Quelques images de la parade d'hier si vous n'étiez pas devant votre téléviseur à midi. Nous étions 300 000 selon la police et plus de 400 000 selon les organisateurs.
Plus de photos sur le blog officiel de la Breizh Touch ou sur la colonne de droite de ce blog.
Vous pouvez aussi retrouver ici le reportage de TF1, en deux parties.
Champs Elysées. Midi pile. Il fait beau et la foule est au rendez-vous. 3 000 sonneurs et danseurs venus de toute la Bretagne s'élancent ! C'est parti pour le point d'orgue de la Breizh Touch : la Breizh Parade.
Après avoir rempli les plus grands stades et les plus belles salles, la musique et la danse bretonne relèvent le défi de parader sur la plus belle avenue du monde: un défi fou.
Le bagad de Lann Bihoué ouvre la marche, celui de Briec, champion de Bretagne des bagadoù, la fermera plus d'une heure après. Entre temps, ce sont tous les pays de Bretagne qui défileront pour le plaisir des yeux et des oreilles. Un spectacle époustouflant ! La photo qui illustre cet article vous montre un des groupes de danseurs, celui de Cornouaille. On y voit - est-ce un hasard ? - des Rieccois et des Bigoudens lors d'une ronde endiablée.
Ce qui me frappe, c'est la fierté qui se dégage des participants. Il faut dire que si l'écrin des Champs est magnifique, le spectacle est à la hauteur, avec un réglage proche des professionnels. Les bretons de Paris et d'ailleurs, venus en masse, ont donc de quoi être fiers de la vitalité de leur région. Ce n'est pour autant pas vraiment une marche des fiertés. Nous ne sommes pas ici, comme lors de la Gay Pride, dans une marche revendicatrice, mais bien dans une démarche culturelle (Gramsci ?).
Ce qui revient au fil des discussions que nous nouons dans la foule, dans le métro, à Montparnasse ? La jeunesse des sonneurs et des danseurs. Tradition et modernité, à l'image de la musique du bagad Brieg, à l'image de la Bretagne !
Alors à quand une nouvelle Breizh Touch ?
Vous trouverez quelques photos de cette parade et du village installé sur les quais de Seine dans l'album photo que je publie dans la colonne de droite de ce blog.
La Bretagne comme vous ne l'avez jamais vue ! C'est le pari de la Breizh Touch, le grand évènement qu'organise le Conseil Régional et ses partenaires, le week-end prochain à Paris.
L'idée est à la fois de créer un grand moment de fierté pour les bretons, mais surtout de montrer au reste de la France les richesses de note région. Nous allons mettre en avant un mélange de tradition, de recherche de pointe, d'esprit d'entreprise et de culture vivante, ouverte. Une société mobilisée, solidaire, qui se veut à la pointe des nouvelles dynamiques sociales.
« La Bretagne est une terre d’histoire, de culture, mais aussi une terre d’innovation. C’est aussi une terre où il y a un bien-être ensemble, une volonté commune de partager un destin. C’est ce que nous voulons montrer avec Breizh Touch qui sera une Première puisque jamais aucune Région de France n’a organisé un tel évènement à Paris. » explique Jean-Yves Le Drian. Vous voulez en savoir plus et être des nôtres ce week-end ? Allez sur le site internet dédié et redécouvrez la Bretagne !
J'aime bien le rugby et je dois dire que j'étais inquiet pour l'équipe de France. Le match de ce soir me rassure, même si ... comment dire ... les deux équipes ne sont pas au même niveau.
Laporte doit se rassurer lui aussi, sa réputation n'est plus en jeu, au moins pour les jours qui viennent.
France - Namibie, c'est assez facile. Ce sera plus dur face à l'Irlande !
A Kernevel, j'ai assisté à la réunion du Parlement de l'Eau. Il s'agit d'un groupe mis en place par la Cocopaq (Communauté de communes du pays de Quimperlé) pour suivre Cycleau, le projet européen de suivi et de restauration d'estuaires. Pour notre territoire, il s'agissait de travailler à la connaissance et à l'amélioration des eaux du Bélon, dans une logique environnementale et pour préserver ses fameuses huîtres.
Depuis fin 2006, le programme Cycleau est terminé. Mais il est hors de question de ne pas poursuivre la démarche de restauration d'un estuaire qui s'envase et qui est sujet à quelques pollutions. Ainsi, les eaux de cette rivière sont classées au niveau B, ce qui impose un passage des huîtres en eau claire avant commercialisation. De même, l'accessibilité du port et la navigabilité du chenal posent question.
Comme il en va de même pour l'Aven, un accord entre la Cocopaq et la 4C (Communauté de communes de Concarneau-Cornouaille) a été trouvé. Des études communes sont en court. Mais nous sommes allés plus loin aujourd'hui, puisque nous avons posé ensemble les bases d'un futur Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux (SAGE) incluant au moins l'Aven et le Bélon.
J'ai eu l'occasion de dire, pour la Région Bretagne, que cette perspective me semble la meilleure. Elle permet de prendre en compte tous les paramètres et tous les usages de l'eau. Il est temps que nous nous dotions d'outils permettant de réunir tous les partenaires, de poser les bons diagnostics et de mettre en place des actions durables ...
Alain Menjadeu est un camerounais, vivant en France avec sa famille depuis plusieurs années. Je vous en parlais ici et là, Avec de nombreux élus, dont Louis Le Pensec, Gilbert Le Bris, Daniel Le Bras, Michaël Quernez, Marie-Isabelle Doussal, etc, etc, nous considérions que son intégration sociale et professionnelle était exemplaire et qu'il devait obtenir une régularisation. Le gouvernement et la Préfecture refusaient.
Un Comité de soutien à la famille Menjadeu, très actif sur le territoire de Quimperlé et Concarneau, s'est donc constitué. Il a accompagné la famille tout au long de ces derniers mois. La semaine dernière, avec Michaël Quernez, j'étais à leurs côtés au Tribunal Administratif de Rennes (photo) pour assister à l'audience examinant le bien fondé de l'Ordre de Quitter le Territoire Français (OQTF). Nous sommes sortis très inquiets de cette audience, tant le plaidoyer du Commissaire du gouvernement était en la défaveur des Menjadeu.
Et bien aujourd'hui, coup de théâtre, le jugement est positif. Il annule l'OQTF et enjoint le préfet du Finistère de délivrer aux Menjadeu une carte de séjour temporaire mention "Vie privée et familiale". Il note la bonne intégration économique et sociale d'Alain Menjadeu, ainsi que ses efforts de formation et enfin, le soutien, tant de la population que des autorités locales. Reste à connaître l'attitude de l'Etat face à ce jugement...
Comme promis, je reviens sur la Fête de la Rose de Dimanche dernier.
Vous trouverez un album photo de cette fête dans la colonne de droite de ce blog. Pour l'instant, une bonne partie des photos sont de Jean-Yves Cabon, que je remercie, mais je vais compléter au fur et à mesure avec d'autres images (merci aussi aux reporters spéciaux JSR et GB).
Je vous invite aussi à écouter le discours de rentrée de Gilbert Le Bris (merci encore à Jean-Yves). Ce discours, très offensif, se résume en quelques mots : il ne faut pas désespérer des socialistes et il ne faut rien espérer de Sarkozy. Il se termine par une citation de Voltaire, une citation en deux phrases. La première caractérise ce que les socialistes veulent pour l’avenir, La seconde caractérise la politique de Sarkozy aujourd’hui… Voltaire a dit : "Un jour tout sera bien, voilà notre espérance… Tout est bien aujourd'hui, voilà l'illusion."
Si vous le souhaitez, vous pouvez commander le DVD de la Fête, reprenant l'ambiance de la journée et l'intégralité des discours. Il suffit d'adresser un mail à [email protected] et d'indiquer votre adresse (15€, frais de port compris).
Samedi, Jean-Yves Le Drian réunissait tous les conseillers régionaux de la majorité (PS, PRG, Verts, PC, UDB). Au menu de ces 7 heures de travail, l'analyse de la nouvelle situation politique créée par les présidentielles et les législatives. Je crois que chacun à ressenti une détermination intacte à poursuivre notre travail commun en faveur des bretons.
Dimanche, c'est à Quimperlé, que nous avons ouvert l'année politique en compagnie d'Arnaud Montebourg. La Fête de la Rose de la circonscription est toujours un grand moment. On y croise des amis, des responsables de partis et d'associations, des élus et tout ça dans une ambiance conviviale. Tout le monde se parle... C'est d'ailleurs le message qu'a voulu nous faire passer un Arnaud Montebourg en grande forme : "Il faut qu'on se cause !"
Dressant un constat clair des dernières batailles électorales, il a fait ressortir nos forces et nos faiblesses. Mais il a aussi lancé un certain nombre de pistes de travail au long d'un exposé charpenté et pour tout dire enthousiasmant. Je reviendrais dans les jours qui viennent sur les interventions des uns et des autres, avec quelques photos et peut-être des vidéos. Ceux qui n'ont pas fait le déplacement, ont eu tort, car c'est bien dans ces évènements, ouverts à tous, que se prépare la rénovation.
Dans la suite de la note, vous trouverez le texte de mon intervention.
Que n'a-t-on entendu sur l'Université du PS, qui se tenait ce week-end ? Quelques mois seulement après la défaite et en l'absence de certains leaders, cette réunion de rentrée allait être inutile, creuse, colérique...
Il n'en fut rien. Cette université fut studieuse et dynamique. Heureuse aussi, quand à l'ouverture nous avons eu la joie de retrouver celle qui a porté nos espoirs.
Un coup de chapeau aux organisateurs, qui avaient eu la bonne idée d'inviter des "grands témoins" pour débuter nos tables-rondes. Ils ont joué leur rôle en bousculant nos visions et en questionnant nos positions. Vous pouvez retrouver leurs interviews sur le blog de l'Université d'été.
Une telle ambiance rend encore plus décalée l'avalanche éditoriale que nous font subir ceux, qui, non contents de ne pas avoir été suivi par 200 000 socialistes, viennent aujourd'hui nous dire comment convaincre 19 millions de français (au bas mot). La critique est saine, mais l'excès est-il nécessaire ?
Ce que l'on nous annonçait montre aussi le fonctionnement de l'appareil médiatique. Une anecdote à ce sujet. En 2002, quelques mois après la défaite de Lionel Jospin, je suis avec une amie dans le hall de l'Université d'été. Nous en attendons, seuls ou presque, l'ouverture, qui aura lieu 2 heures plus tard. Il ne s'est donc rien passé pour l'instant. Un journaliste radio arrive et nous propose une interview. Sa question ? "L'université du PS commence dans une ambiance fratricide, les tentions sont palpables, qu'en pensez-vous ?"...
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