Il parait que les socialistes français sont coupables d'une affreuse dérive, ils seraient atteints de social-libéralisme.
Cette accusation a de tout temps été lancée contre les socialistes, avec des mots différents, mais un objectif similaire : se dégager un espace et une audience. De même, cette tactique a toujours buté sur une réalité stratégique : pour barrer la voie à la droite ne vaut-il pas mieux faire gagner la gauche ?
La nouveauté vient donc du fait que les composantes formant "Une autre voie à gauche" se soient rangées derrière un programme et des slogans semblables à ceux des partis trotskistes et que le PCF soit des leurs.
Pourtant, le Parti des Travailleurs, Lutte Ouvrière et la Ligue Communiste Révolutionnaire ne participent pas au rassemblement et font tout pour le faire échouer. En effet, ces formations ont toujours vu le PC comme un ennemi à abattre selon une théorie de la destruction créatrice que ne renierait pas l'économiste Schumpeter.
Quel nom sortira du chapeau du double consensus entre les collectifs et les organisations demain soir ? Je ne sais pas. Pour moi, le Parti Communiste ne peut pas être sanctionné par ses alliés. Au nom de quoi peut-on lui reprocher d'être organisé, d'avoir de nombreux militants et d'avoir fait que ceux-ci s'investissent dans cette curieuse pré-campagne ? Clémentine Autain, qui dispute le titre à Marie-Georges Buffet, est l'outsider de cette nuit. Voici la note qu'elle diffuse sur son blog pour soutenir sa thèse, complexe, très complexe...
A suivre.
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