J'ai toujours un peu de mal à lire Le Canard Enchaîné, mais je me force.
Dans un monde dominé par des médias sous tutelle d'intérêts divers et peu variés, j'apprécie qu'il y ait encore des journalistes qui enquêtent. C'est le cas au Canard.
Aujourd'hui on peut apprendre que la préface du livre de Nicolas Sarkozy, Témoignage, est signée Gianfranco Fini en Italie.
Il y déclare "Nicolas mérite une grande majorité présidentielle pour l'Elysée. Avec lui, nous ne manquerons pas de projets, de remarques, d'idées et d'expériences utiles pour la droite italienne."
Pour mémoire, Gianfranco Fini a commencé son engagement politique au sein du Front de la Jeunesse, organisation d'extrême-droite, qu'il préside en 1977. Ensuite, il occupera les plus hautes fonctions au sein du Mouvement Social Italien, parti néofasciste né en 1946. Il le fera évoluer en Alliance Nationale, laquelle s'alliera avec Berlusconi.
Toujours plus fort après la fuite de Johnny, les aventures de Doc Gyneco et les déclarations de Franck Tapiro, son communicant, disant hier que : « Karcheriser la France n'est pas le bon mot, on a besoin de "thatchériser" la France, pour pouvoir passer à la France d'après".
Néofascistes + thatchériens, ça fait pas envie la France d'après !
Pourquoi donc ?
Le Canard Enchaîné est le seul hebdo que j'achète.
Sans pub, les articles sont concis et faciles a lire.
Peut être est-ce le papier et le format qui en rebute plus d'un.
Rédigé par : Jean | 25 janvier 2007 à 20:27
Ce n'est pas le format qui me pose problème, c'est plutôt la vision de la politique. Je trouve Le Canard trop tourné vers des descriptions "manipulatrices" de la politique.
Même si parfois c'est vrai, la preuve... J'aime à penser que la politique c'est d'abord être au service des autres et de ses idées.
Rédigé par : Nicolas | 28 janvier 2007 à 19:39