Je rentre à peine du meeting de François Hollande à Brest.
Si vous étiez vous savez ce qu'il s'y est passé. Si vous n'y étiez pas, vous avez loupé un grand show. Les meeting sont toujours des moments particuliers. Au-delà des bons mots, une famille s'y retrouve pour partager ses analyses sur la campagne en cours, sur l'actualité, sur la France, sur le monde.
François Hollande n'a pas dérogé à ce principe. Il a d'abord étrillé Nicolas Sarkozy, son mauvais bilan en tant que Ministre de l'Intérieur, car si les chiffres des vols d'appropriation diminuent (plus d'alarmes, plus de caméras permettent moins de vols et c'est tant mieux), les violences aux personnes ont augmenté ces 5 dernières années. Et Hollande de déclarer avec son humour habituel : "l'Ump dit aujourd'hui que Nicolas Sarkozy est le plus grand ministre de l'Intérieur de la Vème République, c'est oublier un peu vite Pasqua ou Marcellin." On ne peut effectivement pas dire que la lignée soit glorieuse.
François Bayrou n'a pas été oublié, François Hollande rappelant que si le candidat de l'Udf se compare au Chirac de 1995, c'est sans doute pour nous faire croire qu'il est un homme de gauche. Prédiction : la même entourloupe produira les mêmes effets.
Mais là où François Hollande a vraiment été bon, c'est quand il a dressé un tableau de la France, de l'Europe et du monde, montrant combien le changement que nous espérons pour le 6 mai, peut peser sur l'avenir des Français, sur le destin d'une Europe puissance enfin solidaire et pour la construction d'un monde plus juste et plus équilibré.
NB : Désolé pour la photo, mais elle est de moi...
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