La Bretagne souffre de sa périphéricité. C’est une évidence géographique, sociale et économique.
Pour y remédier, les élus et collectivités bretonnes se rassemblent depuis 20 ans autour du projet ferroviaire “Bretagne Grande Vitesse” (BGV). Celui-ci va connaitre un premier succès en 2017, à l’achèvement des voies nouvelles en construction entre Le Mans et Rennes. A cette date, au moins 45 minutes seront gagnées entre Paris et la pointe bretonne pour les TGV les plus rapides.
C’est un effort très important, d’un coût de 3,7 milliards d’euros, dont une part non négligeable est financée par les collectivités locales. Ainsi, le Conseil Régional de Bretagne a participé à hauteur de 830 millions d’euros à ce projet BGV.
Mais si nous voulons atteindre les 3h de Quimper et de Brest pour rejoindre Paris, le projet BGV n’est pas suffisant. Il faut donc poursuivre l’effort engagé, en créant des lignes nouvelles. C’est l’objectif du projet de « liaisons nouvelles Ouest Bretagne - Pays de la Loire » (LNOBPL).
Il consiste à créer de nouveaux segments de voie entre Rennes et Brest et entre Rennes et Quimper. Dans le même temps, pour rapprocher Rennes et Nantes, une ligne nouvelle serait aussi créée. Différentes solutions techniques permettent de répondre à ces objectifs à l’horizon 2030. Elles sont regroupées en trois scénarios, actuellement en débat en Bretagne, dans le cadre d’un débat public ouvert à tous.
Participant au débat de Quimper, où les solutions permettant de desservir la Cornouaille ont été présentées, j’ai eu l’occasion de dire mon soutien au scénario “bleu” et mon scepticisme sur les voies “supplémentaires”, qui pourraient être créées, soit au nord de Quimperlé, soit au sud de Bannalec. Ce débat fut un moment d’échange très riche, sur la base d’une présentation complète du projet. Un projet qui conditionne notre avenir ferroviaire, donc notre accessibilité et notre futur économique et social. Il nous concerne tous !
Vous trouverez ici le site du débat public LNOBPL.
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