La décision de fermeture ou de cession des sites de production de Nestlé Purina à Quimperlé était "gravée dans le marbre" selon nos interlocuteurs à Matignon, il y a plus d'un an.
Cette volonté de se départir des unités de production de Quimperlé a été annoncée fin Novembre 2005. Depuis, de nombreuses démarches ont été entreprises par les syndicalistes, souvent appuyés par les élus. Avec Daniel Le Bras, Louis Le Pensec, Gilbert Le Bris et Michaël Quernez, nous avons interpellé tous les niveaux de décisions de l'Hôtel Matignon au Préfet.
Les salariés n'ont rien lâchés, martelant leur volonté de tout faire pour que Nestlé conserve une implantation quimperloise et investisse dans ce site. Soutenus par la population du bassin d'emploi, ils ont réussi à obtenir un accord qui préserve l'essentiel. Nestlé fermera son unité de production de pâté pour chien, mais maintient son site de production de croquettes en promettant d'y investir 12 millions d'euros.
138 postes sont préservés et de nombreux départs en pré-retraite, dès 52 ans, sont prévus. Le coût social et humain est lourd. La déchirure, en cumulant les dossiers PDM, Volaven et peut-être d'autres, sera longue à soigner. Mais la catastrophe annoncée a pu être évitée.
Investis au sein du Comité de Pilotage, élus du bassin d'emploi et partenaires sociaux, vont maintenant poursuivre leur action en faveur du renforcement du tissu industriel pour créer de l'emploi durable.
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