Avec la réforme de la taxe professionnelle, l’année 2009 était saisissante. D’un côté le gouvernement nous demandait d’investir massivement via le plan de relance, de l’autre, il nous supprimait des moyens car nous serions dispendieux. C’est à ne plus rien y comprendre, sauf à voir dans cette politique un processus de recentralisation, inédit dans notre histoire.
Au final, nous obtenons une réforme de l’ensemble de la fiscalité locale, brouillonne, déséquilibrée et dangereuse pour la pérennité de l’action publique locale. Elle vient rogner les marges d’actions financières des collectivités. Derrière ce mouvement, c’est bien une vision particulière de l’aménagement du territoire qui s’exprime. Une vision qui considère que les services publics sont inutiles, que les solidarités sont un frein à la modernité et qu’investir dans l’avenir ne vaut que pour les grandes métropoles.
Le budget 2010 que nous venons d’adopter est à l’opposé de cette logique. Bien que prudent dans un contexte national incertain, il est offensif et volontaire. Offensif, car il prend en compte les politiques fortes que nous avons lancées l’an passé. Elles marquent notre soucis d’offrir un haut niveau de services publics et une haute qualité environnementale à nos concitoyens. Volontaire, car nous faisons le choix d’engager le Pays de Quimperlé dans la mise en œuvre d’un développement durable et solidaire : Agenda 21, stratégie de développement économique, filière bois-énergie, amélioration de nos zones d’activité économique, mise en réseau des bibliothèques et des lieux d’enseignement musical, développement du nautisme... Volontaire aussi, car nous nous préparons au déploiement d’un réseau de transport en commun.
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