Dans un rapport du Sénat intitulé "énergies renouvelables et développement local" et présenté le 5 juillet dernier, deux sénateurs UMP mettent en exergue les bonnes pratiques locales en matière d'énergies renouvelables et d'intelligence territoriale.
Le dérèglement climatique et la hausse continue du coût de l'énergie qu'a connus la France au cours de cet été confirment l'urgence qu'il y a à se pencher sur ces questions.
Les deux rapporteurs décrivent les bonnes pratiques en matière de valorisation des énergies locales (biomasse, géothermie, déchets, solaire) et identifient trois leviers d'action : la construction de réseaux de chaleur et de froid, l'exemplarité énergétique en matière de bâtiments publics et les recommandations aux habitants en matière de construction. Et nos explorateurs de l'avenir de lister les bénéfices de la démarche : développement local, création d'emplois de proximité, réduction de la facture énergétique et sécurité d'approvisionnement.
Bien entendu ces préconisations sont insuffisantes eu égard à l'effet de serre, et j'y reviendrai dans de futurs post, mais ce qui me plait dans ce rapport, c'est qu'il est à l'exact opposé des positions prises par les élus UMP au Conseil Régional. En effet, en lançant l'Eco-FAUR, nous avons souhaité aider les collectivités à être exemplaires en matière de bâtiments publics. Que n'avons-nous pas entendu sur le fond de la démarche de la part de l'UMP...
Mais l'UMP est sûrement une très grande famille...
NB : Dernière minute, si vous voulez savoir comment construire pas cher une maison très haute qualité environnementale quand on est un militant radical, allez voir ici.
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