Anticiper et préserver sont deux mots essentiels en urbanisme. Ils guident nos réflexions en matière de protection du littoral et d’aménagement du centre-bourg.
La loi Littoral, qui date de 1986, veut préserver un milieu riche sur le plan écologique et très convoité. C’est une loi en avance sur son temps et qui connaîtra des fortunes diverses. Dix ans après la naissance du Conservatoire du Littoral, la France décide de freiner son urbanisation, de conserver des espaces pour la faune et la flore, de promouvoir un nouveau droit social : l’accès libre et gratuit à la mer.
Mais si elle préserve, cette loi anticipe aussi la volonté de vivre au plus près de la mer. Actuellement, 60% de la population mondiale vit à moins de 60 kilomètre des côtes et ce mouvement ne cesse de s’amplifier. Il mérite d’être encadré, sauf à se résoudre à une urbanisation anarchique ou à une exclusion des plus modestes.
Cependant, l’application de la loi n’a pas toujours été très stricte. Elle est aujourd’hui renforcée, par la volonté du gouvernement, par la jurisprudence et par l’action des préfets. Nous nous orientons de plus en plus vers des constructions en continuité avec l’urbanisation existante. La vie communale s’en trouve impactée, avec parfois, pour nos concitoyens, des difficultés à comprendre pourquoi ce qui était autorisé autrefois est aujourd’hui interdit.
Pourtant, le développement de la commune va se poursuivre en lien avec l’attractivité retrouvée de la Bretagne. Ni bétonnage, ni mise sous cloche, nous devons mettre en place les projets qui permettront de continuer cette croissance. C’est pourquoi, dans un soucis d’économie d’espace et de revitalisation du bourg, nous voulons réaliser un certain nombre d’opération au cœur de la ville. Les premières étapes seront l’aménagement du Sacré-Coeur et du parking Saint-Philibert, mais d’autres suivront.
Comprendre le présent pour mieux se projeter dans l’avenir est une des bases de l’action communale.
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