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31 janvier 2007

Commentaires

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manu

il n' y a qu'en france que le principal responsable de l'organisation d'une élection et responsable opérationnel de tous les principaux services de renseignements intérieurs peut être en même temps l'un des principaux candidats à l'élection supreme ... et après on donne des leçons

Anthony

Pour une question d'éthique politique, que Nicolas Sarkozy démissionne de son poste de ministre de l'Intérieur serait tout à fait louable.
Mais sur cette question, je crois que nous, socialistes, n'avons pas de leçon à donner. Notre candidat en 2002 était aussi Premier ministre. De par ses fonctions, il dirigeait et coordonnait l'action de son gouvernement, ainsi que le ministère de l'Intérieur.
Mais, effectivement, je crois qu'il serait bon d'instaurer une pratique selon laquelle chaque candidat puisse se mettre en retrait ou en vacance du pouvoir pendant la durée de la campagne et de la pré-campagne.
Mais, avant de crier famine, nous en avons déjà mangé pour notre pain !

Nicolas

Avouons que cette situation est pour le moins troublante.

Ceci-dit, si Jospin a été Premier Ministre et candidat, c'est aussi en situation de cohabitation et face à Jacques Chirac lui-même Président.

De plus, je n'ai pas souvenir qu'il ait actionné les RG.

Enfin, les leçons du passé doivent être entendues, mais elles ne doivent pas empêcher de revendiquer la morale, non ?

Anthony

Je suis d'accord. Il convient de moraliser la vie politique. Mais lorsqu'on la revendique, il faut d'abord se l'appliquer. C'est la raison pour laquelle je dis que l'on ne peut pas donner d'injonction ou exiger quelque chose de quelqu'un.
Les allures que prend cette pré-campagne sont déplorables. Les jeux des petites phrases et des polémiques sont insupportables. Et là, je défends l'attitude, le calendrier et l'action de notre candidate en s'écartant de ces agitations stériles. "Le trou d'air" des sondages n'est que du vent quand on vit la qualité de sa campagne : les débats participatifs témoignent plutôt d'une dynamique sur le traitement de sujets profonds entre les citoyens et en faisant vivre notre projet socialiste.
Le moment venu, je pense qu'elle sera plus crédible que d'autres candidats qui auront commencé à s'agiter tôt. La campagne sera encore très longue après le 11 février. Une campagne de débat et de pédagogie de notre programme présidentiel sera dès lors à mener. Mais nous aurons une vraie crédibilité. Car nous sommes encore trop tôt, et les Français ne s'intéressent pas encore en profondeur à cette campagne. Mais les agitations stériles alimentent davantage les extrémismes et l'abstentionnisme. Nous devons, à l'inverse, intéresser au débat citoyen, à la force de nos propositions, à la fois concrètes, justes... à travers un discours crédible.
L'attitude de Nicolas Sarkozy se révèle d'elle-même. Pas besoin d'en rajouter.

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