Bon d'accord, le film que je suis allé voir ce week-end n'est pas sélectionné au Festival de Cannes. Mais justement, Festival de Cannes oblige, je fais comme tous les Français, je suis attiré par les salles obscures.
En plus, une salle où l'on coupe les portables, où l'on ne diffuse pas TF1, ni aucune autre télévision, sans radios, sans journaux, je me suis dit que c'était le meilleur moyen de ne pas avoir de nouvelles, pendant 2 heures, de notre bien-aimé Président. En ces temps de campagne, c'est précieux.
Je me suis donc confortablement installé au cinéma de Moëlan pour apprécier le dernier Zhang Yimou, avec la belle et talentueuse Gong Li. Ce film à gros budget est vendu en France comme un film d'action. Certes, il y a de l'action et elle est superbement filmée, mais l'histoire est surtout un drame psychologique dans la Chine impériale.
Laissons la parole au réalisateur : "La Cité interdite se déroule au temps de la dynastie des Tang postérieurs, il y a plus de mille ans. Les Tang ont été l'une des dynasties les plus flamboyantes de l'histoire de la Chine. C'était une époque pleine d'ostentation. Un vieux proverbe chinois dit "Or et jade à l'extérieur, pourriture et décadence à l'intérieur", ce qui signifie que sous des dehors magnifiques se cache souvent une vérité aussi sombre qu'épouvantable. L'histoire de ce film évolue autour d'une famille impériale dysfonctionnelle. Comme dans toute grande famille des temps féodaux, sous la richesse et les belles apparences, de sombres secrets se dissimulent dans le palais."
Cette lutte pour le pouvoir, un empereur et sa femme qui s'affrontent tout en gardant le palais, Or et jade à l'extérieur... Je vous conseille le film, mais sachez-le, il est d'une actualité saisissante.
Dans la suite de la note, vous trouverez la bande-annonce du film
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