Michel Thersiquel nous a quitté Jeudi matin à Concarneau à seulement 63 ans.
Photographe inlassable de la Bretagne, de ses paysages et de ses habitants, il était, selon le mot de son ami Marcel Le Lamer, un sculpteur de lumière. Il disait du photographe bannalecois : "Dans les lieux éclairés où se fête l'image, cela se sait depuis des années : Michel Thersiquel est atteint par un mal bien étrange. Autant le rendre public, autant le divulguer hors du cercle des initiés. On en connaît les manifestations régulières. Les causes, elles, sont si profondes, si archaïques, qu'elles ont envahi la totalité du personnage, qu'elles ont façonné ses manières d'être au monde et de communiquer avec ses semblables : il vit photographie, il parle photographie, il respire photographie, et il refuse obstinément d'en guérir ".
Je peux témoigner de la véracité de l'hommage de Marcel Le Lamer, pour avoir eu l'occasion de rencontrer Michel Thersiquel il y a quelques semaines à peine. Fatigué, il m'a confié que ce qui lui manquait le plus c'était de ne pas pouvoir photographier autant qu'il le voudrait.
Ses photos resteront comme une partie de la mémoire bretonne.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.