Alors qu'à l'Assemblée Nationale un petit espoir se fait jour de voir enfin reconnaître les langues régionales, il ne faut pas baisser la garde et considérer que cette hypothétique reconnaissance dispenserait d'agir.
Pour ce qui concerne le breton et ses 270.000 locuteurs au quotidien, l’absence de statut légal et l’exclusion quasi totale de la langue de la vie publique et de l’école jusqu'à très récemment ont conduit à un arrêt de la transmission familiale. Aujourd'hui, l’UNESCO classe le breton parmi les langues en danger sérieux d’extinction.
L'Office de la Langue Bretonne, organisme fondé en 1999 par la Région Bretagne, a pour objectif la définition et la mise en œuvre d'actions pour la promotion et le développement de la langue bretonne. A ce titre, il propose aux collectivités locales de signer la Charte Ya d'ar brezhoneg. Ce document est composé d'une série d'actions pragmatiques qui permettent aux mairies ou aux intercommunalités d'agir pour redonner au breton une place forte dans l'espace public.
Mercredi matin, à Moëlan, nous avons commencé à travailler ce sujet avec Isabelle Moign, adjointe à la Culture et Marie-Dominique Le Guillou, Conseillère municipale déléguée chargée de la mise en oeuvre de cette charte. Comment pouvons-nous engager durablement la commune dans une démarche bilingue ? Avec quelle méthode ?
Mercredi après-midi, c'est avec Marcel Moysan, Maire de Querrien et Vice-président de la Cocopaq, que nous avons poursuivi la réflexion pour ce qui concerne la communauté de communes. Des actions sont déjà en place, comme les camps loisir en breton, d'autres sont à imaginer.
War-raok ! (en avant !)
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