Dimanche, Ségolène Royal a visité un hôpital en compagnie du célèbre Patrick Pelloux, Président de l'Association des médecins urgentistes hospitaliers de France (Amuf).
L'occasion pour elle de rappeler ses engagements en la matière : "Je veux que l'hôpital retrouve les moyens dont il a besoin pour assurer à tous les Français l'accès aux soins". "Avec moi, l'hôpital sera défendu et sera revitalisé parce que je pense que c'est l'un des fondements de notre pacte républicain". "L'hôpital public doit retrouver ses forces et ses moyens". "Au cours de ces dernières années, il a perdu beaucoup de moyens. Il est en situation de grande fragilité"."Il faut que les Français aient un droit adapté aux soins sur l'ensemble du territoire national".
Ségolène Royal promet de renforcer les services d'urgence, de lancer "un plan de recrutement et de formation des infirmiers" dont "nous manquons cruellement" et veut favoriser les conditions de travail des médecins qui font le choix de travailler dans le public.
Voilà qui ira droit au coeur des habitants du bassin de Quimperlé dont le Centre Hospitalier reste menacé par une évolution réglementaire de plus en plus stricte (et c'est normal), qui se met en oeuvre dans un contexte de disette lié à la T2A, la Tarification A l'Activité (et c'est moins normal). Cette dernière a pour but de rémunérer de la même façon les cliniques et les hôpitaux publics. C'est oublier que les hôpitaux publics ont une mission de service public et accueillent tout le monde, là où les cliniques choisissent des pathologies bien précises. Sans compter le rôle important que jouent ces outils sanitaires dans l'aménagement du territoire.
C'est un des enjeux concrets pour le 6 mai !
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