C'est la crise, mais, il faut le dire, pas pour tous, l'ouverture du Forum économique de Davos est là pour nous le rappeler. Les moyens de l'Etat, dont on nous disait il y a peu que les caisses étaient vides, sont aujourd'hui mobilisés au service du sauvetage des institutions bancaires. Les licenciements, les mesures de chômage technique, la rigueur salariale, la crainte de l'avenir sont au gout du jour.
Pourtant, nous ne voyons toujours rien venir en matière de lutte contre la précarité, de soutien aux licenciés de la crise, de mobilisation pour la sauvegarde de nos emplois et de notre tissu industriel. Rien non plus en matière de soutien à la consommation. Le Président du pouvoir d'achat serait-il surtout le Président du bouclier fiscal, redistribuant annuellement 15 milliards d'euros aux plus riches, sans aucun effet positif pour notre économie ?
Face à cela que faire ? On accepte, on courbe la tête ou on réagi. Lutter, se mobiliser pour marquer d'abord un ras-le-bol, exprimer ce malaise, pour permettre aussi que le gouvernement écoute et entende les propositions, des syndicats et -pourquoi ne pas rêver - de l'opposition parlementaire, en matière de relance.
Demain, tous à la manifestation !
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