Oui, je sais, j'ai deux jours de retard, mais je ne pouvais pas passer à côté de ce faux départ de Jacques Chirac. Faux départ parce qu'il n'est pas parti, il annonce simplement qu'il ne briguera pas un nouveau mandat.
Le temps du départ viendra plus tard et avec lui le temps du bilan. Vous me permettrez juste un petit bilan personnel rapide de l'action de notre président. D'abord je veux retenir les points positifs :
J'ai apprécié en 1995, sa prise de position concernant les responsabilités de la France dans les drames de la Seconde Guerre Mondiale : « ces heures noires souillent à jamais notre histoire et sont une injure à notre passé et à nos traditions. Oui, la folie criminelle de l'occupant a été, chacun le sait, secondée par des Français, secondée par l'État français ».
J'ai tendu l'oreille lors de son allocution au Sommet de la Terre de Johannesburg, espérant enfin que nous pourrions engager des politiques fortes sur le réchauffement climatique et au-delà sur l'écologie : "Notre maison brûle et nous regardons ailleurs".
J'ai soutenu son refus de suivre l'administration Bush lors de la guerre en Irak et sa défense d'un monde multipolaire organisé sous l'égide de l'ONU.
Par contre, je ne compte plus les points négatifs : j'ai été dans la rue contre la reprise des essais nucléaires en 1995, contre les réformes Juppé et pour l'augmentation des budgets de l'enseignement supérieur en 1995, pour la victoire de Jospin en 1997 (merci pour la dissolution), contre les alliances droite-FN aux régionales en 1998, pour la défense de la République après le 21 avril 2002 (qui a craqué l'allumette de la démagogie lors de cette campagne ?), etc, etc.
Ce doit être ce que l'on appelle un bilan mitigé...
NB : Vous remarquerez un petit lifting de printemps pour ce blog, qu'en pensez-vous ?
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