La question du jour portait sur la croissance française. Allait-elle atteindre les 2,5% promis ou allait-elle être de 2,25% comme on nous l'annonce aujourd'hui ? A moins qu'elle soit de 1,8% comme le prévoient les spécialistes ?
Au-delà du débat économique, quel est l'enjeu de tels annonces ? Tout simplement décaler, pour les français, le retour à la réalité que constituera l'annonce d'une croissance atone et toujours aussi destructrice d'emplois. Tout faire pour tenir jusqu'aux municipales. Il sera toujours temps après de serrer la vis.
Du coup, nous avons eu le droit au spectacle étonnant de responsables politiques se félicitant du taux d'emploi français, jugé "remarquable"... Alors que le pays est miné depuis des années par le chômage (un des plus élevé de la zone euro), que les politiques de solidarité régressent et qu'un chômeur est mort cette semaine de n'avoir pas osé dire à sa famille qu'il n'avait plus d'emploi, je trouve cette attitude particulièrement choquante !
D'autant qu'entre la crise financière, la faiblesse du dollar, la flambée des prix des matières premières..., les nuages s'amoncellent au-dessus de l'économie mondiale. Personne ne sait si la France tiendra le coup. Peut-être faudrait-il...prier ?
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.