Le blog de Nicolas Morvan

Pardon

Trop d'événements, une activité trépidante et passionnante, un temps qui devient plus clément et incite à la ballade et au jardinage, tout cela m'a tenu trop longtemps éloigné de ce blog. Je vous demande de bien vouloir m'en excuser.

Je ne reviendrai pas sur l'actualité locale ou nationale passée. Europe en panne, France en déshérence avec des salariés attaqués de toute part, Bretagne en effervescence. C'est trop tard, tant pis.

Un mot tout de même de l'assemblée générale du PS sur la 8ème circonscription, que j'animais le 13 juin aux côtés de Gilbert Le Bris et de Louis Le Pensec. Nous avons tiré le bilan des élections municipales et cantonales. Plus de 100 personnes y assistaient et j'y vois le signe d'une grande vitalité avant un congrès crucial.

2 langues !

Une nouvelle campagne de presse du Conseil Régional de Bretagne revient sur l'enseignement bilingue.

Soulignant que 12 000 enfants sont aujourd'hui inscrits en classe bilingue français-breton, la campagne souhaite interpeler les parents pour qu'ils inscrivent leur enfant pour la rentrée prochaine.

L’enseignement bilingue est basé sur l’apprentissage, dès le plus jeune âge, d’une deuxième langue : le breton. Une partie des enseignements se fait alors en breton (la quasi-totalité dans les écoles Diwan où l'enseignement est dit immersif). L’enseignement bilingue est accessible à tous. De nombreuses écoles proposent ce type d’enseignement et ce maillage s’étoffe tous les ans.

C'est un plus pour l’enfant, car l’apprentissage de plusieurs langues dès le plus jeune âge est un puissant facteur de stimulation intellectuelle. L’enfant effectue sans cesse des comparaisons entre les deux langues et prend ainsi conscience de leurs propres structures, ce qui renforce sa compréhension et sa maîtrise du français.

Selon le linguiste, Gilbert Dalgalian : « Si les acquisitions précoces sont si importantes, c’est parce qu’elles sont formatrices. Ce qui compte, ce n’est pas la vitesse d’acquisition, c’est la profondeur de ce qui se construit entre 0 et 7 ans. Le langage, comme faculté, ne se construit qu’une fois dans la vie. Les langues acquises ou démarrées avant 7 ans forment la faculté du langage.»

Le bilinguisme ouvre sur le multilinguisme, ce qui est un atout dans un monde ouvert et globalisé. Les programmes de écoles bilingues sont identiques aux autres. Une langue, c’est un outil, une manière de penser, de voir et de dire le monde. Les langues sont une richesse culturelle à préserver et à promouvoir au nom de la diversité culturelle. Dommage que l'Etat se fasse encore tirer l'oreille pour comprendre cela...

A écouter ici.

Be aware

Oxfam Be Humankind Aware Involved Humanité Humanity
envoyé par business-garden

Yes we can !

Will.i.am & Various Artists - Yes We Can [New]

Fermeture nocturne des urgences ?

Ayant appris par la presse, qu'un audit et un rapport envisageaient la fermeture nocturne de l'accueil des urgences du Centre Hospitalier de Quimperlé, nous souhaitons marquer notre désapprobation.

Le Centre Hospitalier a pour mission d'assurer 24h/24, la permanence des soins non programmés sur un territoire étendu, en forte progression démographique. Elus du Pays de Quimperlé, nous sommes attachés à ce que les urgences assurent la sécurité des populations des 22 communes rurales et littorales, qui sont de leur ressort.

Souhaiter basculer les urgences nocturnes de communes souvent éloignées vers Lorient est en contradiction avec la notion même d’urgence vitale. De plus, cela contrevient aux déclarations gouvernementales sur l'environnement en obligeant les habitants à des déplacements routiers inutiles.

La suppression de l'activité nocturne des urgences, mettrait à nouveau en péril la réorganisation des services en cours, ainsi que la pérennité du Plateau Technique.

A l’heure où de nombreux hôpitaux voient leurs services menacées, nous ne pouvons que nous interroger sur la dégradation régulière du tissu sanitaire, en particulier dans le Finistère. Souhaite-t-on un désert sanitaire entre Quimper et Lorient ?

Le rapport du Sénateur Larcher, sur les conclusions duquel semble se baser la recommandation qui nous concerne, se présentait comme l’anti-réforme Dati. Le sénateur Larcher souhaitait laisser aux élus locaux toute leur place. C’est pourquoi nous demandons à Madame la Ministre de la Santé, un moratoire permettant qu’une concertation s’engage.

Louis LE PENSEC, Sénateur

Gilbert LE BRIS, Député

Nicolas MORVAN, Président de la Cocopaq, Conseiller Régional

Michaël QUERNEZ, Vice-président du Conseil Général, Conseiller Général du canton de Quimperlé

Yvon LE BRIS, Conseiller Général du canton de Bannalec

Marie-Isabelle DOUSSAL, Conseillère Générale du canton d’Arzano

Joël DERRIEN, Conseiller Général du canton de Scaër

Claude JAFFRE, Conseiller Général du canton de Pont-Aven

Livre noir de l'Ump

29/05: Réactions en Bretagne au "Livre Noir" de l'UMP

 

Crise de la pêche

La session du Conseil Régional a aussi permis à Jean-Yves Le Drian de préciser la position de notre collectivité face à la crise de la pêche.

Nous avons fait savoir que nous étions prêts à collaborer de manière constructive et pragmatique à toutes les mesures qui pourraient assurer, de manière durable la pérennité de cette activité essentielle.

En Mai 2007, la Région avait adopté une série d'actions qui se poursuivent : l'aide à l'installation des jeunes en partenariat avec Oséo, la mise en oeuvre de mesures sur le surendettement, le lancement de projets d'économie d'énergie, l'incitation à une meilleure organisation de la filière et à une meilleure valorisation des produits.

Mais le Président du Conseil Régional a tenu à préciser qu'il avait signifié au Ministre qu'au-delà des contrats bleus, "le seul plan de sortie de flotte n'était pas acceptable et qu'il fallait initier d'autres logiques, en particulier permettre un renouvellement et une modernisation qui assurent un gain énergétique, une meilleure sécurité et une viabilité économique".

Remettre les pendules à l'heure

Jeudi se tenait à Rennes la session du Conseil Régional. L'occasion pour Jean-Yves Le Drian et Gérard Lahellec, Vice-président au transport, de remettre les pendules à l'heure concernant le projet de Bretagne à Grande Vitesse. En effet, l'opposition Ump profitait de l'annonce de l'abandon de la technologie pendulaire pour imaginer que nous abandonnions l'ambition de mettre rapidement Brest et Quimper à 3 heures de Paris.

Si il est exact de dire que nous ne suivons plus la piste du train pendulaire pour des raisons de coût et d'efficacité, nous continuons de plus belle à travailler pour que le calendrier soit tenu.

D'ailleurs au lendemain de la session, le Vendredi 30 mai, les présidents des quatre Conseils généraux des Côtes d'Armor, du Finistère, d'Ille-et-Vilaine et du Morbihan, de Rennes Métropole et du Pays de Saint-Malo se sont réunis autour de Jean-Yves Le Drian pour signer une déclaration commune d'engagement sur le financement de la ligne à grande vitesse (LGV). Un enjeu hautement stratégique pour la Bretagne et son développement économique.

Un pas de plus a donc été réalisé vers le projet de la LGV qui mettra Rennes à 1h25 de Paris d'ici 2014. Le temps de parcours minimal entre Paris-Brest et Paris-Quimper sera de 3h08 à l'échéance de la mise en service de la ligne LGV. Des aménagements suivront immédiatement et permettront de passer sous l'objectif des 3 heures.

Sur un budget total de 3 milliards d'euros, la participation des collectivités bretonnes s'élèvera à 1,1 milliard d'euros : 896 millions d'euros pour la LGV et 214,4 millions d'euros pour en prolonger l'effet d'accélération en aménageant les voies Rennes-Brest et Rennes-Quimper, les dix pôles d'échanges multimodaux et la gare de Rennes.

Ya d'ar brezhoneg

Alors qu'à l'Assemblée Nationale un petit espoir se fait jour de voir enfin reconnaître les langues régionales, il ne faut pas baisser la garde et considérer que cette hypothétique reconnaissance dispenserait d'agir.

Pour ce qui concerne le breton et ses 270.000 locuteurs au quotidien, l’absence de statut légal et l’exclusion quasi totale de la langue de la vie publique et de l’école jusqu'à très récemment ont conduit à un arrêt de la transmission familiale. Aujourd'hui, l’UNESCO classe le breton parmi les langues en danger sérieux d’extinction.

L'Office de la Langue Bretonne, organisme fondé en 1999 par la Région Bretagne, a pour objectif la définition et la mise en œuvre d'actions pour la promotion et le développement de la langue bretonne. A ce titre, il propose aux collectivités locales de signer la Charte Ya d'ar brezhoneg. Ce document est composé d'une série d'actions pragmatiques qui permettent aux mairies ou aux intercommunalités d'agir pour redonner au breton une place forte dans l'espace public.

Mercredi matin, à Moëlan, nous avons commencé à travailler ce sujet avec Isabelle Moign, adjointe à la Culture et Marie-Dominique Le Guillou, Conseillère municipale déléguée chargée de la mise en oeuvre de cette charte. Comment pouvons-nous engager durablement la commune dans une démarche bilingue ? Avec quelle méthode ?

Mercredi après-midi, c'est avec Marcel Moysan, Maire de Querrien et Vice-président de la Cocopaq, que nous avons poursuivi la réflexion pour ce qui concerne la communauté de communes. Des actions sont déjà en place, comme les camps loisir en breton, d'autres sont à imaginer.

War-raok ! (en avant !)

Aquapaq

Lundi dernier, avec les élus communautaires, nous avons visité le chantier de la future piscine communautaire de Kergoaler à Quimperlé. Nous étions guidés par l'architecte, Jean-Yves Philippe.

Cet investissement de 11,3 millions d'euros devrait être livré dans la deuxième partie de l'année 2009. Plus gros investissement jamais réalisé par la communauté de communes, cette piscine aqualudique, baptisée Aquapaq, est le symbole de la volonté des élus du Pays de Quimperlé d'aménager le territoire.

En effet, en mettant à disposition un tel équipement sportif et ludique, les élus ont souhaité répondre à l'attente des familles et apporter un nouvel équipement de centralité à Quimperlé.

Le chantier est impressionnant, mais la piscine le sera encore plus...