Les grèves durent, durent, durent. Le gouvernement montre de plus en plus clairement qu'il cherche l'affrontement. C'est une attitude insupportable, qui fait penser à l'attitude du gouvernement Raffarin.
Quel serait alors le plan ? Mener les conflits à leur paroxysme et ne rien céder au final pour décourager les français, prouver que les seules "réformes" possibles sont régressives. Car qu'est-ce qui est en jeu aujourd'hui ? D'un côté un gouvernement qui parle de sauver les régimes de retraite par répartition, mais qui est issu d'une majorité qui n'a rien fait depuis 2002 pour conforter ce système. Pas ou peu d'abondement des fonds de réserve, pas de taxation des bénéfices, cadeaux fiscaux à tous les étages. Difficile de plaider la bonne foi.
De l'autre, des salariés qui parlent de la difficulté de leurs emplois, des servitudes qu'ils supposent, de leur pouvoir d'achat qui stagne.
Pourquoi avoir voulu cibler exclusivement les régimes spéciaux ? Pourquoi avoir découplées les discussions des négociations en cours sur la pénibilité, alors que la logique voudrait que des avantages soient donnés aux professions les plus difficiles, où l'espérance de vie est la plus faible ?
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