La semaine dernière, je m'interrogeais : la concertation était-elle encore possible dans le dossier de la carte judiciaire ?
La réponse est tombée Vendredi matin. En arrivant à Rennes, je découvre un quartier bouclé par les CRS. Quelques manifestants se pressent devant les barrières. Avec les élus quimperlois et châteaulinois, nous les rejoignons. Là, le personnel de la Préfecture de Région nous apprend que Rachida Dati aura 1/2 heure de retard...Elle reçoit les élus Ump bretons. Quelle belle conception de la démocratie !
Lors de la réunion officielle, elle n'écoutera aucun des élus présents, se contentant d'annoncer ses décisions, sans que celles-si soient justifiées par quelques critères que ce soit. Fermeture, concentration, tout est bon pour économiser des queues de cerises sur le dos des justiciables.
Aujourd'hui, sur Canal +, Jean-François Copé annonce qu'il met toute son énergie à ce que tous les députés Ump votent le budget de la Justice. Sa méthode ? Que chacun des députés Ump d'une circonscription touchée par une fermeture ait une compensation. Quelle compensation ? L'implantation d'un autre service public ou le financement d'une salle polyvalente, etc. Un vrai marchand de tapis !
Nous allons continuer à nous battre, pour Quimperlé, mais pas seulement. Pour la Bretagne, contre le désert judiciaire que l'on nous promet. Pour une conception de la Justice et de l'État. L'écœurement domine, mais il ne peut triompher : nous faisons appel.
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