l’histoire d’un club de football.

Pour celui de Moëlan, l’Union Sportive Moëlanaise, l’année la plus importante est celle de sa création, sous l’impulsion du Docteur Pinel, en 1940. C’est la naissance d’une équipe, qui réunit désormais les “rouges” et les “blancs” sous un même fanion.

Suivent ensuite 1975, avec la création de l’école de foot pour former les jeunes, 1982, avec la construction de la tribune et 2009, avec la constitution du groupement Aven-Bélon qui unit Moëlan-sur-Mer avec Clohars-Carnoët et Riec-sur-Bélon.

En 2010, suite à la célébration des 70 ans du club, une réunion de travail est organisée entre le club et la municipalité. Face aux problèmes d’entretien et aux nombreux reports de match liés aux intempéries, l’entraineur de l’époque évoque l’acquisition d’un terrain synthétique. Une étude technique et financière est demandée au directeur des services techniques.

Techniquement, un terrain synthétique a tous les avantages. Robuste, il tient une vingtaine d’année avec un entretien annuel simple et peu coûteux (moins de 10 000€ annuels). Fiable, il permet de jouer sous tous les temps, sans limite et surtout à l’entrainement comme en compétition. Technique, il permet une progression rapide des joueurs et des matchs fluides.

Financièrement, l’investissement est à notre portée. L’entretien des quatre terrains nécessaires à une saison complète de footbal représente plus de 113 000 € annuels (temps de travail de tonte, matériel spécifique, apport de matières, etc.). Avec un terrain synthétique, l’entretien est simplifié et nous avons besoin de moins de terrains naturels, ce poste ne représente plus qu’environ 41 000 €. L’économie est substantielle et permis d’aborder l’investissement de 600 000 € avec sérénité, d’autant que nous comptons sur 29% de subventions de la Fédération Française de Foot, de l’Etat et du Conseil Général.

Sous la houlette de Jo Le Bloa, adjoint aux sports et du directeur des services techniques, un groupe de travail se met en place. Les visites s’enchainent pour bien connaître les différents produits existants et avoir des retours d’expérience. A l’été, les travaux commencent dans un enchaînement parfait.

Une nouvelle date vient donc s’inscrire dans l’histoire du club, 2013 et l’inauguration du terrain synthétique, pour le plus grand bonheur des joueurs et de leurs supporters. Un grand moment, vécu avec les jeunes et le Président, Patrice Thiery.

Vous pouvez retrouver l'USM sur son site internet.

Intercommunalité

En cette rentrée et à la veille des élections municipales, l’intercommunalité est au cœur de l’actualité.

Fragile, basé à l'origine sur l'adhésion volontaire des communes, le mouvement intercommunal a pris un essor décisif ces derniers mois avec sa généralisation à la quasi-totalité de la France. Nous assistons à une révolution silencieuse, qui fait concorder espace de vie, lieu de débats politiques et territoire d'action. Une bonne nouvelle pour la démocratie, qui reste toujours à approfondir !

Un sondage publié à l’occasion de la convention nationale de l’Assemblée des Communautés de France, qui se tenait les 3 et 4 octobre à Montpellier, vient éclairer le ressenti des Français. Ils jugent l’intercommunalité utile, mais encore un peu floue et souhaitent que cet enjeu soit au cœur de la campagne des municipales.

Un plébiscite. A 74 %, les Français, interrogés par l’Ifop, début septembre 2013, jugent que l’intercommunalité est une « bonne chose » pour les communes. Elle permet, selon 85 % d’entre eux, de mettre en commun des moyens autour d’un projet de développement cohérent. 80 % des personnes interrogées jugent qu’elle offre de nouveaux services et de nouveaux équipements. Revers de la médaille, elle tend, selon 73 % des répondants, à augmenter les impôts locaux. Pour 69 % d’entre eux, elle complexifie la gestion locale.

Des présidents méconnus. 54 % des Français ne disent, d’ailleurs, pas connaître le président de leur communauté. Dans ces conditions, ils réclament à 93 % une campagne d’information sur leur groupement à l’occasion du scrutin municipal de mars 2014. Un rendez-vous qui sera marqué, dans les communes de plus de 1 000 habitants, par la première application du fléchage vers les conseils communautaires. Une révolution tranquille que les personnes interrogées souhaitent voir traduite durant la campagne des municipales.

Les Français souhaitent, pour 95 % d’entre eux, que les grands dossiers des intercos soient abordés. 93 % veulent que les candidats à la présidence de l’intercommunalité se déclarent avant le scrutin, et non, comme c’est parfois le cas, après les deux tours des municipales et l’élection du maire.

Dans le cadre de la décentralisation, les Français souhaitent que les collectivités, dont les intercommunalités, aboutissent à une maîtrise de la fiscalité locale et à des économies. Ils veulent aussi mieux distinguer les compétences de chaque échelon. Enfin, ils aimeraient une meilleure association des citoyens et une plus forte solidarité entre les territoires.

Vous pouvez retrouver le sondage sur le site de l’AdCF.

Enquête publique

Depuis des années, Moëlan-sur-Mer élabore son Plan Local d’Urbanisme. Document règlementaire, le PLU doit fixer la destination des terrains. Il se doit d’être conforme aux lois de la République, aux documents de planification (schéma de cohérence territoriale, plan local de l’habitat, schéma d’aménagement et de gestion des eaux...). Il doit aussi exprimer une vision du développement communal.

Elaborer un tel document sur une commune littorale n’est pas de tout repos. D’un côté, la valeur du foncier est telle que les propriétaires cherchent légitimement à préserver la constructibilité de leur parcelle. De l’autre, la loi Littoral vient limiter fortement la localisation des parcelles à construire, autour de celles qui sont déjà bâties.

Après un long travail, la commission d’élaboration, présidée par Denis Berthelot, adjoint à l’urbanisme, a présenté son travail devant le conseil municipal. Celui-ci a voté l’arrêt du PLU, ce qui signifie que la consultation des partenaires publics et l’enquête publique peuvent commencer.

Moment important, l’enquête publique s’est déroulée du 17 juin au 31 juillet, en Mairie. La commissaire enquêteur, nommée par le Président du Tribunal Administratif de Rennes, a reçu ceux qui le désiraient pour noter leurs questions ou leurs souhaits. Ils ont été nombreux à la solliciter. Suite à cette écoute, elle a élaboré un rapport intitulé “conclusions et avis du commissaire enquêteur”, qui nous a été remis fin septembre.

On se souvient des attaques virulentes de l’opposition municipale dans ce domaine, qui voyait dans le PLU un travail bâclé, mettant en péril l’avenir de la commune. Les conclusions du rapport sont toutes autres, j’en cite quelques phrases : “la réduction des zones d’urbanisation par rapport au POS opposable ne se fait pas au détriment de la capacité d’accueil de la commune”, “l’urbanisation n’est pas gelée mais elle est contenue”, “les orientations relatives à la réalisation de logements aidés […] tendent à réaliser à la fois une mixité sociale, permettre le maintien d’une population de jeunes adultes sur la commune, répondre au parcours résidentiel de la population et à infléchir le développement des résidences secondaires”. Tirant le bilan de l’ensemble de ses contacts et appréciations, la commissaire enquêteur émet un avis favorable au projet de PLU.

C’est un feu vert important sur le chemin qui reste à parcourir pour finaliser le document. Avant la fin de l’année, les dernières corrections et précisions seront apportées à ce document, puis le Conseil Municipal statuera une dernière fois. Ainsi, nous pourrons enfin disposer d’un document d’urbanisme légal, nous permettant d’envisager le développement de la commune et son avenir avec sérénité.

Vous pouvez retrouver le rapport intégral sur le site internet de la commune, en cliquant ici.

Nommer

Lors du Conseil Municipal du 18 septembre dernier, nous avons mis un terme à une anomalie très ancienne de la commune de Moëlan : les rues sans nom !

Cela peut surprendre, mais de nombreuses rues de la commune, bien qu’habitées, n’étaient pas dénommées. Il en allait d’ailleurs de même des lieux-dits, qui n’étaient pas numérotés. Laxisme, désorganisation ou désintérêt, nous n’en connaissons pas vraiment les causes.

Les conséquences pouvaient être anodines, comme du retard dans la réception de courrier, ou plus graves, lorsque les secours perdaient un temps précieux à rejoindre un domicile.

Alertés par les habitants, notamment à l’occasion des conseils de quartier, nous avons décidé d’y remédier avec méthode. Toutes les voies à nommer ont été recensées par une salariée de la Mairie. Puis les conseils de quartier ont été sollicités pour proposer des noms lors de réunions ouvertes à tous. Ensuite, les noms proposés ont été traduits en breton par l’Office Public de la Langue bretonne. Enfin, le Conseil Municipal s’est prononcé, en toute connaissance de cause.

Le résultat est à la hauteur de l’enjeu : 65 rues, routes et chemins ont été nommés, 3 places ont été baptisées en l’honneur de personnalités moëlanaises et 26 lieux-dits seront désormais numérotés. En tout, sur les 187 km de voiries recensés, 51% étaient nommés avant 2008 et 49% le seront désormais. Un beau travail, mené en concertation avec la population et qui vient améliorer la tranquillité postale et surtout la sécurité quotidienne de nos concitoyens. Un regret ? Que la presse n’en parle presque pas. Mais peut-être qu’intérêt général, démarche participative et consensus intéressent moins que les querelles sans fondement et sans objet !

Destination Cornouaille

Prouver l’importance du tourisme en Bretagne est facile : nous accueillons  9 millions de visiteurs par an, ce qui engendre 66 000 emplois annuels, soit 8% du PIB régional. 4ème destination nationale, la Bretagne est une terre de tourisme.

Pourtant, nous constatons des signes de faiblesse. Le diagnostic est posé : concurrence mondialisée, séjours courts, irruption des nouvelles technologies, crise économique, vieillissement de la clientèle bretonne…

Restait à proposer un remède pour unir tous les acteurs du tourisme dans une stratégie de reconquête. C’est la politique des “Destinations”, portée par le Conseil Régional de Bretagne et le Comité Régional du Tourisme. L’idée est de mobiliser les acteurs du tourisme autour de territoires forts, perçus par nos visiteurs comme des lieux de séjour cohérents. Pas moins de 10 destinations vont progressivement voir le jour, auxquels s’ajoutera une 11ème destination, celle des îles bretonnes.

Ce Lundi 9 septembre, nous avons lancé la Destination Quimper Cornouaille, en présence de Pierrick Massiot, Président du Conseil Régional, de Bernard Poignant, Président de Quimper Cornouaille Développement et de Maria Vadillo, Vice-présidente du Conseil régional en charge du tourisme.

Présentée comme “un concentré de Bretagne”, la Cornouaille ne manque pas d’atouts. La diversité de ses paysages, son identité maritime, la vivacité de sa culture, la richesse de sa gastronomie sont perçues positivement par les visiteurs. Nous sommes ainsi une des principales portes d’entrée de la Bretagne, avec un grand nombre de premiers séjours.

Cette Destination Quimper Cornouaille, coordonnée par Quimper Cornouaille Développement, valide les choix que nous avons engagé tout au long du mandat : fusion des pays d’accueil touristique au niveau de la Cornouaille, participation active à la création de l’agence de développement économique et d’urbanisme Quimper Cornouaille Développement, création d’un office de tourisme intercommunal qui pourra désormais jouer son rôle d’animation à bon niveau.

Ces 11 destinations vont permettre de montrer qu’au-delà de sa singularité, la Bretagne est plurielle. Ainsi, nos visiteurs seront incités à poursuivre leur découverte au-delà d’un simple séjour.

Vous trouverez le dossier de presse de cette initiative en cliquant ici.