Si les lycées français ont su se moderniser, ils le doivent pour beaucoup aux efforts entrepris par les conseils régionaux.
C’est le cas en Bretagne, où le nombre d’élèves continue sa progression (+2 000/an), une tendance qui va s’amplifier dans les 10 ans qui viennent. En chiffre, cela donne 140 300 lycéens, 116 établissements publics et 134 privés, 10 millions de repas par an et 13 000 lycéens hébergés dans 85 internats. Depuis 4 ans, nous avons investi 442 millions d’euros dans le parc immobilier des lycées publics, en étant très attentifs aux questions de qualité du bâti, de respect de l’environnement, via un éco-référentiel exigeant.
Pour marquer cette rentrée 2014, Marie-Pierre Rouger, Vice-présidente en charge de ces questions, a tenu à se déplacer à Quimperlé. En effet, les lycées de Roz-Glas et de Kerneuzec, qui s’étaient vus dotés d’un self tout neuf dans un premier temps, vont connaitre un grand chantier dans les années à venir : la rénovation des internats.
Kerneuzec accueille 170 internes, répartis sur 4 bâtiments. Ils sont aussi bien scolarisés en enseignement général, qu’en enseignement professionnel. Les bâtiments, rénovés à l’intérieur, sont très vétustes à l’extérieur. Cela pose des problèmes de confort thermique, mais aussi de consommations énergétiques excessives. Ils seront donc entièrement remaniés. Représentant du Conseil Régional au conseil d’administration des deux lycées concernés, je me réjouis de ces travaux, très attendus par les élèves, comme par les gestionnaires.
Mais nos efforts ne se limitent pas aux travaux, nous sommes aussi l’employeur des agents techniques d’entretien, d’accueil et de restauration. La visite de la Vice-présidente fut d’ailleurs l’occasion d’un échange riche avec ces personnels. Elle fut suivit, à l’invitation d’Alain Collas, Principal du lycée, d’une visite de leurs ateliers, souvenir de la gestion étatique, dont le moins que l’on puisse dire est qu’ils sont vétustes.
De même, nous nous impliquons aux côtés des équipes éducatives pour soutenir les projets pédagogiques, via le dispositif Karta. Ce fut le thème de l’échange que mena Gaël Le Meur, déléguée à ces questions, avec les enseignants. Kerneuzec dispose d’équipes enseignantes très motivées, puisque 12 projets ont été aidés l’an passé, pour un montant de 21 000 euros.
Avec ces exemples concrets, chacun peut mesurer combien la décentralisation est devenue réalité, pour le plus grand bien des familles. Ces dynamiques vertueuses, qui améliorent la qualité de vie de nos concitoyens, doivent être préservées et amplifiées. C’est tout l’enjeu de la maîtrise budgétaire délicate que mène le Conseil Régional de Bretagne.
Commentaires
Vous pouvez suivre cette conversation en vous abonnant au flux des commentaires de cette note.