Le GIEC, groupe international des chercheurs sur le réchauffement climatique, est formel. A 90% on peut affirmer que l'homme est responsable du dérèglement climatique.
Les conséquences sont terribles. Elévation du niveau des mers, obligeant 200 millions de personnes à quitter le littoral. Mais aussi pluie plus importantes pour certains et sécheresse accrue pour d'autres, etc.
Ce consus scientifique est important. Personne ne pourra plus dire, je ne savais pas. Si cela nous impose de changer nos comportements individuels, ce sont surtout les politiques publiques qui sont interrogées.
Jacques Chirac appelle à une "révolution" pour y faire face et souhaite la création d'une agence de l'ONU spécialisée dans le domaine de l'environnement pour remplacer le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE). Les socialistes ne peuvent que le rejoindre sur ce point. Ils se prononcent depuis des années pour l'instauration d'une Organisation Mondiale de l'Environnement (OME), qui ait des pouvoirs de contrainte et élabore un corpus opposable aux autres organisations internationales (OMC notamment).
Cependant, je ne peux que briser ce consensus apparent. En effet, le même Jacques Chirac déclare dans le Nouvel Observateur de cette semaine que "la maison brûle, mais nous en sommes encore à rechercher les extincteurs". Là, je ne suis pas d'accord. Nous connaissons une partie des solutions, mais il serait trop long de dresser la liste des renoncements des gouvernement Raffarin et De Villepin dans ces domaines.
Au Conseil Régional de Bretagne, la prochaine session budgétaire sera l'occasion de mettre en avant nos actions dans le domaine de l'énergie, de la biodiversité et de l'écologie urbaine. Toutes vont dans le sens de la limitation de l'empreinte humaine sur l'environnement. L'UMP s'est toujours illustrée par un refus de ces programmes et notamment de celui sur l'écologie urbaine (Eco-Faur).
Duplicité ?
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