Hier, Lucie Aubrac nous a quitté et j'en suis triste.
J'avais eu la chance de rencontrer cette grande résitante, femme de coeur et de convictions, il y a quelques années. C'était lors d'une réunion d'une organisation étudiante et alors que se posait la question du traitement des sans-papiers, notamment à l'église Saint-Bernard.
Elle nous avait retracé son parcours, fait d'une conscience claire -précoce- des dangers des totalitarismes, mais aussi d'un refus de l'affaissement de la France et des valeurs universelles qui fondent la République. Lucie Aubrac ce n'était pas seulement l'amour, mais aussi une haute exigence morale.
C'était pour nous, jeunes étudiants, qui nous étions engagés nominalement contre les lois Debré dans Libération, une grande fierté que de recevoir cet appui.
Aujourd'hui encore, comme à l'époque, je ne crois pas que la France puisse régulariser l'ensemble des étrangers entrés illégalement sur son territoire. Pourtant, je pense qu'elle ne doit pas tourner le dos à son histoire et à ses valeurs. La France a pour moi l'obligation morale de faire preuve d'humanité, à l'opposé de la politique actuelle.
Oui ses d'une grande perte ,j'avais une grande admiration pour cette femme qui ses battus pour la résistance une résistante exemplaire . Mon grand pères jérome Rouat était placé dans la resistance
sur rosporden .
Rédigé par : huiban | 16 mars 2007 à 23:05