En mars prochain auront lieu les élections régionales et chaque camp politique s’y prépare. Dans une grande confusion pour l’Ump, avec le duel permanent entre le député villepiniste Le Guen et la préféte sarkozyste Malgorn. Dans la clarté pour les socialistes, puisque nous élirons Jean-Yves Le Drian tête de liste dans quelques jours.
Comme il nous l’a dit Dimanche dernier à Scaër, lors de notre Fête de la Rose, “nous sommes disponibles et ouverts pour tous ceux qui veulent venir avec nous” pour lutter contre la droite et pour la Bretagne.
Et Jean-Yves d’appeler à un “breizh storming” pour définir, avec les bretons un projet pour la Bretagne, qui tienne compte de ce que nous avons réalisé depuis 6 ans. Mais qui soit aussi réaliste sur les défis qui sont devant nous, à commencer par la bataille du lait, qui concerne toute la Bretagne et toute la gauche. Le lait dessine nos paysages, fait vivre nos territoires, des plus petits villages aux plus grandes villes. La lutte actuelle des agriculteurs est donc aussi une lutte pour l’aménagement du territoire, mais surtout pour la régulation et contre le tout marché. Le 5 octobre, les ministres de l’agriculture des pays de l’Union européenne devront rétablir de la régulation, s’ils ne veulent pas tuer tout un éco-système.
Le Président de la Région Bretagne ne pouvait pas ignorer la grande manifestation qui se déroulait en Côtes-d’Armor et a martelé que les algues vertes sont une “affaire bretonne, de toute la Bretagne”, qu’il nous faut assumer en disant “nous sommes malades, nous le savons, mais nous nous soignons et nous vous disons comment”. Pour lui rien ne serait pire que de ne pas prendre ce problème à bras le corps. Il nous a redit sa détermination à faire que la Région Bretagne se saisisse de cet enjeux et prenne sa place, non dans le curatif ou le sanitaire, qui sont l’affaire de l’Etat, mais dans le préventif.
Enfin, notre invité principal a souhaité mettre en avant la “glaz économie” que nous pourrions promouvoir et qui est à portée de main. Une économie verte et bleue, qui tire profit des spécificités et des forces de la Bretagne. Mais, si cette économie est déjà en route, elle est encore lointaine, trop lointaine, pour de nombreux ouvriers. L’enjeux est donc de réfléchir à une économie de transition, à la sécurisation des parcours professionnels.
Bref, un candidat combatif, à la hauteur des enjeux bretons, à l’image de celui que j’ai eu le plaisir de fréquenter durant 6 ans à Rennes.
Merci à Dominique Le Guen pour la photo.
Les commentaires récents