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12 octobre 2010

Commentaires

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Thierry GOUERY

Même si l'égo de Ségo est parfois rigolo, elle veut protéger,contrairement à Sarko, le magot des salariés pour leur retraite et non pour les organismes financiers qui se frottent déjà les mains à gogo.

Norman Souchon

En France, dans une démocratie moderne, ce n'est pas la rue qui fait la loi.
Les français ont voté pour un président et un programme, ils ont élus des députés et des sénateurs.
Le volonté de la gauche est-elle de substituer la rue aux rôles du gouvernement, de l'assemblée nationale et du sénat ?

Fanch Fortune

Je ne lirais pas le papier d'une irresponsable mais j'espère qu' a l'écrit elle raconte moins de bêtises (pour rester poli) qu' a l'oral.

Alain KERHERVE

Les Français ont bien raison de s'opposer au projet gouvernemental sur les retraites.
Mais cette actualité est aussi celle du PS et de l'élection présidentielle de 2012. Voici ce que j'en pense :


Les artifices du Parti socialiste

Chacun s'accorde à penser que si le projet gouvernemental fédère les oppositions diverses, comme le démontrent les derniers sondages (Plus de 70% des Français le rejettent), il n'en reste pas moins vrai qu'ils admettent aussi que le régime des retraites a besoin d'être réformé si l'on veut sauver son système par répartition.
Préparant les échéances électorales nationales de 2012, notamment l'élection présidentielle, le PS veut se positionner dans la contestation. Il n'hésite pas à se placer dans les cortèges de manifestants qui défilent contre le report de l'âge de départ de 60 à 62 ans et à promettre, en cas de victoire, la suppression de cette mesure.
Selon un sondage OpinionWay, et à un an des primaires de désignation du candidat socialiste dont personne ne comprend comment il est possible de les organiser, les sympathisants de gauche pensent à 65% que le Directeur du Fonds monétaire international Dominique Strauss-Kahn est le mieux placé pour battre Nicolas Sarkozy.
Sa fonction actuelle lui donne une aura à laquelle les électeurs indécis ne sont pas insensibles.

Le PS coupé en deux.
Mais le FMI vient de prendre position sur le projet gouvernemental relatif au régime des retraites. "Une augmentation de deux ans de l'âge légal de départ à la retraite suffirait à stabiliser la part des pensions dans le PIB pour les deux prochaines décennies" peut-on lire dans un rapport rendu public récemment.
Et si les dirigeants socialistes affirment que DSK et le FMI font deux, la mayonnaise ne prend pas.
Chacun peut comprendre que DSK est totalement solidaire des rapports de l'institution qu'il préside. Mais il est utile aussi de rappeler ses déclarations du printemps dernier ; il précisait alors que "si on arrive à vivre 100 ans, on ne va pas continuer à avoir la retraite à 60"... et de conclure qu'il "ne fallait pas avoir de dogme".
Y aurait-il des "socio-réalistes" et des "socio-démagos" au PS ? Certainement.
Le député PS Jean-Marie Le Guen, proche de Dominique Strauss-Kahn, a mis en garde dimanche contre les risques, selon lui, d'une radicalisation du mouvement syndical contre la réforme des retraites, qui "ne serait pas forcément pas rendre service aux salariés". Le vent tournerait-il ?
Mais il n'y aura, affirment-ils tous en cœur, qu'un candidat socialiste, et si c'est DSK, il faudra bien que la direction actuelle de son parti rétablisse la vérité : il n'y aura pas de retour en arrière à 60 ans.
Sauf à se renier, il pourrait y avoir cassure semble prédire néanmoins Ségolène Royale car "c'est idéologique : la retraite à 60 ans est tellement symbolique des acquis de la gauche et du mitterrandisme..." précise-t-elle dans les colonnes du Figaro tout en suggérant pour s'en sortir que les Français s'expriment par référendum, avec une question du genre : "Voulez-vous que l'âge légal de départ à la retraite soit porté à 62 ans ou maintenu à 60 ans ?". Démagogie sans vergogne, irresponsable.
Quand on pense que le PS a privé, à la demande de Nicolas Sarkozy et en compagnie de l'UMP, les Français d'un deuxième référendum sur le projet de constitution européenne rejeté en 2005 à plus de 53%, il est évident que les promesses actuelles ne sont, comme d'habitude, que des artifices de "politicaillerie".
En guise de conclusion, je vous propose cette citation de Frédéric Dard : "Un politicien ne peut faire carrière sans mémoire, car il doit se souvenir de toutes les promesses qu'il lui faut oublier"... "et la non moins savoureuse réflexion à connotation "culinaire" de Jonathan Swift : "Comme la croûte des pâtés, les promesses sont faîtes pour être rompues !"
Alain KERHERVE
Edito de www.gaullisme.fr

Norman Souchon

ENFIN LES CHOSES S'ECLAIRCISSENT !

Lors de l'émission de télévision "A Vous de juger", Martine Aubry, la patronne du PS, a livré quelques détails sur le projet du PS pour les retraites et alors qu'apprend-t-on ?

- Qu'avec le PS ce ne sera pas mieux voir pire qu'avec le projet de l'actuelle majorité : maintien du départ à la retraite à 60 ans pour ceux qui le souhaitent mais allongement de la durée des cotisations, stages des étudiants durant les étaudes non pris en compte, ...
- Que le PS est très mal à l'aise avec les derniers rapports du FMI ?
- Que ce projet divise énormément la gauche, c'est la cacophonie : ce matin encore sur Europe 1, Harlem Désir affirmaient que les stages des jeunes durant les études devaient être pris en compte.

Et puis, autre bonne nouvelle annoncée par Martine : si la gauche revient au pouvoir en 2012, la pression fiscale sur les français sera plus forte.

Eh oui, on le savait déjà mais c'est intéressant de le rappeler : le PS n'est pas une machine à faire des miracles et c'est facile de faire de la démagogie quand on n'est pas au pouvoir.

Fanch Fortune

Les chiffres sont tombes : la mobilisation s'essoufle, la participation a la grève moins quelque soit la référence. Cela veut surtout une chose : les français préfèrent faire grève plutôt que d'aller travailler mais ils ne sont pas prêts a laisser leurs loisirs pour aller manifester. A ces petits français, vraiment incorrigibles.
En même temps ont ils tort, ça ne changera rien.

ançais, ca deviendrait encombrant

Attention à ne pas se prendre pour un trop grand français,par risque d'encombrement!
Par ailleurs, il n'est vraiment pas bon pour la santé de prendre ses désirs pour la réalité. Le mécontentement existe bel et bien dans ce pays et il laissera des traces indélébiles pour les prochaines échéances électorales.

Nicolas

NM->NS : Juste un point de détail, les Français n'ont pas voté pour un changement concernant les retraites. Nicolas Sarkozy s'était même engagé à ne pas toucher ce dossier. Révisez vos promesses Ump...

Pour les autres, n'en faîtes pas trop.

Norman Souchon

NS ->NM : Il ne vous aura pas échappé qu'entre 2007 et aujourd'hui il y a eu un évènement majeur, d'ailleurs plutôt bien géré par l'actuel gouvernement : la crise économique mondiale.

Nicolas

NM->NS : Cette crise économique mondiale change quoi sur le très long terme ?
Rien ne change sur les grandes données démographiques, économiques et sociales que doit prendre en compte une réforme du système de retraites par répartition.

Les seuls impacts de la crise c'est de nous rappeler :
1. Que l'urgence de la lutte contre le chômage n'est pas seulement un impératif moral, mais aussi économique. A ce titre, la crise illustre l'idiotie du système d'encouragement aux heures supplémentaires mis en place par ce gouvernement et qui, en temps de crise, est une vraie machine à détruire de l'emploi.
2. Que le système par répartition est définitivement un bon système, la crise ayant totalement disqualifié le système par capitalisation, c'est-à-dire les fonds de pension.

Norman Souchon

Enfin, un grand professeur d'économie est né à Moëlan (à non à Pont l'Abbé et il n'est pas seul ils sont désormais deux).

Le PS ayant mis en place les 35 heures, une mesure ayant eu un impact désastreux mais au combien démagogique, je crois que vous êtes mal placé pour donner des leçons en économie.

Le résultat que personne ne conteste aujourd'hui c'est que les mesures prises ces derniers mois par le gouvernement ont permis à la France de passer plutôt correctement la cap de la crise majeure.

NS -> vous n'êtes pas encore en mesure de postuler au poste de directeur du FMI au cas ou DSK décidait de venir appliquer sa politique en France en 2012.

stephane

Bon papier en effet !
Pour info, une pétition pour un référendum est disponible ici : http://petition.desirsdavenir.org/

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