Le blog de Nicolas Morvan

Grande marée !

La rentrée commence déjà à se dessiner. Fini l’été, ses échanges conviviaux, ses fêtes, ses rencontres. Pourtant, juste avant la reprise, les communes de Clohars-Carnoët, Riec-sur-Bélon et Moëlan-sur-Mer vous ont concocté un petit cocktail artistique détonnant, en lien avec Le Fourneau.

C’est le retour des Rias et de sa marée de théâtre de rue ! Depuis 2009, ce festival vient marquer la fin de l’été par ses spectacles en plein air, dans des lieux magiques de nos trois communes, pour le plus grand bonheur d’un très large public de moins de 7 ans à plus de 77 ans, qu’ils soient touristes ou résidents.

Du cheval tout en poésie, du capitalisme frénétique (pas très original en cette rentrée…), du polar, des acrobates, un clown, des chansons, des associations bénévoles, un bateau très Rigolo : tout un programme.

Comme les autres années, tous les spectacles sont gratuits ! On y ajoute cette année la possibilité de se restaurer sur place grace aux associations. Nous sommes partis à 1500 la première année, nous étions 2500 l’an passé, combien serons-nous cette année ?

 

Vous trouverez l’ensemble du programme en cliquant ici.

Les patachons

Patachons, c’est le mot qui vient à l’esprit en voyant les mesures annoncées par François Fillon pour réduire la dette de l’Etat, tenir nos engagements et, accessoirement, complaire aux sacro-saintes agences de notations.

La pression fiscale va être accrue d'un milliard d'euros dès cette année, et de 10 milliards l'an prochain. Nos gouvernants espèrent ainsi un maintien de cette fameuse note AAA décernée à la France par les agences de notations, et qui lui permet de refinancer sa dette dans de bonnes conditions. Qu’elles semblent loin les incantations de Nicolas Sarkozy sur la moralisation du capitalisme ! Qu’il est loin le temps où les états volaient au secours des banques ! Aujourd’hui, les marchés effrayent les états et dictent leur loi, même s’il est vrai que les gouvernements ont été bien imprévoyants en laissant grossir leur dette à coups de cadeaux fiscaux.

C’est d’ailleurs là que réside le plus le sentiment d’avoir à faire à des patachons. Car il est comique de voir François Fillon et Nicolas Sarkozy renoncer à une bonne partie de leurs engagements de 2007. Le paquet fiscal contenu dans la loi Tepa devait provoquer un sursaut de croissance. Il n’a fait que gonfler notre dette en offrant, à crédit, des cadeaux fiscaux aux contribuables les plus aisés. Selon la Cours des Comptes, la réduction du taux marginal d’imposition des plus riches de 48% à 40% est responsable des deux tiers des surplus de dette accumulée depuis 10 ans. En mettant le cap sur la réduction de la dette, la droite doit reconnaitre son propre échec économique. Les patachons, ou comment l’Ump tourne elle-même la page du sarkozysme !

Pourtant, tout ceci serait risible si ce tournant de la rigueur ne s’accompagnait pas d’un nouveau tour de vis pour les plus humbles. L’augmentation cosmétique de l’imposition des plus riches, sous la forme d’une contribution exceptionnelle, ne rapportera que 200 millions d’euros aux caisses de l’Etat. Cela ne représente qu’un neuvième du chèque de 1,8 milliards d’euros que le gouvernement leur a fait en réformant l’ISF. Surtout, il faut le comparer aux 1,1 milliards d’euros d’augmentation de taxes sur les complémentaires santé, aux 1,1 milliards d’euros de réduction des dérogations en matière de CSG qui vont toucher les personnes en congé parental, etc.

Ils se disaient compétents en économie, on découvre surtout qu’ils n’ont aucune boussole, sauf celle de protéger les plus riches ! Demain, nous donnerons une autre direction aux politiques économiques, pour ne pas sacrifier l’emploi et la justice sociale, pour remettre le système financier à sa juste place.

Dans les boîtes

C'est l'été ! Temps heureux d'une parenthèse bien méritée pour nombre d'entre nous. Temps de travail très intense pour ceux qui vivent au rythme du tourisme.

Nos côtes, nos ports, nos paysages littoraux et intérieurs attirent depuis longtemps de nombreux touristes. Qu'ils soient à la recherche de leurs racines, d'une culture singulière et vivante, de temps libre, d'une mer sauvage, d'une nature et d'un patrimoine préservés, d'une gastronomie sincère, ils ont toutes les raisons pour choisir Moëlan-sur-Mer !

L'office de tourisme Aven-Bélon est là pour le faire savoir. Il s'assure ainsi que nos atouts soient visibles par le plus grand nombre. Révolutionnée par l'arrivée d'internet et mise en concurrence avec des pays de plus en plus lointains, notre économie touristique doit s'adapter, se structurer et se qualifier. C'est à ce prix que nous pourrons maintenir les emplois et les services liés au tourisme. C'est tout l'enjeu d'un office de tourisme du Pays de Quimperlé, qui puisse proposer des découvertes maritimes, rurales et patrimoniales, sur un territoire pertinent. Il devrait être lancé à l'automne par la Cocopaq.

Le rôle des commerçants, des associations et de la commune restera majeur, pour proposer des services et des animations de qualité. Cet été encore, Moëlan-sur-Mer est à la hauteur de sa réputation : restauration de qualité, feux d'artifice, festou-noz, concerts variés... Par son aide financière ou le prêt de matériel, la Mairie prend part à ces festivités. Nous allons même plus loin en organisant des concerts, lors des Mardis festifs ou les festival de théâtre de rue « Les Rias ». Tous ces évènements, gratuits, permettent de passer de bons moments pour les touristes comme pour les locaux. En effet, nous n'oublions pas que de nombreuses familles ne peuvent par partir.

Bonnes vacances à Moëlan-sur-Mer, terre océane !

On avance !

Le Conseil communautaire du 7 juillet a permis de signer la convention de délégation de service public avec l’entreprise Buspaq. Celle-ci est désormais officiellement chargée, pour 9 ans, de faire vivre le réseau Tro Bro Kemperle (TBK).

C’est l’aboutissement d’un long processus, puisque l’idée de construire un réseau renforcé de transports en commun existe depuis la naissance de la Communauté de communes en 1993.

Pour l’occasion, les 57 délégués communautaires ont montré leur confiance à nos délégataires, qui ont la lourde mission de tout préparer pour un lancement au 1er septembre. Nous montrons ainsi notre unité pour préparer l’avenir du Pays de Quimperlé. La Cocopaq est la première communauté de communes de Bretagne à mettre en œuvre un réseau d’un telle importance. En parallèle, nous continuons nos réflexions sur l’aménagement des gares de Quimperlé et Bannalec pour que tout les transports en commun du territoire soient reliés.

Je vous laisse découvrir en vidéo les services de TBK !

 

Dans les boîtes

Repos, détente, culture, découverte, vie familiale, la période d’été est pour beaucoup synonyme de vacances. Pourtant, quelques-uns travaillent d’arrache-pied pour que la saison se passe bien. Hôteliers, commerçants, artisans, animateurs et saisonniers ne ménagent pas leur peine pour que les touristes, comme les locaux, profitent au maximum du Pays de Quimperlé.

Les services de la Cocopaq ne sont pas en reste, que ce soit avec les piscines, le bus des plages, les centres de loisirs et même la collecte des ordures ménagères.

Acteur majeur de la vie du territoire, nous réfléchissons à l’avenir de l’économie touristique. Révolutionnée par l’arrivée d’internet et mise en concurrence avec des pays de plus en plus lointains, notre économie touristique doit s’adapter, se structurer et se qualifier. Cela nécessite une professionnalisation accrue au service d’une animation soutenue et cohérente, à une échelle pertinente. Il faut que nous soyons visibles pour la clientèle.

A la rentrée, le conseil communautaire et les communes devront se prononcer sur une prise de compétence touristique pour la Cocopaq. Chacun voit bien l’intérêt de mutualiser nos atouts et nos richesses pour proposer des découvertes maritimes, rurales et patrimoniales, sur un territoire où cohabitent modernités et traditions. Rassemblons-nous pour faire connaître le Pays de Quimperlé : une destination vivante et festive !

Vous trouverez le dernier numéro du Mag 16 en cliquant ici.

Un honneur et un bonheur

Au regard de la situation dont nous avons héritée, les trois années qui nous séparent de l’élection de 2008 sont passées bien vite. Il y avait tant à faire. Nous nous sommes attelés à la tâche en privilégiant un travail d’équipe, basé sur l’écoute et résolument inscrit dans le cadre communautaire du Pays de Quimperlé.

Les conseils de quartier, les comités consultatifs, des permanences régulières et un journal municipal modernisé apportent désormais plus de transparence à l’action municipale. Celle-ci est renforcée par une réorganisation des services, où chaque agent trouve sa place.

Rapidement, nous avons réalisé la salle omnisports, plus gros investissement du mandat. Parallèlement, nous avons défini un projet ambitieux, le réaménagement de l’ancien collège privé et de l’espace entourant Saint-Philibert qui permettra une plus grande densification du centre-bourg, épaulant ainsi commerces et services publics.

Moëlan-sur-Mer restera attractive si nous savons préserver et mettre en valeur notre environnement. Nous nous y attachons, par des embellissements et en prenant soin de nos espaces naturels. Il en va de notre avenir. De même, nous sommes attentifs à la situation de nos trois ports, qui doivent rester des lieux de vie et de solidarités.

Le dynamisme de Moëlan-sur-Mer s’appuie aussi sur ses jeunes. De la crèche à l’école en passant par les loisirs, nous améliorons leur accueil tant en termes de locaux, qu’en termes d’animations pédagogiques. Les retards étaient ici particulièrement flagrants. Nous favorisons aussi les échanges intergénérationnels, trop souvent oubliés dans notre société.

Fidèles à nos valeurs, nous avons renforcé les politiques sociales communales, comme le montrent la rénovation de la banque alimentaire ou le futur chantier de la Maison des Solidarités. De même, nous avons ouvert la programmation culturelle à de nouveaux horizons, tout en permettant à chacun d’y accéder. Enfin, la vie associative est épaulée par une politique d’aides plus lisible.

Ces trois années ont constitué pour nous à la fois un honneur et un vrai bonheur. D’ici à 2014, nous continuerons à préparer l’avenir de Moëlan-sur-Mer avec enthousiasme.

Vous trouverez ici notre bilan de mi-mandat.

Au nom de l’amour

Fin 2009, à l’occasion des 10 ans du PACS, j’avais marqué mon soutien à l’ouverture du droit au mariage pour tous. Des maires, rassemblés autour d’Hélène Mandroux, Maire de Montpellier, signaient l’appel des maires pour l’ouverture du mariage aux couples homosexuels.

Je me réjouis donc de l’examen, par l’Assemblée Nationale, d’un projet de loi ouvrant le mariage à tous les couples. Même si il n’a pas été voté par la majorité actuelle, ce projet montre le chemin pour demain. Il est d’ailleurs clairement inscrit dans le projet socialiste pour 2012.

Etant personnellement hétérosexuel, je considère que cette question n’est pas celle des homosexuels, mais doit concerner tous nos concitoyens. Ce sont les principes de la République qui sont en cause, au premier rang desquels l’égalité.

Absurde

Une fois le “bouclier fiscal” supprimé, il ne restera presque plus rien du “paquet fiscal” souhaité en début de mandat par Nicolas Sarkozy. Mais tout est dans le “presque”.

Pourtant, non contents de constater l’inefficacité et la scandaleuse inéquité du bouclier fiscal, les élus Ump maquillent en recul une réforme de l’impôt sur la fortune lourde de sens. Le cadeau pourrait plus que doubler pour les contribuables les plus riches passant de 800 millions à 1,8 milliards d’euros.

Mais surtout, ne faisons pas l’erreur de croire qu’il ne reste rien du “paquet fiscal” voulu par Sarkozy en 2007. Le dispositif d’exonération des heures supplémentaires, le fameux “travailler plus pour gagner plus”, est toujours en place. Qu’en est-il réellement ?

Cette mesure est particulièrement nocive pour l’emploi, puisqu’elle incite les entreprises à faire faire des heures supplémentaires plutôt que d’embaucher. Ainsi, les 174 millions d’heures supplémentaires effectuées au premier trimestre 2011 représentent 382 000 emplois à temps plein. Dis autrement, sans ce dispositif, l’activité du premier trimestre 2011 aurait pu générer des centaines de milliers d’emploi… Sans compter le coût exorbitant de ces dispositions : 3 milliards d’euros par an au titre des cotisations sociales perdues et 1,2 milliard d’euros au titre de l’impôt sur le revenu. Avec ces 4,2 milliards d’euros nous pourrions financer intégralement plus de 100 000 emplois.

Avec plus de 4 millions d’inscrits à Pôle Emploi, cette mesure, nocive et coûteuse, doit être annulée. Elle est tout simplement absurde.

En route !

Le Conseil communautaire du 9 juin à Arzano a finalisé notre nouvelle politique de transport en choisissant notre délégataire.

C’est l’aboutissement d’un long processus politique et administratif. Depuis la création de la Cocopaq, les élus souhaitaient s’engager dans la création d’un réseau de transport, qui renforcerait les liens entre les communes et apporterait un service utile aux habitants. Au cours du dernier mandat, des premiers pas avaient été franchis.

Dès le début du mandat, les élus communautaires se sont mis au travail sous la houlette de Patrick Le Nozahic, qu’il faut remercier. Certes, tout ne fut pas facile et certains préfèreront toujours les postures stériles, à l’action féconde. Mais il vaut mieux être du côté des habitants du Pays de Quimperlé, que d’écouter les cassandres.

Il s’agissait désormais de définir au plus près nos besoins, de s’assurer des financements et de trouver un délégataires dans des conditions économiquement acceptables. C’est chose faite avec l’offre de Buspaq, une entreprise regroupant les transporteurs locaux. A partir du 1er septembre 2011, ils seront les délégataires du réseau de transport du Pays de Quimperlé : Tro Bro Kemperle ou TBK.

TBK s’est une grille tarifaire unique, qui met fin aux inégalités sur le Pays de Quimperlé, tout en se situant dans des tarifs moins élevés que précédemment et en proposant des tarifs sociaux.

TBK s'est un service ouvert à tous, quelque soit l'âge ou le lieu d’habitation.

TBK s’est un réseau renforcé avec une offre de service supérieure à l’existant, plus de rotations, une connexion avec le train, un réseau intra-urbain qui irriguera Quimperlé.

Bravo aux élus communautaires qui ont su exprimer les besoins du territoire, bâtir une épure financière pour rendre le projet réaliste, faire confiance à un délégataire pour réaliser le service. Ils sont dans l’action, au service de leurs concitoyens.

3 ans après

Il y a quelques jours, l’Ouest-France a souhaité m’interviewer pour faire un point d’étape sur les 3 ans de mandats municipal depuis 2008. Vous trouverez ci-dessous le texte de cet entretien.

Quel bilan dressez-vous de votre action depuis 2008 ?

Au regard de la situation dont nous avons héritée, ces trois années sont passées bien vite. Il y avait tant à faire. Nous nous sommes attelés à la tâche en privilégiant un travail d'équipe, résolument inscrit dans le cadre communautaire. Plus de la moitié de nos engagements de campagne sont effectués. Nous avons réalisé la salle omnisports, plus gros investissement du mandat ; défini un projet ambitieux pour le centre-bourg ; investi dans les ports ; réorganisé les services municipaux et porté une grande attention à la jeunesse pour l'accueil scolaire ou les animations pédagogiques.

D’autres réalisations ?

Conseils de quartier, comités consultatifs, permanences régulières et journal municipal modernisé apportent désormais plus de transparence à l'action municipale. Fidèles à nos valeurs, nous avons renforcé les politiques sociales, comme le montrent la rénovation de la banque alimentaire ou la future Maison des Solidarités. De même, nous avons ouvert la programmation culturelle à de nouveaux horizons, tout en permettant à chacun d'y accéder. Enfin, la vie associative est épaulée par une politique d'aide plus lisible.

Que reste-t-il à faire ?

Nous devons finaliser le Plan Local d'Urbanisme, qui devra à la fois augmenter les espaces naturels préservés et permettre un nouveau dynamisme pour Moëlan. Un schéma des bâtiments communaux est à l'étude pour mieux prévoir nos investissements sur le long terme. De nouveaux services techniques seront construits. Nous allons réfléchir au réaménagement de l'arrière-plage de Kerfany. Bien entendu, nous resterons à l'écoute des pêcheurs et des plaisanciers dans un esprit de responsabilité.

D’autres projets ?

Plus largement, nous serons très présents dans l'action communautaire : vigilance sur la qualité de l'eau, transport à la demande, repas à domicile, relais assistante maternelle, centre de loisir, répurgation, sont déjà des actions quotidiennes. Demain elles seront complétées par un développement des transports en commun, une gestion des espaces naturels renforcée, un office de tourisme du Pays de Quimperlé, etc.

Vous représentez-vous en 2014 ?

Ces trois années ont été, pour moi comme pour l'équipe, à la fois un honneur et un vrai bonheur. D'ici à 2014, nous continuerons à préparer l'avenir de Moëlan avec enthousiasme. Pour la suite, il est trop tôt pour répondre.