Le blog de Nicolas Morvan

Près de chez vous au fil de l'été

Il est là, soit en téléchargement en cliquant ici, soit en version papier dans votre mairie ou dans les offices de tourisme du Pays de Quimperlé.

L'édition 2008 du guide des animations culturelles organisées sur le Pays de Quimperlé est à votre disposition. Il a été préparé comme tous les ans par le service culturel de la Cocopaq, en lien avec les communes, et se veut le plus clair et le plus exhaustif possible pour tout vous dire sur vos vacances d'été.

Un été où les occasions de découvertes artistiques et culturelles seront nombreuses jusque dans des lieux les plus insolites.

De commune en commune, laissez-vous gagner par le nomadisme. Ce document vous invite à musarder sans retenue en Pays de Quimperlé ; d’expositions en festivals, de festoù-noz en balades contées… sans oublier de se faire un ciné en salle ou au vert.

Sortez vos agendas. Les artistes seront ravis de vous rencontrer.

Présidence du PPC

L'Assemblée Générale du Pays des Portes de Cornouaille s'est tenue Lundi 7 juillet en Mairie de Mellac. Première réunion depuis les élections, il s'agissait à cette occasion de doter cette structure d'une nouvelle équipe.

En effet, Louis Le Pensec avait annoncé depuis longtemps sa volonté de passer la main à l'occasion du renouvellement municipal. J'ai donc pris la présidence avec un Bureau légèrement remodelé.

Le Pays des Portes de Cornouaille (PPC) est un pays d'accueil touristique. Les pays d'accueil touristique ont vocation à fédérer l’ensemble des acteurs, en terme d’ingénierie touristique, afin d’élaborer et de mettre en œuvre des projets de développement d’économie touristique. Ils confortent et développent durablement l’activité des territoires.

Notre PPC s'étend de Clohars-Carnoët à Concarneau en passant par Saint-Yvi et Scaër. Il couvre l'ensemble du territoire de la Cocopaq et de la 4C. Lieu de définition et de mise en oeuvre d'une politique touristique commune, il a permis des avancées fortes pour les communes comme pour les professionnels, son président souhaitant toujours tendre vers la qualité.

Aujourd'hui, les Communautés de communes ayant pris un poids plus important, elles souhaitent intégrer une partie des compétences du Pays d'accueil touristique. De même, elles souhaitent que leurs offices de tourisme mutualisent fortement leurs moyens. Enfin, 31 pays touristiques existent en Bretagne selon une géographie complexe. Pourquoi ne pas faire correspondre la carte des pays touristiques avec celle des Pays Voynet ?

Pour nous, cela reviendrait à fusionner notre pays touristique avec ceux du Pays de Cornouaille. Cela aurait pour intérêt de rendre visible ce territoire, qui est déjà la porte d'entrée de fait de la Bretagne. Ainsi, 20% des premiers séjours en Bretagne se font en Cornouaille et elle est pour beaucoup un condensé de Bretagne... C'est en tout cas l'ambition qu'a indiquée le matin Bernard Poignant, nouveau Président du Pays de Cornouaille et ce à quoi nous allons oeuvrer.

Conseil communautaire et transports

Jeudi a eu lieu le 3ème conseil communautaire du mandat, après ceux de Baye et de Clohars-Carnoët. Là, c'est Roger Colas, Maire de Tréméven, qui nous accueillait. La séance fut particulièrement consensuelle, car tous les votes ont été obtenus à l'unanimité. J'ai fait le grand chelem !

Pour autant, il ne faut pas croire que les décisions prises soient sans incidences sur la vie de nos concitoyens. Ainsi, du vote présenté par Patrick Le Nozahic, demandant la délégation du Conseil Général pour mettre en oeuvre le Transport A la Demande (TAD).

Derrière ce nom se cache la réponse aux problèmes de transport des personnes âgées et des personnes handicapées. Dans un premier temps, la communauté de communes se propose de répondre aux besoins des personnes âgées de plus de 80 ans et des personnes handicapées à plus de 80% (selon la Cotorep). L'idée est de leur permettre la mobilité, car dans une société du mouvement et dans un urbanisme où les services essentiels s'éloignent de plus en plus pour se concentrer, pouvoir se déplacer est vital.

Ensuite, nous nous pencherons sur un véritable périmètre de transports urbains, à l'horizon de 2010. Mais nous n'en sommes pas encore là...

Conseil communautaire - Urgences de nuit

La motion suivante a été adoptée à l'unanimité par le Conseil communautaire du 26 juin :

Ayant appris par la presse qu'un audit et un rapport envisageaient la fermeture nocturne de l'accueil des urgences du Centre Hospitalier de Quimperlé, nous voulons marquer notre désapprobation.

Après avoir subi des crises économiques lourdes, après l'annonce de la fermeture du Tribunal d'Instance, nous ne pouvons accepter ce nouveau recul des services publics sur notre territoire. Cette fermeture ferait suite à une réorganisation globale du Centre Hospitalier et serait en contradiction totale avec la promesse, faite à l'époque, de stabiliser l'offre de soins.

Elle conduira à l'engorgement du service d'urgences de Lorient et du Centre Hospitalier de Quimper. Ces deux services sont d'ailleurs déjà saturés.

Le Centre Hospitalier a pour mission d'assurer 24h/24, la permanence des soins non programmés sur un territoire étendu, en progression démographique constante et subissant de fortes variations saisonnières. En effet, l'été, ce sont près de 100 000 habitants qui se trouveraient privés d'accès aux soins d'urgences la nuit.

Elus du Pays de Quimperlé, nous sommes attachés à ce que les urgences assurent la sécurité et la sérénité des populations des 22 communes rurales et littorales, qui sont de leur ressort. Les 500 entrées comptabilisées en mai 2008 après 19h montrent, s'il en était besoin, que ce service répond à une réelle attente de la population.

Souhaiter basculer les urgences nocturnes de communes souvent éloignées vers Lorient est en contradiction avec la notion même d’urgence vitale. Les techniciens du Ministère et de l'ARH savent-ils que Scaër est à plus de 45 minutes du CHBS et à plus de 40 minutes du CHIC ? Comment cela peut-il être conforme au souhait ministériel de mettre chacun à 20 minutes d'un service d'urgences ?

De plus, la suppression de l'activité nocturne des urgences mettrait à nouveau en péril la réorganisation des services en cours, ainsi que la pérennité du Plateau Technique. A l’heure où de nombreux hôpitaux voient leurs services menacés, nous ne pouvons que nous interroger sur la dégradation régulière du tissu sanitaire, en particulier dans le Finistère. Souhaite-t-on un désert sanitaire entre Quimper et Lorient ?

Le rapport du sénateur Larcher souhaitait laisser aux élus locaux toute leur place. C’est pourquoi nous demandons instamment à Madame la Ministre de la Santé de garantir la pérennité de ce service d’urgence. De même, nous souhaitons qu'elle remonte le numerus clausus en faculté de médecine et notamment en Bretagne.

Enfin, nous souhaitons afficher notre solidarité avec les élus et les citoyens des Pays de Concarneau, de Carhaix, de Douarnenez et de Pont-L'Abbé, qui se dressent contre des décisions similaires.

Fermeture nocturne des urgences ?

Ayant appris par la presse, qu'un audit et un rapport envisageaient la fermeture nocturne de l'accueil des urgences du Centre Hospitalier de Quimperlé, nous souhaitons marquer notre désapprobation.

Le Centre Hospitalier a pour mission d'assurer 24h/24, la permanence des soins non programmés sur un territoire étendu, en forte progression démographique. Elus du Pays de Quimperlé, nous sommes attachés à ce que les urgences assurent la sécurité des populations des 22 communes rurales et littorales, qui sont de leur ressort.

Souhaiter basculer les urgences nocturnes de communes souvent éloignées vers Lorient est en contradiction avec la notion même d’urgence vitale. De plus, cela contrevient aux déclarations gouvernementales sur l'environnement en obligeant les habitants à des déplacements routiers inutiles.

La suppression de l'activité nocturne des urgences, mettrait à nouveau en péril la réorganisation des services en cours, ainsi que la pérennité du Plateau Technique.

A l’heure où de nombreux hôpitaux voient leurs services menacées, nous ne pouvons que nous interroger sur la dégradation régulière du tissu sanitaire, en particulier dans le Finistère. Souhaite-t-on un désert sanitaire entre Quimper et Lorient ?

Le rapport du Sénateur Larcher, sur les conclusions duquel semble se baser la recommandation qui nous concerne, se présentait comme l’anti-réforme Dati. Le sénateur Larcher souhaitait laisser aux élus locaux toute leur place. C’est pourquoi nous demandons à Madame la Ministre de la Santé, un moratoire permettant qu’une concertation s’engage.

Louis LE PENSEC, Sénateur

Gilbert LE BRIS, Député

Nicolas MORVAN, Président de la Cocopaq, Conseiller Régional

Michaël QUERNEZ, Vice-président du Conseil Général, Conseiller Général du canton de Quimperlé

Yvon LE BRIS, Conseiller Général du canton de Bannalec

Marie-Isabelle DOUSSAL, Conseillère Générale du canton d’Arzano

Joël DERRIEN, Conseiller Général du canton de Scaër

Claude JAFFRE, Conseiller Général du canton de Pont-Aven

Ya d'ar brezhoneg

Alors qu'à l'Assemblée Nationale un petit espoir se fait jour de voir enfin reconnaître les langues régionales, il ne faut pas baisser la garde et considérer que cette hypothétique reconnaissance dispenserait d'agir.

Pour ce qui concerne le breton et ses 270.000 locuteurs au quotidien, l’absence de statut légal et l’exclusion quasi totale de la langue de la vie publique et de l’école jusqu'à très récemment ont conduit à un arrêt de la transmission familiale. Aujourd'hui, l’UNESCO classe le breton parmi les langues en danger sérieux d’extinction.

L'Office de la Langue Bretonne, organisme fondé en 1999 par la Région Bretagne, a pour objectif la définition et la mise en œuvre d'actions pour la promotion et le développement de la langue bretonne. A ce titre, il propose aux collectivités locales de signer la Charte Ya d'ar brezhoneg. Ce document est composé d'une série d'actions pragmatiques qui permettent aux mairies ou aux intercommunalités d'agir pour redonner au breton une place forte dans l'espace public.

Mercredi matin, à Moëlan, nous avons commencé à travailler ce sujet avec Isabelle Moign, adjointe à la Culture et Marie-Dominique Le Guillou, Conseillère municipale déléguée chargée de la mise en oeuvre de cette charte. Comment pouvons-nous engager durablement la commune dans une démarche bilingue ? Avec quelle méthode ?

Mercredi après-midi, c'est avec Marcel Moysan, Maire de Querrien et Vice-président de la Cocopaq, que nous avons poursuivi la réflexion pour ce qui concerne la communauté de communes. Des actions sont déjà en place, comme les camps loisir en breton, d'autres sont à imaginer.

War-raok ! (en avant !)

Aquapaq

Lundi dernier, avec les élus communautaires, nous avons visité le chantier de la future piscine communautaire de Kergoaler à Quimperlé. Nous étions guidés par l'architecte, Jean-Yves Philippe.

Cet investissement de 11,3 millions d'euros devrait être livré dans la deuxième partie de l'année 2009. Plus gros investissement jamais réalisé par la communauté de communes, cette piscine aqualudique, baptisée Aquapaq, est le symbole de la volonté des élus du Pays de Quimperlé d'aménager le territoire.

En effet, en mettant à disposition un tel équipement sportif et ludique, les élus ont souhaité répondre à l'attente des familles et apporter un nouvel équipement de centralité à Quimperlé.

Le chantier est impressionnant, mais la piscine le sera encore plus...

Darcos cherche la division

Depuis le début, de nombreux élus locaux sont opposés au dispositif élaboré par le Ministre de l'Education Nationale visant, au titre d'un service minimum d'accueil, à substituer des fonctionnaires municipaux aux enseignants en grève.

Ce service minimum d'accueil prend la forme d'une convention entre les communes et l'Etat, dont le modèle vient de m'être adressée par mail par les services de l'Inspection d'Académie. La question est de savoir si nous souhaitons le mettre en oeuvre pour le 15 mai 2008. Au vu de l'urgence, j'ai souhaité en faire état au dernier Conseil Municipal du 6 mai.

J'ai indiqué que pour nous, Moëlan-sur-Mer ne doit pas signer la convention et qu'un service d'accueil ne sera donc pas mis en place, pour plusieurs raisons :

Substituer à des fonctionnaires de l’Éducation nationale, en grève, des fonctionnaires territoriaux, en payant ces derniers par une ponction opérée sur le salaire des premiers est une façon de casser la grève en divisant les fonctionnaires. Or la grève est un droit et en plus, pour celle du 15 mai, ces motifs sont légitimes.

Chercher à faire peser sur les communes les conséquences de conflits qu’il aura déclenchés n’est rien d’autre pour l’État qu’une défausse de ses responsabilités sur les collectivités. C'est au gouvernement d'instaurer un bon dialogue social au sein de l'Education Nationale, de façon à éviter les grèves.

Sur la méthode, aucune concertation préalable n’a été organisée avec les associations d’élus : c’est encore une fois la marque du peu d’estime dans lequel ce gouvernement tient les collectivités et les élus territoriaux.

Lors de la grève de janvier dernier, le service public minimum a été mis en œuvre par seulement 1000 communes sur les 36 000 que compte notre pays, sans que cela ait paru poser de problème d’accueil particulier pour les enfants et leurs familles.

C’est donc un camouflet qui a été infligé au ministre qui en avait d’ailleurs tiré la leçon et promis des négociations. Ces négociations n’ont pas lieu, la démagogie est de retour...

40 ans !

Il avait fondé les usines d'abattage en 1968. Son entreprise est aujourd'hui le premier employeur de la ville et regroupe près de 10 000 emplois, en réalisant 2,5 milliards d'euros de chiffre d'affaires.

Lucien Bigard s'en est allé dans la nuit de Samedi à Dimanche. Quimperlé et sa région sauront marquer demain leur reconnaissance à ce capitaine d'industrie, qui a su implanter une activité durable sur notre pays.

Rencontre avec le personnel de la Cocopaq

Mercredi, ma journée a été consacrée à faire le tour des services de la Cocopaq. Autant le dire tout de suite, une seule journée n'a pas suffit.

Le matin, cap sur Bannalec pour rencontrer les équipes chargées de la mise en oeuvre du Contrat de Restauration et d'Entretien du Ster-Goz. Discussions libres sur l'intérêt d'un Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux sur l'Aven-Bélon et au-delà, sur la mise en place à venir du CRE sur la Laïta, sur les plantes invasives...

Puis départ pour Scaër, afin de rencontrer les personnels de la piscine, notre 1er Aquapaq (en photo d'illustration). Les maîtres nageurs évoquent leur métier dans un équipement rénové, plaisant, silencieux. Ils disent les difficultés des écoles à accéder à ce service du fait des normes d'encadrement et du coût des transports.

A midi, pause déjeuner à Mellac où le personnel était convié à une rencontre avec les élus. L'occasion de dire l'état d'esprit avec lequel nous entrons dans ce mandat.

Début d'après-midi toujours à Mellac, à la pépinière d'entreprise de Kervidanou. Quelques chefs d'entreprise sont au travail, d'autres vont bientôt arriver ou partir, bref une vraie nurserie de talents pour le territoire.

Décrochage vers les services techniques. Un camion arrive, un des rippeurs s'est ouvert le doigt avec le couvercle d'une boîte de conserve... Une boîte de vitesse est en train d'être démontée dans les ateliers.

Pour finir, visite rapide du Point information jeunesse de la Place des Ecoles à Quimperlé. Avec l'équipe, nous évoquons la politique jeunesse de la Communauté de communes et ses enjeux.

Du coup, je n'ai pas visité le Cial, les centres de loisir en construction à Tréméven et à Moëlan-sur-Mer, la nouvelle piscine à Quimperlé, vu les équipes de portage de repas à domicile, le relais assistantes maternelles, etc. Mais les quelques discussions m'ont confirmé la disponibilité et l'enthousiasme des salariés de la Cocopaq. Ils souhaitent tous, dans la diversité de leurs métiers et de leurs missions, contribuer à construire l'avenir du Pays de Quimperlé.