Jeudi se tenait à Rennes la session du Conseil Régional. L'occasion pour Jean-Yves Le Drian et Gérard Lahellec, Vice-président au transport, de remettre les pendules à l'heure concernant le projet de Bretagne à Grande Vitesse. En effet, l'opposition Ump profitait de l'annonce de l'abandon de la technologie pendulaire pour imaginer que nous abandonnions l'ambition de mettre rapidement Brest et Quimper à 3 heures de Paris.
Si il est exact de dire que nous ne suivons plus la piste du train pendulaire pour des raisons de coût et d'efficacité, nous continuons de plus belle à travailler pour que le calendrier soit tenu.
D'ailleurs au lendemain de la session, le Vendredi 30 mai, les présidents des quatre Conseils généraux des Côtes d'Armor, du Finistère, d'Ille-et-Vilaine et du Morbihan, de Rennes Métropole et du Pays de Saint-Malo se sont réunis autour de Jean-Yves Le Drian pour signer une déclaration commune d'engagement sur le financement de la ligne à grande vitesse (LGV). Un enjeu hautement stratégique pour la Bretagne et son développement économique.
Un pas de plus a donc été réalisé vers le projet de la LGV qui mettra Rennes à 1h25 de Paris d'ici 2014. Le temps de parcours minimal entre Paris-Brest et Paris-Quimper sera de 3h08 à l'échéance de la mise en service de la ligne LGV. Des aménagements suivront immédiatement et permettront de passer sous l'objectif des 3 heures.
Sur un budget total de 3 milliards d'euros, la participation des collectivités bretonnes s'élèvera à 1,1 milliard d'euros : 896 millions d'euros pour la LGV et 214,4 millions d'euros pour en prolonger l'effet d'accélération en aménageant les voies Rennes-Brest et Rennes-Quimper, les dix pôles d'échanges multimodaux et la gare de Rennes.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.