Comme la presse locale en parle, je me permet moi aussi d'évoquer le sujet : deux listes sont présentées au sein du PS pour les prochaines sénatoriales.
En règle générale, je m'interdis d'évoquer nos affaires internes de parti avant que les militants ne votent. Je suis d'ailleurs toujours surpris de voir que certains n'ont pas mes pudeurs et "fabriquent" des articles pour la presse locale et la presse nationale.
Deux logiques s'affrontent :
Celle du Bureau fédéral expliquant que l'équilibre entre les "tendances" du PS doivent primer sur les autres critères, ainsi que le clivage villes-espaces ruraux. Appliquant cette logique, notre direction départementale nous propose de nommer 2 élus du Pays de Brest en place éligible.
Celle d'un certain nombre de militants, représentants des "tendances" différentes, qui considèrent que si nous voulons mettre toutes les chances de notre côté pour emporter les voix des grands électeurs, il faut assurer une campagne de proximité et donc promouvoir des candidats dans les 4 grandes zones du département. Je crois beaucoup à cette deuxième logique qui tient compte de notre géographie et de la sociologie des grands électeurs qui nommeront les sénateurs.
Pourtant, elle est présentée par certains comme celle de l'hyper-proximité. Préfèrent-ils l'hyper-éloignement ?
NB : C'est ma 400ème note !
Précision utile: la liste proposée par le bureau fédéral a été adoptée par le conseil fédéral, instance délibérative constituée de représentants de tout le Finistère et des différents courants du parti, par 33 voix contre 8.
Rédigé par : PierKa | 06 mai 2008 à 12:14
Les candidats socialistes aux sénatoriales s'engagent ils toutes et tous à démissionner de leur mandats locaux s'ils sont élus ?
Plus généralement, je suis assez surpris qu'après les dernières élections le PS, qui était jusqu'à présent à la pointe sur le thème de l'anti-cumul, ne donne pas en la matière l'exemple.
Rédigé par : Emmanuel | 06 mai 2008 à 12:41
Emmanuel, je ne connais pas les engagements des uns et des autres dans ce domaine, sauf bien sûr de respecter la loi édictée, si ma mémoire est bonne, par les socialistes entre 1997 et 2002.
Pierka, merci de cette utile précision. Je me permet d'en rajouter une autre, nos statuts considèrent que pour ce type de désignation, seuls les militants sont compétents, pour ne pas dire souverains.
Rédigé par : Nicolas | 07 mai 2008 à 07:39
précision pour Pierka...
concernant le vote du CF, encore aurait-il fallu que l'horaire, la date et le calendrier permettent à tous les membres d'y être présents ! D'ailleurs à moins d'être dans le secret des dieux, la composition de la liste ne figurait pas dans la convocation. elle n'a été présentée que le jour même. Drôle de façon de faire.
Rédigé par : Michel Loussouarn | 07 mai 2008 à 09:11
Entièrement d'accord avec toi Nicolas, et de rajouter suite au communiqué de presse de OF du 6 mai, que les candidats à la candidatures qui ont été battus lors des dernières municipales doivent"retourner à leurs chères études".
Ce n'est pas parce que l'on a été battu que l'on n'est plus bon à rien. C'est vite oublié que si Gilbert Le Bris a été élu député deux fois, c'est grace à Quimperlé et donc à l'action de son maire et de son équipe.
Pourquoi écarter telle ou telle personne?
Pourquoi Madame Royal, battue aux présidentielles, n'a-t-elle pas été écartée?
Il y a bien dans ce parti deux poids, deux mesures.
Certains sont utilisés, pressés comme des citrons, et lorsqu'ils ne servent plus, on les jette comme de vulgaire kleenexs, et d'autres qui ne sont pas plus fort que les sans grades, s'en tirent toujours.
Rédigé par : kergourlay | 07 mai 2008 à 11:49
A Kergourlay, effectivement ce principe de contestation des battus est dur. D'autant que des battus à une élection municipale peuvent très bien "se relancer" par le biais de scrutins proportionnels, comme les sénatoriales ou les européennes et ensuite regagner leur ville...
Rédigé par : Nicolas | 07 mai 2008 à 22:04