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02 avril 2008

Commentaires

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Ronan Le Flécher

bonjour Nicolas,

concernant votre essai de bilan sur la situation en Bretagne, j'apporterais quelques nuances sur la "solidification d'un bloc de gauche". En effet, si la poussée à gauche est incontestable aux cantonales, les résultats restent plus partagés aux municipales, en particulier dans notre Finistère.

si les équipes de gauche conservent des municipalités dans de grandes villes bretonnes (Brest, Rennes, Nantes, Lorient, Saint-Nazaire, Lannion, Pontivy) ou l'emportent à Quimper et à Ploermel (un symbole), des villes moyennes d'envergure basculent à droite ou au centre : Morlaix, Douarnenez, Landerneau et tout près de chez nous Concarneau, Quimperlé. Cela ne vous aura pas échappé.

je suis de passage ces prochains jours dans le pays de Quimperlé. L'occasion de se voir après votre élection à la tête de la COCOPAQ ?

Ronan

Nicolas

Bonjour Ronan,

Pour le rendez-vous, il est fixé. Ce sera l'occasion d'approfondir ce thème des municipales et cantonales. Il faut y voir une seule et même séquence.

Dans le pays de Quimperlé-Concarneau, nous perdons les 2 villes, mais en même temps, nous obtenons les 3 cantons renouvelables. Aujourd'hui 7 cantons sur 7 sont représentés par des conseillers généraux de gauche. C'est cela la solidification d'un bloc de gauche.

Par contre, je plaide pour des raisons sociologiques, économiques, géographiques et administratives pour la perte des villes moyennes en Finistère. Ce n'est en rien une tentative pour expliquer la défaite de tel ou tel. C'est au contraire que nous nous disions que nous sommes passés à côté de quelque chose dans la compréhension des attentes des électeurs de ces communes...

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