Voilà ce que je retire de ce troisième débat. Certes l'Europe de Fabius n'est pas celle de DSK (encore qu'ils sont censés partager la même conception de la politique si l'on en croit DSK). Certes l'Europe par la preuve de Ségolène Royal est une voie différente, pragmatique, concrète qui vise à faire de l'Europe une réponse aux demandes des citoyens : protection sociale, environnement de qualité, défense de la démocratie et de la paix dans le monde.
Mais globalement, nos trois camarades défendent la même Europe sociale, la même singularité de la voix de la France dans le monde, la même approche de l'usage de la force pour un pays, la France, qui garde une place importante sur l'échiquier mondial.
Alors il reste aux militants socialistes à se prononcer et pour ma part la leçon que je retire de ces 3 débats est la suivante :
Les trois candidats sont brillants et c'est l'honneur du PS de compter autant de talents dans ses rangs.
Ségolène Royal devait s'effondrer. Inéluctablement la bulle médiatique se dégonflerait. On allait voir ce que l'on allait voir. Il n'en a rien été.
Nous voici donc au point de départ. 3 candidats et une seule qui entre en résonance avec les attentes des français, qui réussit à faire passer les messages du projet socialiste dans le débat, qui retient sa force et ne compromet pas le rassemblement nécessaire des socialistes suite à la désignation.
Le 16, si chacun est libre de son choix, car tout adhérent possède une parcelle de souveraineté, il importe de ne pas voter seulement pour soi, mais pour la Gauche, pour la France. C'est cela l'honneur de l'action politique, mettre de côté ce que l'on est pour voir l'intérêt de ceux que l'on doit défendre. Et l'intérêt des classes populaires c'est que la Gauche l'emporte, prenne le pouvoir. Non pas pour le garder, mais pour le leur rendre !
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