Il est tard, je viens de rentrer d'un secrétariat fédéral (SF) du Parti Socialiste du Finistère enlevé et pertinent comme souvent, fatiguant aussi car les délibérations collectives prennent du temps. C'est aussi ce qui fait leur valeur.
Le menu de ce SF, où j'étais invité en tant que responsable du PS sur la circonscription de Quimperlé-Concarneau, était principalement axé sur la campagne présidentielle. L'idée étant de préparer les initiatives des socialistes du département dans les prochaines semaines.
Ces quelques jours qui nous séparent de la fin de l'année sont capitaux. La méthode de débat démocratique que nous avons adopté pour choisir notre candidat, avec un calendrier contestable je l'avoue, est profondément novatrice. Elle nous oblige au débat et à la réflexion à la fois sur la France et son avenir, mais aussi sur la pertinence de la social-démocratie en Europe et dans le monde. J'ai le sentiment que nous étions tous conscients des enjeux.
En même temps cette démarche à un écueil : déformée par les raccourcis médiatiques, elle peut apparaître comme un énième exercice de psychologie collective pour les socialistes (et depuis 2002 nous n'en avons pas manqué). A nous donc de démontrer que nous savons nous parler sans nous insulter, que nous savons débattre sans nous combattre, que nous pouvons désigner le meilleur candidat sans pour autant perdre de vue l'actualité sociale du pays et le nécessaire combat contre les idées de l'extrême-droite et de la droite.
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