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A voir la photo ci-contre et la sérénité qui s'en dégage, on peine à imaginer ce qu'ont été les inondations de 2000 à Quimperlé.
Si vous cliquez sur ce lien, vous accéderez en direct au reportage que France 2 avait consacré à ce sujet (archives INA). Ce traumatisme avait marqué, et marque encore, profondément les quimperlois.
Lors de la campagne électorale de 2001, Daniel LE BRAS et son équipe ont mis en avant leur volonté de prendre ce sujet à bras le corps avec un plan de travail ambitieux. Ils ajoutaient aussi qu'ils souhaitaient réveiller Quimperlé pour en faire une ville qui vit.
Ils y sont arrivés !
Hier, accompagnant Louis Le Pensec, Gilbert Le Bris, Bernard Poignant, Pierre Maille, et le sous-préfet, j'ai représenté le Conseil Régional à l'inauguration des travaux de la Basse-Ville. Nous avons admiré les embellissements de la rue Brémond d'Ars et écouté Pierre Jaffré l'adjoint aux travaux nous décrire les mille et une interventions effectuées sur les cours d'eau.
Bien entendu l'équipe de Daniel Le Bras n'a pas pour ambition de dompter la nature. Il y aura toujours des inondations. Mais ils ont fait la preuve qu'ils savaient relever les défis avec leurs partenaires.
Cette capacité nous sera bien utile au vu des orages qui s'amoncellent dans le ciel économique quimperlois.
Je viens de recevoir dans ma boîte aux lettres le faire-part de mariage de l'association Agir Ici et d'Oxfam.
Leur alliance donne Oxfam France-Agir Ici. Nous assistons donc dans le mouvement altermondialiste à un accord qui ressemble à une fusion-acquisition, avec suppression des doublons et synergies à la clés.
Pourquoi pas ? Combattre la misère, lutter pour le développement, rendre sa dignité et sa liberté à chaque être humain, voilà des engagements qui méritent rigueur et sérieux
Ces combats sont ceux d'Oxfam. Même si je ne partage pas toujours tout (comme par exemple sur la suppression de toute aide à l'agriculture), je ne peux que les soutenir quand ils luttent contre la prolifération des armes, pour annuler la dette ou pour le droit à l'éducation.
A propos de cette note, si vous ne l'avez pas encore vu, je vous 
conseille le film Lord of War avec Nicolas Cage. Une fiction au vitriol sur le monde des marchands d'armes.
Sur le milieu altermondialiste, le film The constant gardener est presque passé inaperçu. C'est pourtant un très beau film, où les moments d'émotions sont loin d'être rares et tout sauf grossiers.
Enfin, pour finir, la BD Un autre monde est possible, chez Hachette.
Milles excuses !
Je n'ai pas tenu le rythme la semaine dernière et ce blog n'a pas été mis à jour. C'est que la fin de semaine fut particulièrement chargée avec Mercredi un Secrétariat Fédéral à Quimper, Jeudi une réunion du Comité de soutien départemental à Ségolène Royal et Vendredi un Conseil Fédéral.
Pourquoi toute cette agitation nocturne, qui vient se rajouter à des journées bien chargées au vu des dossiers du Pays de Quimperlé (Domaine de Beg Porz, Nestlé, PDM, Centre Hospitalier, etc) ?
Tout simplement parce que les socialistes entrent en campagne pour choisir leur candidat.
Pour l'instant ça se passe plutôt bien, même s'il y a quelques curiosités dans l'application des règles internes que nous nous sommes donnés. Mais bon, nous sommes des citoyens pas des comptables, faisons comme si nous n'avions rien vus.
Non non, pour l'instant tout ce passe bien, même s'il y a quelques remarques assassines sur de soit-disant courses derrière le FN, mais nous sommes des citoyens pas des guerriers, faisons comme si nous n'avions pas compris.
Je vous assure que tout ce passe bien, et comme en plus d'être des citoyens nous sommes des camarades, je vous assure que nous nous retrouverons tous le 17 novembre (ou le 23).
Ca y est. Faisant fi des promesses de Sarkozy, les députés UMP ont voté (presque) comme un seul homme le projet de loi relatif au secteur de l'énergie, article 10 compris.
Il reste à franchir la lecture du Sénat, mais tout de même, nous semblons en bonne voie pour une privatisation de GDF, ce qui est une très mauvaise nouvelle pour les citoyens et pour les consommateurs.
Bien entendu les députés socialistes s'y sont fortement opposés.
Comme l'a noté Christian Bataille, "La concurrence et la privatisation ont fait augmenter les prix dans tous les pays où cette idéologie a été appliquée. " Les exemples anglais et américain, notamment, l'ont prouvé.
Le numéro d'octobre de l'excellente revue Alternatives Economiques en donne un exemple savoureux, même s'il n'est pas en rapport direct avec la loi, je cite :
"La Poste est la première bénéficiaire de la séparation des activités commerciales d'EDF et de GDF. Désormais, les 12,5 millions d'abonnés au gaz recoivent une facture séparée. Avec 4 factures par an en moyenne et un prix du timbre de 50 centimes d'euros, voilà 25 millions d'euros de gagnés pour l'opérateur public."
CQFD !
Sans commentaires.
Voici le texte de la motion votée par les magistrats du Tribunal de Grande Instance de Quimper à la suite des déclarations du Ministre de l'Intérieur sur les décisions du Tribunal pour Enfants de Bobigny :
Les magistrats du TGI de Quimper réunis en assemblée générale extraordianire le 28 septembre 2006 :
condamnent les déclarations de Monsieur Sarkozy, Ministre d'Etat, Ministre de l'Intérieur, mettant en cause une nouvelle fois le fonctionnement de l'institution judiciaire et spécialement le TGI de Bobigny ;
dénoncent l'atteinte inadmissible au principe de la séparation des pouvoirs et à l'indépendance de l'autorité judiciaire ;
ne peuvent accepter qu'une prochaine échéance électorale puisse donner lieu à l'expression d'un tel mépris ;
condamnent la volonté ainsi exprimée d'opposer des institutions de l'Etat ;
manifestent leur entier soutien aux magistrats du TGI des Bobigny
prennent acte, avec satisfaction, des réactions exprimées par les plus hautes autorités judiciaires et en appellent à une réaction vigoureuse de l'ensemble des responsables politiques.
C'est le titre du papier que Libération consacre à la relation entre Chirac et Valérie Giscard d'Estaing, à l'occasion de la sortie du troisième tome des mémoires de l'ancien président de la République.
En août 1976, Chirac démissionne de son poste de Premier Ministre et fonde le RPR afin d'en finir avec le président.
Depuis, 30 ans ont passé, mais la rancoeur est toujours là. Oubliée un jour, réactivée le lendemain.
La semaine dernière, interviewé sur Europe 1 par Jean-Pierre Elkabach, VGE a redit cet épisode connu où, entre les deux tours de la présidentielle de 1981, il appelle lui-même la permanence de Chirac en déguisant sa voix.
VGE : Quand on est au pouvoir, on ne sait rien. Vous lisez les journaux, vous écoutez les émissions. Je me disais : qu’est-ce qu’on dit aux gens, qu’est-ce qu’on leur dit de faire. Je voudrais le savoir moi même. Je demande à ma secrétaire de trouver le numéro de téléphone de la permanence de Chirac.
J’ai appelé. Et j’ai dit : alors voilà, je suis un militant, alors qu’est-ce qu’il faut faire ? On m’a dit : il faut pas voter Giscard. Alors, j’ai pris l’air bête et j’ai dit : bon alors, il ne faut pas voter Giscard, il faut s’abstenir ou ne pas aller voter ?
Mais non, vous n'avez rien compris. Il faut voter Mitterrand.
On pourrait en faire des papiers en racontant le cynisme de Chirac et l'habilleté de Mitterrand qui savait l'utiliser ! Reste qu'une fois passé cet "art de la guerre" la conquête du pouvoir pour le pouvoir ne mène nulle part. Reste aussi qu'il vaut mieux savoir que Chirac est capable de ça.
Hier toute la journée, j'ai animé avec Anne Maréchal, secrétaire fédérale du PS, une réunion d'accueil des nouveaux adhérents du PS en Finistère.
C'était la deuxième fois que nous nous adonnions à l'exercice sur la circonscription de Quimperlé-Concarneau, et comme la dernière fois c'est un peu plus d'une trentaine de personnes qui sont venus découvrir le fonctionnement du parti et son histoire.
La journée a été riche en échange : le matin sur les étapes et les combats historiques du socialisme ou le fonctionnement de l'outil de transformation sociale qu'est le PS ; l'après-midi sur ce qu'est être élu et socialiste ou sur le projet.
C'est peu de dire que l'on sentait la détermination à changer la société en gagnant les prochaines présidentielles.
Merci donc à Dany Bellour, Jean-Claude Sacré, Marie-Isabelle Doussal et bien entendu Gilbert Le Bris pour leur participation l'après-midi.
Et surtout bienvenue aux petits nouveaux, même si beaucoup n'en sont pas vraiment car au cours de la journée j'ai compris que certains avaient des engagements syndicaux, d'autres étaient des mutualistes chevronnés, des élus ou anciens élus, des responsables associatifs...
Pour ceux qui n'auraient pas encore rejoint le mouvement, sachez qu'il n'est pas trop tard (même si vous ne pourrez pas participer au choix du candidat).
Ci-dessous l'enquête du PS 29 sur les nouveaux adhérents :
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