Souvent la lecture de la presse est très instructive. Ainsi, dans son édition de Samedi et en page Lorient, le Télégramme nous dit ce qu'il faut penser de l'ouverture pratiquée au plus haut sommet de l'Etat par l'Ump. Je vais essayer de vous en faire profiter.
Fabrice Loher, Conseiller Régional Udf, est aussi leader de l'opposition municipale de Lorient. A ce titre, il a de très bons rapports avec l'Ump et d'assez mauvais avec le PS, convenons-en. Au premier tour des présidentielles il vote Bayrou. Normal. Au second tour, il appelle à voter Sarkozy, clairement. Il s'en explique. Bien.
Du coup, il se présente aux législatives sous l'étiquette Udf-Majorité présidentielle, car il ne semble pas vouloir rejoindre le Mouvement Démocrate de Bayrou (MoDem). Cependant, à sa grande surprise, l'Ump lorientaise brandit actuellement un courrier, signé des 23 députés Udf ayant soutenu Sarkozy au second tour. Dans ce courrier, ceux-ci demandent aux électeurs Udf de faire confiance à la candidate Ump, Maria Colas.
Mais le plus inquiétant, c'est qu'ayant mené l'enquête, le responsable départemental de l'Udf s'est rendu compte que les 23 ralliés avaient bien signé des courriers de soutien aux candidats Ump...mais en blanc, sans savoir à qui et à quoi serviraient ces courriers. Pathétique.
Je résume. D'un côté nous avons un parti qui confond ouverture et débauchage, alliance et rouleau compresseur. De l'autre, nous avons des députés Udf, qui non seulement s'engagent à voter tous les budgets que leur présentera le gouvernement, mais qui en plus soutiennent les candidats Ump sans les connaître.
On progresse, on progresse...
La démocratie nouvelle a quelque chose de pas ordinaire ...
Rédigé par : Arnaud | 20 mai 2007 à 03:50
Si on peu craindre la politique du rouleau compresseur, et celle du bulldozeur pour nous en France, cette politique est appliqué depuis longtemps dans le monde dit tier, si vous avez un petit quard'heur je vous conseil se lien!
http://www.cadtm.org/texte.php3?id_article=22
un petit aperçut:
Par exemple, au Mali, Alpha Oumar Konaré est élu Président en 1992, après la dictature du général Moussa Traoré. Sa politique est docile à l’égard du FMI et son but est le rétablissement des grands équilibres macro-économiques. Il s’applique à promouvoir les activités marchandes privées et à assainir le secteur public, comme on dit au FMI. Les effectifs de la fonction publique passent alors de 45 000 en 1991 à 37 700 en 1998, et les salaires publics subissent une baisse en valeur réelle comprise entre 11 % et 18 %. La pression fiscale est passée de 8,5 % en 1988 à 14 % en 1998, tandis que les dépenses courantes sont passées de 15 % du PIB à 10,8 %. Et le gouvernement est tout fier d’en déduire que sur le plan des grands équilibres,
Rédigé par : Jacques Canevet | 20 mai 2007 à 20:01