Ce qui s'est passé à Brest dans la nuit de Lundi à Mardi est grave. Très grave même, puisque non seulement les locaux d'Eau et Rivières de Bretagne ont été dévastés, mais en plus certains de ses responsables ont été menacés de morts.
Les soupçons se portent sur des agriculteurs excédés par les mesures annoncées par l'Etat pour lutter contre la pollution de 9 captages d'eau bretons, qui dépassent les normes fixés par l'Union Européenne.
La Région Bretagne a condamné ces attaques et exprimé son soutien à l’émotion suscitée par tant de violence. Même si l'on peut comprendre l’indignation ressentie par des agriculteurs à la suite de la fermeture des captages, aucun désaccord ne justifie des actes de violence.
Le Conseil Régional maintient que la réponse de l’Etat est injuste, car elle touche tous les usagers, qu'ils fassent des efforts ou non. Il a engagé un dialogue avec les différentes parties prenantes, car la compréhension mutuelle ne peut être atteinte que par un dialogue retrouvé.
Il est urgent que l’Etat utilise toute son influence afin de rétablir un climat constructif comparable à celui mis en place avec la charte pérenne. Il faut qu'enfin un peu de cohérence et de lisibilité soit retrouvé dans ce domaine, car on peinerait à dénombrer les décisions contradictoires prises depuis 5 ans !
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