Ce matin, j'ai assisté au comité de pilotage pour la dynamisation du bassin d'emploi de Quimperlé, sous la présidence du secrétaire général de la Préfécture et de Michaël Quernez, président de la COCOPAQ. Ce comité a été créé pour mobiliser les énergies à la suite des lourdes annonces des Papeteries De Mauduit et de Volaven.
Nous y avons fait le point sur les méthodes et les outils que nous avons forgés, après de longues confrontations, pour à la fois répondre aux difficultés sociales des salariés licenciés et pour travailler à l'avenir du territoire. Coordination des cellules de reclassement, accès à la formation, mobilisation de l'Anpe, création d'entreprise, convention état-entreprise, conditionnalité des aides, la matinée fut dense.
Mais une inconnue plane sur ces réunions. Il s'agit de la décision de Nestlé, que nous ne connaissons pas encore, plus d'un an après l'annonce de son retrait du territoire.
La réunion fut donc l'occasion pour moi de souligner combien les profits de Nestlé pour 2006 rendraient une décision de retrait, non pas illégale, mais bien immorale. En effet, l'entreprise de Vevey, fondée en 1867 par Henri Nestlé, a réalisé en 2006 ses plus fortes marges bénéficiaires depuis 140 ans. Ses résultats nets, 9,2 milliards d'euros, ont progressé de 14%. Ce rythme de progression est une fois et demi plus important que celui du chiffre d'affaire...
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