La Fête de la Rose, à Rosporden, à Quimperlé, à Mellac, à Scaër ou ailleurs, c’est d’abord et avant tout le plaisir de se retrouver, entre amis, entre compagnons de route, partageant ensemble des valeurs et le sens des combats à mener pour les inscrire, concrètement, dans le quotidien. Cette édition 2010, orchestrée par Michel Loussouarn, était marquée par cet esprit convivial, essentiel alors que la rentrée s’annonce chargée, notamment sur le front des retraites.
Mais cette Fête était aussi empreinte par une certaine gravité, alors que l’été nous a montré une situation internationale pleine de tensions et un pays, la France, qui n’arrive plus à incarner les principes humanistes qui fondent la République. Dans ce cadre, nous avons tous besoin de repères et de réflexions. C’est ce que nous ont apporté nos invités, à commencer par Pierre Moscovici, député et candidat potentiel à la primaire pour les prochaines présidentielles.
Alors que l’été a été rude, il a affirmé que notre pays sortirait abimé de 5 ans de présidence de Nicolas Sarkozy, mais qu’il serait brisé si cela devait durer 10 ans. C’est donc à un devoir de victoire qu’il nous appelle. Selon lui, cela suppose que nous soyons en capacité de construire à la fois un programme qui nous rassemble et que nous sachions débattre sans combattre. Car dans les mois qui viennent, chaque candidat doit dire ce qui fonde son ambition pour la France, faire ses propositions. Viendra ensuite le temps de les départager par la primaire, puis de se rassembler comme ont su le faire Obama et Clinton aux Etats-Unis.
Dans une période où la mobilisation sociale est forte et où les sondages sont porteurs, Pierre Moscovici nous a mis en garde sur la volatilité de l’opinion et sur les ressources de la droite en général et de Nicolas Sarkozy en particulier. Il faut se garder de toute euphorie et creuser patiemment notre sillon. La route est encore longue vers la présidentielle, nul doute que Pierre Moscovici en sera l’un des acteurs.
Merci à Jean-François, Rachel, Yann pour les photos. D'autres suivront...
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