Mardi, la journée a été consacrée à la protection de notre littoral en compagnie de Gilbert Duliscouët, adjoint aux politiques littorales à Moëlan et de Marcel Jambou, Vice-président à l'environnement de la Cocopaq.
Nous avons commencé la journée à l'Agrocampus de Rennes, où Jean-Yves Le Drian et Janick Moriceau présentaient la Charte des espaces côtiers bretons. Avec plus de 3 000 km de côtes et 95% de la population à moins de 60 km de la mer, la Bretagne ne peut se désintéresser de l'espace maritime et côtier. Or cet espace est aujourd’hui sous pression : des activités de plus en plus nombreuses y cohabitent avec des besoins multiples (pêche, tourisme, agriculture, ostréiculture).
Du coup, la Région Bretagne propose aux acteurs une méthode partagée, non contraignante, pour relever les défis posés par la préservation du littoral breton avec tout ce que cela comporte : la nature certes mais aussi des savoirs, une culture, des liens sociaux, un potentiel pour l'avenir... Il ne s'agit pas de mettre le littoral sous cloche mais de choisir des activités, des pratiques compatibles avec un développement durable.
A ce stade, nous allons pousser la réflexion pour voir comment la communauté de communes et les communes peuvent se joindre à ce travail exemplaire initié par la Région.
Nous avons continué notre journée à l'autre bout de la Bretagne, puisque c'est à Quimper, en Préfecture, que se tenait une réunion sur le classement des rives de l'Aven et du Bélon. Entamé à l'initiative du Ministère de l'Environnement, ce pojet vise à classer une partie des rives de l'Aven et du Bélon au titre de la loi Paysages. C'est bien leur valeur patrimoniale liée à l'école de Pont-Aven et donc à la peinture, que l'on cherche ici à préserver. La réunion fut l'occasion de mettre en pratique les principes discutés le matin et de rappeler notre ligne de conduite : ni bétonnage, ni mise sous cloche !
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