"Je vous pose une question, pourriez-vous vivre avec 980 € par mois ?" "Maintenant ça suffit de culpabiliser les chômeurs, quand on voit les salaires record de certains grands patrons." "La délinquance en col blanc, il faut aussi s'y attaquer."
J'espère que nombreux sont les Français qui ont vu Ségolène Royal sur France 2 ce soir. Elle a laissé parler son coeur plus d'une fois, tout en faisant preuve d'une grande aisance. Sincérité, critique morale et sociale des dérives des 5 dernières années, elle a encore marqué des points pour faire grandir la confiance que lui ont portée les électeurs le 22 avril.
Jamais l'émission "A vous de juger" n'a si bien porté son nom. Clairement, calmement, Ségolène Royal a souligné les différences qui séparent son projet de société et celui de Nicolas Sarkozy. Pour tout ceux qui douteraient de sa capacité à l'emporter lors du débat télévisé du 2 mai, l'émission est une preuve qu'elle est en pleine forme car elle porte un projet cohérent.
Voici le recto et le verso du dernier tract de campagne de Ségolène Royal.
Voilà pourquoi seule Ségolène Royale peut nous sortir de cet enlisement mortifère ou la droite internationale nous a conduit !
Un point important dans le programme de Ségolène Royal, c'est l'idée d'accord donnant-gagnant .Bien sûr, cela signifie que chacun doit faire des efforts pour que chacun et tous y trouvent son compte
Mais surtout, Ségolène Royal pense comme beaucoup que les dépenses peuvent se transformer en atout pour l'économie. Prenons l'exemple du développement durable. Pendant longtemps, l'écologie a été considérés comme un luxe. Elle pense que l'écologie peut se mettre au service de la croissance et de l’emploi et elle a raison , plusieurs centaines de milliers d’emplois sont a créer dans ces secteurs , elle seule les mettra en route !
Sarkozy a lui une vision individualiste de la société,pour lui il suffit d’être courageux et de se lever tôt pour s'en sortir ce n’est plus vrais comme dans les 30glorieuses. C'est le modèle britannique ou américain. Pourtant, aux Etats-Unis, entre 2000 et 2004, alors que l'économie était en expansion, le salaire médian a régressé tandis que le nombre de travailleurs pauvres est en continuel augmentation !
Nous avons besoin de réformes courageuses, nous le savons et cela a un coût et ce n'est pas le moment de baisser ni la garde ni les crédits. Nous consacrons 1,3 % du PIB à l'enseignement supérieur. Au Etats-Unis, c'est 3,97 ;c'est aussi une question de moyen. Une bonne gestion implique de la rigueur, dans une vision juste et équitable dans la répartition des efforts !
Dans la fonction publique, Nicolas Sarkozy propose de ne remplacer qu'un fonctionnaire sur deux et, en même temps, il promet de développer l'enseignement supérieur, l'éducation ou encore la police ; c’est délirant !
De même pour le « travailler plus pour gagner plus » avec l’augmentation très forte des maladie professionnelles dû à la dégradation des condition de travail, de la souffrance au travail que les médecins du travail constate en progression aussi , cela est tout autant délirant!
Enfin, pour mener à bien les réformes , il y a besoin de concertation de dialogue La droite ne peut que se heurter au bon sens d’une analyse globale et non clanique de la situation ;ça ne marchera pas, beaucoup d’économiste le disent . Seule une gauche moderne peut relever ce défi."
Rédigé par : Jacques Canevet | 27 avril 2007 à 12:20