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11 novembre 2006

Commentaires

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Boris Le Lay

De Boris Le Lay, patriote et républicain breton, non affilié à aucun parti politique

Bonjour Monsieur Morvan,

Je suis tout d'abord heureux que votre sens démocratique permette à toute personne le désirant de répondre via votre « blog », bien désert au demeurant, aux observations que vous y produisez. Je relève ainsi cette phrase de votre commentaire récent relatif à l'armistice du 11 novembre 1918 commémoré à Mellac:

« C'est ce jour qu'ont choisi une douzaine de salopards pour faire valoir leur thèses fascistes en prenant place autour du monument aux morts de Mellac ».

Je vous laisse naturellement libre de vos opinions quant aux actions que nous menons même si l'insulte n'a jamais pour vertu de faire progresser le dialogue.La petite vingtaine de nationalistes bretons s'étant rassemblée pour l'occasion à Mellac, faisant echo en cela à celui de Vannes et d'autres villes de Breizh, avait pour optique de donner un autre son de cloche que celui donné depuis maintenant 90 ans par les autorités républicaines françaises en Breizh (Bretagne)et leurs obligés autochtones en mal de reconnaissance.

Nous avons voulu clairement affirmer que la république a pratiqué un double ethnocide, c'est à dire la double destruction d'un peuple en raison de ses appartenances religieuses, ethniques, nationales.Le premier culturel par la destruction méthodiquede notre langue, le second physique par l'envoi dans des proportions évidemment discriminatoires, des bretons en première ligne ou selon les estimations les plus généreuses pour la République française, 22% des soldats bretons sont morts contre 17% des mobilisés français.

Très tôt les autorités françaises ont jugé le breton, comme langue et comme homme, comme un élément étranger et intolérable sur son propre sol:

« Créons pour l'amélioration de la race bretonne,quelques unes de ces primes que nous réservons aux chevaux et faisons que le clergé nous seconde en n'accordant la première communion qu'aux seuls enfants parlant le français. »-Auguste Romieu,sous préfet de Quimperlé,1831.

Cette réalité ne sera jamais démentie et d'un constat odieux aux autorités françaises, viendra le temps des mesures radicales d'éradication ethnique contre le peupe breton, avec cette spécificité que, au moins pour un temps, on s'est employé à détruire la langue, support culturel de l'âme populaire bretonne et non ses hommes comme leurs précurseurs de 1793 l'entreprirent en Vendée faisant cannoner homme femmes et enfants à bout portant, tentant d'en gazer sommairement avec peu de succès, les noyant plus surement dans la Loire par milliers et poussant les vertus républicaines jusqu'à faire recouvrir les « Droits de l'homme » par de la peau humaine de chouan, ouvrage encore visible au musée carnavalet.

Ainsi s'exprime les ministres de la république française après la guerre de 1914-1918, ou tant de bretons avaient trouvé la mort pour la préservation de leurs acquis petits bourgeois, très largement justifiés par les idéaux franc maçonniques et révolutionnaires:

« Pour l'unité de la langue française,le breton doit disparaitre »-Anatolede Monzie,ministre de l'instruction publique,1925 

Ou encore, plus clairement:

« La seule réponse à faire aux revendications linguistiques bretonnes ,c'est d'enfermer tous ceux qui les formulent"-Albert Dalimier,ministre du travail et de la prévoyance sociale,futur ministrede la justice,1932. »

Ainsi d'un million de locuteurs celtes en 1945, nous sommes passés à un peu moins de 120 000 aujourd'hui, dont l'essentiel étant agé, assurant de fait la mort d'une langue porteuse de 2500 ans d'histoire celtique. Je suis convaincu que l'humaniste que vous êtes ne pourra s'avérer que choqué par une politique consciente d'éradication linguistique, fondé sur un racisme exhacerbé et bien plus raffiné que le brutal nazisme qui ne s'embarrassait pas d'autant de subtiles manoeuvres d'anéantissement.

Que l'on soit nationaliste breton ou non, ce sont là des faits d'histoire, des faits qui attestent que, portées par une idéologie justificatrice, les autorités françaises, et tout particulièrement républicaines de la IIIème, IVème et Vème république, ont pratiqué (et continue d'entraver la renaissance du breton via ses rectorats pervertis) avec le sentiment d'une supériorité morale, raciale et culturelle ontologique au génie français, la destruction de ce qui fait la dignité d'un peuple: sa langue, ses enfants, ses croyances, tournant en dérision ses moeurs et ses coutumes.

Notre message était simple et la frousse des hobereaux républicains locaux atteste de sa pertinence: « La république est responsable de l'ethnnocide et de l'avilissement du peuple breton, prenant corps par une politique d'éradication linguistique et par une politique d'élimination consciente et soutenue de ses hommes au front ».

Car enfin comment ne pas voir, et c'est un athée qui vous le dit, dans l'acharnement contre les bretons, une vengeance contre un peuple profondément catholique, parlant une langue 4 à 5 fois plus ancienne que le français moderne et dont la seule existence constituait une provocation pour les Illuminés des diverses loges nostalgiques de 1793 et de ses criminels Marat, Danton, Robespierre, Turreau, Carrier et autres égorgeurs ?

« Reste que prendre un tel évènement en otage est un procédé ignoble. » dites vous !

Mais que font les républicains français si ce n'est récupérer l'âme des morts bretons victimes de tant de discriminations de ce même pouvoir !? Destruction de sa langue et de son génie d'une part et reconnaissance post mortem de l'autre ? Qui peut croire à de telles balivernes ?! Le breton n'est apprécié des français que lorsqu'il danse l'été en sabot, lorsque ses filles leur servent de filles de joie ou quand leurs soldats sont bien refroidis et à six pieds sous terre !

Je vois en outre que vous nous affiliez au fascisme, mouvement politique italien s'étendant de 1919 à 1945. L'emploi abusif de ce terme ne vous rend pas service, car il brouille une analyse sereine et sérieuse de notre démarche qui pourrait, à défaut de vous la faire accepter, au moins vous la faire comprendre dans ses motivations profondes. Tout comme les catalans, les gallois, les écossais, les flamands, et bien d'autres peuples, le combat pour notre peuple et son érection en corps national correspond à une soif de liberté et d'idéal, certainement comme vous même nourrissez des idéaux propres. Il s'agit là d'un combat pour la dignité de notre peuple, de sa mémoire, des souffrances endurées par lui et de sa renaissance en tant que nation souveraine, sûre de sa force et à même de fonder un nouveau destin pour lui même. Qu'y a t'il de mussolinien ou de totalitaire là dedans ? C'est le fondement du droit international des peuples à disposer d'eux mêmes !

Bien des socialistes ont vu dans le combat national breton un simple besoin de justice, comme Yann Sohier, grand militant breton, ami de Marcel Cachin. La "reductio ad Hitlerum" ne vous sera d'aucun secours pour cerner et entrevoir les puissantes motivations qui nous animent et qui puisent leur énergie première dans un long passé.

« Heureusement Bernard Pelleter, Maire de Mellac, Louis Le Pensec et les forces de l'ordre ont bien réagi et traité le problème. »

Rarement ai je vu d'authentiques socialiste se satisfaire de ce que la maréchaussée intervienne contre qui que ce fut pour des raisons politiques ! Quant au maire il a du attendre, comme les autres, que nous ayions conclu notre cérémonie pour débuter le sienne, dans ce domaine comme dans les autres: priorité aux bretons patriotes en Breizh (Bretagne) ! Et de problèmes bien loin d'en résoudre, ils en ont trouvé !

« Restons vigilants face aux fascistes ! » Concluez vous ! C'est là vous trompez de cible, Citoyen Conseiller ! Méfiez vous plutôt des bretons qui demain se réveilleront, sortiront du sommeil, exigeront vengeance pour 5 siècles d'oppression, de rapines, de meurtres, de viols et de persécution par les français, républicains, monarchistes, impériaux, socialistes, communistes ou anarchistes !


Avec toute ma considération patriotique, nationaliste bretonne et européenne,

Kenavo, a galon

Boris Le Lay

Yann Keneg

Encore un petit français qui s'en prend à la Bretagne. Banaliser le fascisme de la sorte est vraiment pitoyable, cela correspond bien à l'exprit des politiques français qui ne concoivent pas une Bretagne autre que sous la domination française.

Les soldats bretons abattus par les français parce qu'ils parlaient bretons, notre cher politicien va t'il le nier. Le négationisme anti-breton est chose courante en politique française, mais ça me fais légérement rire de voir un français qui insulte nos morts tués à cause de l'état français, se lamenter de la "récupération" de ces morts par des bretons.

Jean

Mr Morvan, avec tout le respect que je vous dois, vous êtes un sot...
Cette haine ne vous rendra pas éternellement service. Vous venez de perdre un de vos soutien au sein de votre section PS sur quimperlé.

Un militant socialiste et breton Yann (Jean si vous préférez !)

Breizh sokialour

Affligeant!
Où est le fascisme?
Où est l'intolérance?
Ce n'est pas une attitude fasciste que de refuser aux Bretons le droit de contester cette ignoble boucherie raciste qu'a été la guerre de 14-18? Ce ne sont pas les fascistes LE PEN et consors qui s'opposent aux libertés bretonnes au nom de la république une-et-indivisible? Ce n'est pas FRANCO qui a réprimé dans le sang les libertés basques et catalanes?
Honte à vous, monsieur.
Vive le socialisme et la Bretagne libre!

Le Calvez

Combien de bretons morts fusillés par les français parce qu'ils n'étaient pas en mesure de répondre à leur commandant en français.

Combien de soldats breton légérement bléssés n'ont pu répondre aux accusation d'auto-mutilations aui leurs avaient été faîtes avec pour sanction le peloton d'éxécution.

Combien de soldats bretons se retrouvant dans la mêlé des combat dans une compagnie n'étant pas la leur se sont fais fusiller car considérés comme des espions faute d'officier parlant breton.

Combien de soldats bretons morts à cause de la France, 200.000, 1 mort sur 5 dans le camp "français" était breton.

La France a utilisé les bretons, elle a procédé à un génocide linguistique en massacrant les bretons brittophones.

Qu'un politicard français ai le culot de repprocher à des bretons d'utiliser leurs morts, alors que ces français exploitent leur image en cachant la culpabilité de l'état français dans ce massacre, c'est honteux !

Breizh sokialour

J'ai eu la naïveté en tant que breton de penser que le PS représentait un espoir pour la Bretagne. Je ne me laisserai plus avoir par une clique au service du jacobinisme parisien. Il n'y a rien à gratter de ce côté là. Vivement le grand parti breton de progrès qui enverra à la poubelle de l'histoire le fascisme tricolore.

Nicolas

Genaoueg !

D'abord pour ceux qui s'en soucient, je suis breton (et même bigouden) autant que français et européen. Les concours de nombrilisme ethnique ne m'ayant jamais beaucoup touché.

Ensuite, pour répondre à un certain Yann, qui ne se présente pas, je ne suis pas adhérent à la section PS de Quimperlé. Ca montre bien que lui non plus...

Enfin, bravo ! Vous cherchiez un micro-espace pour exister et vous l'avez trouvé ! Vous pouvez ainsi y déverser votre haine contre la France, la République (sans doute êtes-vous des nostalgiques de la royauté), les franc-maçons, les socialistes, les gendarmes, j'en passe et des meilleures !

Pour l'instant, je laisse votre prose sur mon blog. Ca illustre bien le propos. Car enfin, croyez-vous que c'est en dressant une souffrance contre une autre que l'on avance, chacun faisant de son petit côté le compte de ses morts en les affublant de sa petite étiquette (celui-là est breton, celui-là non car il vivait à tel endroit ou car il était instit ou car il était socialiste) ?

Croyez-vous qu'avec de telles méthodes vous servez la cause bretonne ? Ce qui importe aux bretons comme aux français c'est la paix, la liberté, la fraternité, l'égalité, pas vos tristes querelles.

En tout cas, vous pouvez vous époumoner, vous ne me ferez pas croire que vos méthodes, odieuses, servent une grande cause.

A galon et vive la République !

Boris Le Lay


Monsieur Morvan,


Il apparaît que vous minorez remarquablement la question bretonne et il m'est avis qu'à vos yeux, et après tout pourquoi pas, de question il n'y en a point pour vous.

A aucun moment nous n'avons dressé une souffrance contre une autre dans la mesure ou, de mémoire historique, jamais les bretons n'ont annexé la France par la guerre, n'ont mis en place un remplacement administratif propre à briser toute représentativité démocratique, n'ont empêché l'enseignement de l'histoire française aux enfants de France au profit de l'histoire bretonne, n'ont pratiqué une politique rationnelle d'ethnocide à l'encontre de la langue française, n'ont violé tant que faire se pouvait les libres aspirations françaises à plus de libertés et de souveraineté, n'ont sciemment envoyé les français se faire tuer pour les intérêts bretons, n'ont truqué le jeu politique par autant de suffrages aussi nombreux que peu représentatifs.

C'est donc là à mes yeux, déplacer le débat sur un terrain qu'il n'a jamais occupé: la France n'a jamais souffert de la Bretagne mais Breizh (Bretagne) a bien souffert de la France. Il est logique pour des nationalistes français (même inconscient) dont vous êtes de défendre le seul instrument qui qualifie la nationalité française, à savoir son état: il serait fort étonnant qu'un élu d'une structure politique parisienne ne se mette soudain, à moins qu'il ne désire une mise à pied, à penser en breton indépendant, pire à prendre des risques pour le peuple. Vous êtes de ces bretons qui, pour "être au monde" ont besoin d'une prothèse, d'un appui rassurant et valorisant: c'est le jeu français en Bretagne depuis des siècles, pouvoir et reconnaissance contre soumission !

De haine contre la France nous n'en avons guère car la France a disparu au profit de la République. Nous serions bien embarrassés si l'on nous demandait de définir la France. Républicain vous l'êtes et puisque vous parlez de royauté sachez que votre république en comporte en Polynésie ! De petites et cocasses royautés instrumentées et tolérées par le pouvoir central français ! Ne crachez donc pas trop sur la royauté étant admis que votre république en comporte et en rit comme on rit d'une danse papoue à la descente de l'aéroport!

Nous ne nous soucions guère de votre nationalité ou appartenance Monsieur Morvan rassurez vous, car votre patrie, c'est la république sociale ou l'état prime sur l'individu et ou le nationalisme contractuel prime sur les communautés historiques, les peuples authentiques et libre de leur destin. Cette république sociale qui, par bien des aspects s'apparente au fascisme que vous nous reprochez: état fort et paternaliste, promesses sociales, nostalgie pour le républicanisme romain antique, prise en charge de l'homme du berceau à la tombe ! N'y a t'il pas des faisceaux sur les passeports républicains français ? Le fascisme est souvent là ou on s'y attend le moins...

Vous nous reprochez nos « méthodes »! Qu'elles sont elles si ce n'est un dépôt de gerbe agrémenté d'un appel ardent à la patrie ? Votre marseillaise est elle « odieuse » lorsque vous la chantez aux bretons qui, en 1793 se battaient pour préserver leur autonomie avec La Rouerie héros de la guerre d'indépendance américaine et ami de Georges Washington ! A chacun sa république, la nôtre n'est pas impériale et enfermée dans une pathologie de la grandeur comme l'est la "France"! Non,elle est populaire, issue du génie breton, attachée aux libertés individuelles et à la solidarité de fait entre une communauté naturelle aspirant à vivre ensemble et à décider d'un destin commun !

La Nation ca ne s'impose pas, ca se désire et force est de constater, au vu de l'abstentionnisme en inflation exponentielle, que le désir de projet national français s'effrite rapidement! Qui sème le vent...

Monsieur Morvan je ne peux cependant que saluer votre liberté et votre amabilité de me répondre, avec courtoisie, c'est rare et je vous en remercie: je ne juge jamais les hommes individuellement mais pour leurs idées et leurs propositions.Sachez cependant que l'on peut être républicain sans passer par le prisme français, et qu'une république bretonne sera peut être un jour plus probable que l'étrange édifice qui tangue tant et que l'on nomme république française . Qui aurait cru en 1988 que la épublique soviétique ou Yougoslave aurait implosé comme elles l'ont fait ! Les lendemains ne chantent pas toujours.

Il n'est pas trop tard pour passer d'un plouc de province instrumenté comme tel par des énarques à un patriote breton fier et solidaire des autres peuples d'Europe, les tentacules parisiennes ne seront pas éternelles: n'hésitez plus, rejoignez les républicains bretons !

Certes le patriotisme breton ne rémunère guère, il ne fait que couter, on y encourre les moqueries françaises, les attaques les plus diverses et biensur le mépris ! Mais pour les hommes au service de leur peuple, c'est l'enjeu ! Gagner petit ou vouloir quelque chose de grand et de noble, voilà un choix que j'ai fait depuis longtemps: ce sera peut être vous dans les années à venir vous qui vous prendrez de passion pour notre héritage grandiose et qui vous en ferez le plus acharné avocat !


Mes salutations républicaines bretonnes et européennes

A galon, Boris Le Lay

PS: l'utilisation du terme « salopard » était fort mal venue quand bien votre désaccord était profond, La bienséance impose aux gens de qualité de montrer de la mesure dans la formulationd e leur propos, mais je mets cela sur un effet déclamatoire requis pour interpeller le lecteur.

Emmanuel

ceux qui se prétendent aujourd'hui les défenseurs des bretons morts au front en 14-18 sont les mêmes qui se sont vourvoyés dans la collaboration en 40, ceux là même qui préfèraient voir les bretons restés soumis au joug des petits nobios et aux curés plutot que de les aider à échapper à leur sort, ceux qui ont toujours voulu utiliser le peuple pour défendre l'ordre social ancien contre le progres social, enfin c'est encore les même qui idéalisent la vie des pauvres paysans bretons du 19eme ... bref ce sont bien des salopards !!

Breizh Dieub

Curieux!
Je ne savais pas que Doriot, Déat et cie étaient des nationalistes bretons! Je pensais naïvement que c'était des socialistes français. Et les pleins pouvoirs votés à Pétain, ils l'ont été par une chambre nationaliste bretonne? Gast! J'avais lu que c'était des radicaux-socialistes qui l'avaient porté au pouvoir en 1940! On en apprend tous les jours!

stourmomp

la France est un pays uniformiste,centralisateur et nationaliste : 1 langue, 1 culture, 1 peuple.Sans oublier ses petits larbins qui vomissent sur les cultures minoritaires.

Ne plus mendier, prendre. Ne plus attendre, se battre. Ne plus subir ,frapper Glenmor


Nicolas

Plouc !

Je serais donc "un plouc de province instrumentalisé comme tel par des énarques", un "petit larbin".

Ce que je combat chez vous c'est votre nationalisme. Qu'il soit breton ou français ne change rien à l'affaire. Ce nationalisme est fait d'exclusion, de stigmatisation de celui qui est différent, de celui qui ne pense pas comme vous.

Allez, vous avez gagné, je vais rajouter à la bibliographie proposée à mes lecteurs, Le Monde comme si. L'avez-vous lu ? Ce livre est un bon décryptage des extrémistes bretons.

Il est d'ailleurs étrange de vous voir vous déchaîner au moment du Congrès d'une grande organisation démocratique bretonne, l'UDB. Y-a-t-il un lien ? Je le crois.

Ne vous êtes vous jamais interrogés sur l'absence d'audience de vos propos insultants ? Peut-on avoir toujours raison ? Qui plus est quand on est seul ?

Enfin, sur ce qui concerne le vote des pleins pouvoirs à Pétain. Je ne me sens pas du tout héritier de ceux qui l'ont fait, mais bien de Léon Blum ou de Tanguy Prigent qui eux ont refusé.

D'autres en Bretagne, pas tous, je vous l'accorde, on fait un autre choix :
http://www.ac-rennes.fr/pedagogie/hist_geo/ResPeda/affiches/affiches/aff35.htm
http://www.ac-rennes.fr/pedagogie/hist_geo/ResPeda/affiches/affiches/aff36.htm

Maintenant, vos propos tendant à relativiser les actes de collaboration avec les nazis et le fascisme, je pense que je vais devoir arrêter de laisser vos commentaires continuer sur ce blog. Allez faire ailleurs l'apologie de vos chimêres.

Excluez, excluez, excluez si cela vous semble la meilleure manière de fonder un avenir meilleur pour les bretons. Je ne partage pas votre avis, mieux je le combat et je le combattrai...

yann meil

chers nationalistes,
c'est bien beau les logorrhés nostalogiques de l'ordre ancien, mais vous ne vous êtes pas rendu compte que vous ne représentez que vous même, car aucun de vos représentants n'a percé à aucune élection en bretagne,les bretons savent bien sur qui il peuvent compter pour défendre leur culture et ce n'est pas sur vous !

(en lisant vos messages je suis allé sur le site du télégramme et j'y ai vu une photo de vos exploits du we : les rangers, le bomber et le tréhi sont du meilleur gout)

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