Il y a eu les Danone, les Michelin, à Quimperlé, nous craignons d'avoir les Nestlé. Il y a quelques mois, la Direction nationale de Nestlé Purina Petfood France a annoncé sa volonté de céder ou de fermer cette usine d'aliments pour animaux de compagnie du fait de l'évolution du marché français et de la surcapacité du groupe.
Les salariés, touchés de plein fouet par cette annonce se sont sentis comme des pions sur un échiquier mondial.
Rapidement, ils ont enclenché une série de procédures de nature à ralentir les décisions de l'entreprise, tout en contestant son analyse. Leur démarche les a conduit à proposer une réorganisation du site afin d'en améliorer la productivité.
Du Maire de Quimperlé, Daniel LE BRAS, au Sénateur Louis LE PENSEC, en passant par le Député Gilbert LE BRIS, tous les élus locaux se sont mobilisés pour exprimer l'inquiétude et la mobilisation du territoire. Nestlé c'est 216 emplois à Quimperlé, et plus de 200 emplois induits sur un territoire allant jusqu'à Concarneau. Nous avons mobilisés tout les échelons de collectivités locales, mais aussi tout les représentants de l'Etat : préfet, préfet de Région, Ministres, Premier Ministre.
Ensemble, élus et salariés, nous avons aussi pris un soin particulier à communiquer sur ce dossier. Une grande entreprise comme Nestlé, au prise avec de nombreux dossiers conflictuels, étant sensible à son image. C'est ainsi, que nous avons organisé un entretien avec Dominique STRAUSS-KHAN avant l'été, et qu'à leur demande les représentants des salariés seront reçus par Ségolène ROYAL dimanche prochain.
Ces démarches conjointes semblent ne pas avoir été vaines, puisqu'à la rentrée les salariés de Nestlé ont appris que les commandes augmenteront à Quimperlé du fait d'un incident sur une ligne de production européenne. C'est une première reconnaissance de la qualité de travail et de mobilisation des quimperlois.
Pour autant nous restons vigilants.
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