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08 avril 2007

Commentaires

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Michel

Il y a sans doute un humour de droite et un humour de gauche, Mme Dati fait les blagues qu'elle peut... Par contre, que cela fasse mourir de rire le président du "syndicat" étudiant de gauche qu'est l'UNEF est assez révélateur.

Jean marie Albouy

Elle le dit en interpellant de manière ironique et complice Bruno Julliard, et ils en rient ensemble !
Ce qui me choque, c'est que vous puissiez penser un seul instant qu'une plaisanterie autour d'un verre de deux porte-paroles qui se "vannent" en off puissent résumer le programme du candidat Sarkozy !

Nicolas

Michel -> Je ne dirais pas que Bruno Julliard meurt de rire sur la vidéo. Mais il est vrai que cette partie là aussi est dérangeante.

Jean-Marie -> Ai-je dit que cela résumait le programme de Sarkozy ? Par contre, je crois qu'il faut être plus sérieux avec une expression qui ressemble fort à une insulte.

Julien

en disant Kärcher, Nicolas Sarkozy n'a voulu insulté personne, il parlait, je vous le rappelle de la cité des 4000, nettoyer une cite et nettoyer une personne, il y a une difference.

je vous renvoie pour cela à l'article du blog de Claude Askolovitch:


"Sarko-Le Pen, Sarko-raciste, Sarkozy qui veut karcheriser la racaille, Sarko l'ennemi du genre suburbain. Elle se joue en deux-trois épisodes, surmédiatisés et bien exploités. Le Kärcher d'abord. Le jour de la fête des pères 2005, un môme de 11 ans est abattu par des gangsters qui défouraillaient dans la cour de sa cité. Visitant sa famille à la Courneuve, Sarkozy promet de "nettoyer au Kärcher" la cité du drame. La nettoyer de ses trafiquants et de ses voyous. A partir de cette phrase, d'aucuns, hélas à gauche (hélas, tant la gauche se devrait d'être la patrie de la vérité), expliqueront urbi et orbi que le monstre veut nettoyer les banlieues de ses habitants mal blanchis. Quelques mois plus tard, quand il reprendra les mots d'une habitante d'Argenteuil lui demandant de la "débarasser de la racaille", Sarkozy se fera, une nouvelle fois, alpaguer par les habiles bien-pensants, qui affecteront de croire qu'il qualifie de racailles tous les gamins des cités...


La suite, nous la vivons. Depuis plusieurs mois. En chansons, en slogans, en titres de BD, en évidences... En commémorations diverses et en évidences assenées, que l'on ne discute plus. La gauche, pour affaiblir l'adversaire, a utilisé contre Sarkozy des mots et des méthodes (vigilance et harcèlment) utilisées jadis contre le seul Le Pen. Lequel, pendant, ce temps, se marre... On espère des manifs anti-Sarko dans les banlieues, et que ces territoires lui soient interdits, on hâterait presque -presque- les troubles, cette preuve par la rue...


Car si on revient au début de cette histoire, ce type, Sarkozy, était l'ami de "ces gens-là"; ou se voulait tel. celui qui, décorsetant une société française vouée aux héritiers, allait donner sa chance aux énergies des quartiers relégués. C'était une promesse libérale, américaine, qui pouvait aller à la soif de vivre des exclus des belles villes. Et elle était tenue par un homme qui faisait fi des prudences traditionnelles d'une République égalitaire seulement dans les mots. Sarkozy fut l'homme du CFCM et de la reconnaissance de l'Islam par la République (et on lui reprochait, alors, de draguer le vote musulman -comme on lui reproche de courtiser l'électorat du FN aujourd'hui). Sarkozy fut l'homme de l'abolition de la double peine (et aujourd'hui, on le décrit en rafleur d'enfants). Sarkozy fut hostile à l'interdiction du voile. Il a mis en avant Rachida Dati et Rama Yade. Il prônait (prône toujours) la discrimination positive. Il se vivait comme un outsider, un Beur à sa manière, un fils d'immigré hongrois et petit-fils de juif salonicien, et quelqu'un dont l'ascension dérangeait l'ordre établi -comme les Rastignac ou Al Pacino des cités terrifient les vieilles France -parfois."

Nicolas

Quel dommage qu'un homme si brillant, Claude Askolovitch, se complaise dans ce genre d'opération.

Décrire Nicolas Sarkozy comme l'homme qui va libérer la France de ses carcans et faire réussir tous ses enfants au mépris des propositions de l'Ump sur l'héritage par exemple.

Décrire Nicolas Sarkozy comme une personne dont l'ascension dérangeait l'ordre établi, lui qui fréquente les plus grands industriels français, ceux qui donnent le LA, comme Bouygues, Lagardère et Dassault.

Non, vraiment, ce Claude Askolovitch quelle déception. N'est-ce pas lui qui a écrit le livre d'Eric Besson (sans parler de 2002) ?

Julien

c'est en effet lui qui a interviewé Eric Besson pour "Qui connaît Mme Royal?" excellent livre que je conseille à tout bon socialiste pour pouvoir enfin ouvrir les yeux sur Mme Royal, sa personnalité, et sa pratique autoritaire du pouvoir!

Non vraiment, ce Claude Askolovitch, de plus en plus surprenant. Mais non, je vous rassure, il n'a pas tourné à droite, il est bien toujours de gauche, d'ailleurs dans l'article dont j'ai donné, le lien, il égratine bien Sarkozy. Seulement, ca n'est pas lui qui a changé, c'est le PS qui vire vraiment au n'importe quoi...

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