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23 novembre 2006

Commentaires

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emmanuel

à l'heure d'importants bouleversements dans le paysage écononomique du sud est du département 29, on peut s'interroger sur la pertinence de la participation quimperloise au pays de cornouaille et se demander pourquoi quimperlé n'adhère pas au pays de lorient beaucoup plus proche économiquement et socialement et peut être aussi plus en phase avec les préoccupation de la région quimperloise ???

Nicolas

Emmanuel,

C'est une vraie question, la réponse n'est pas simple à construire et surtout elle n'est pas figée :

1. Les relations avec l'Etat et la présence de celui-ci sur le territoire. Celle-ci est essentiellement encore organisée de manière départementale. L'exemple du secteur sanitaire 3 dont Quimperlé fait partie est un bon exemple. En matière sanitaire nous n'avons que peu de relation avec Quimper puisque nous n'en dépendons pas et peu de relation avec Vannes, puiqu'elle oublie que nous dépendons du Morbihan...

2. La volonté de garder la construction de son avenir en main, tout en se posant les questions de l'avenir. Le Pays de Quimperlé, via la COCOPAQ, est en train de se doter d'un Schéma de COhérence Territoriale (SCOT). Celui-ci prend en compte ce territoire particulier bordé de mer, ouvert au Nord au Centre-Bretagne, ouvert à l'Ouest à la Cornouaille (tourisme avec Pont-Aven, Concarneau, etc., mais aussi économie avec Quimper surtout) et à l'Est avec Lorient.

Autant Lorient a abordé le Pays de Quimperlé dans son SCOT, autant Quimperlé doit regarder Lorient dans le sien.

Beaucoup d'autres raisons peuvent ête évoquées notamment la nécessité de regarder aussi notre développement comme endogène en le tournant vers l'Aven, vers Concarneau, vers Rosporden, vers Scaër, vers Moëlan-sur-Mer et donc ne pas se contenter de le voir comme quimperlois mais bien comme un ensemble faisant vivre un pays multipolaire.

Peut-être cela évoluera-t-il ? Peut-être l'Etat changera-t-il ? Alors il nous faudrait réévaluer notre réponse mais pour l'heure nous sommes cornouaillais !

michel

Par delà le cas quimperlois et cornouaillais, c'est l'ensemble des politiques publiques territoriales à la française qui semble poser problème :
qui compend ce qu'est un SCOT ? qui sait à quoi sert un "pays" (lequel d'ailleurs puisque le nom recouvre parfois des réalités différentes)? qui fait quoi de la région, du département, des epci, des communes ? tout s'enchevêtre avec des financements croisés qui rendent impossible pour les citoyens de savoir et de comprendre qui est donneur d'ordre,notamment dans le domaine du développement économique. Ce système technocratique qui n'existe nul part ailleurs manque de rationalité et de lisibilité démocratique.
Je crois et j'espère que notre futur gouvernement comprendra que la prochaine évolution de la décentralisation passera d'abord par une étape de rationnalisation et de simplification des structures plutôt que par la dévolution de nouvelles compétences...

Nicolas

Michel,

Je pense aussi que nous pourrions faire plus clair et plus lisible pour l'ensemble des citoyens.

J'ai entendu Ségolène Royal à Quimperlé dire son souhait de s'appuyer fortement sur les Régions en matière de développement économique.

Oui, il faudra revenir sur la "décentralisation" Raffarin qui pour nombre de ses aspects ressemble plus à une déconcentration qu'à une décentralisation. En effet, si cette loi du 13 août nous confie des responsabilités supplémentaires, elle ne permet pas aux citoyens de gagner plus d'espace et de lisibilité démocratiques.

Pour moi la décentralisation, la vraie, n'est pas qu'un principe de rationnalisation, mais aussi un progrès dans le partage du pouvoir.

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